Lu d'une traite en une après-midi, on ne peut nier que j'ai accroché à cette lecture, idoine pour l'été.
Certains comparent notre héroïne, Camille, à une Bridget Jones à la Française et je ne peux qu'être d'accord. On suit le quotidien d'une trentenaire, réalisatrice de talent ayant dû peu à peu délaisser son activité professionnelle, en proie à une relation toxique. Sauf que voilà... Celui qu'elle pensait être l'homme de sa vie la plaque. L'occasion pour Camille de faire le point sur ces deux années perdues tout en digérant cette rupture, elle qui, avec un coeur guimauve, a bien du mal à s'en remettre.
Si certains veulent une romance, je leur conseille de passer leur chemin. Ici, on suit une jeune femme qui essaye de se remettre d'une rupture et d'une relation malsaine. C'est simple, la romance est tellement en arrière-plan qu'on a une petite idée du qui mais sans en être certain avant d'aboutir aux derniers chapitres.
De prime abord, le speech peut sembler bateau. L'héroïne est meurtrie, veut se venger, fait des crasses à son ex tout en rencontrant au final l'homme de sa vie et revient sur le "droit chemin". de prime abord, ça semble être ça, mais au final, on s'en écarte, ou du moins on laisse tout ça en lisière pour se focaliser sur la personnalité de Camille, ses questionnements, ses doutes, ses raisonnements et ses prises de conscience.
Ainsi, ceux qui veulent lire l'histoire d'une jeune femme qui cherche à se reconstruire, passer un moment feel-good et rire régulièrement, n'hésitez pas. La couverture en elle-même est une accroche. Mais le contenu est savoureux. Camille est un protagoniste attachant, vis-à-vis duquel je me suis beaucoup retrouvée. Qualités et défauts, on la sait sur la voie de l'erreur. Pour autant, l'autrice fait le choix de ne pas en faire, au final, un parangon de vertu (même si on s'en approche), lui donnant une réelle authenticité. S'ajoute à cela l'humour piquant du personnage dont on peut se délecter, ayant un récit à la narration interne. C'est simple, je me suis surprise à avoir des fous rires et des éclats de rire tout au long de ma lecture. Que ça fait du bien!
En librairie, c'est la suite qui m'a tout de suite branchée. Autant vous dire qu'après avoir lu le premier opus, je ne boude pas mon plaisir à l'idée de déguster le second.
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On a pas mal vu tourner ce roman au printemps, à l'occasion de sa sortie en poche chez Charleston. Je trouvais la couverture et le titre sympa, et finalement je suis tombée dessus par hasard à la médiathèque; ca avait l'air d'un roman sympathique et sans prise de tête, parfait pour l'été, alors je ne me suis pas posée plus de questions.
Nous y faisons la connaissance de Camille dans une bien mauvaise posture. Elle vient de se faire larguer par Eric, son compagnon. Elle vient aussi de réaliser s'était bien servi d'elle au quotidien et pour réussir professionnellement. Et maintenant qu'il connait le succès, il la jette comme une vieille chaussette!
Mais Camille est plutôt du genre rancunière, alors elle décide de lui pourrir la vie sur les réseaux sociaux...
Qu'est-ce que j'ai ri en lisant ce livre... Je ne parle pas de légers sourires, mais bien de m'esclaffer. Même en public, au bord de la piscine, je n'arrivais pas à me retenir de ricaner comme une dinde. Mes voisins me regardaient de travers...
Camille est vraiment une Bridget Jones en puissance. Elle a une poisse pas possible, une capacité hors normes à se mettre dans des situations improbables, et un talent insoupçonné pour s'amouracher du premier type qui lui marquera un peu d'intérêt (surtout si c'est un connard).
Mais Camille a aussi une personnalité assez solaire, elle est très drôle (même si c'est souvent malgré elle) et on comprend largement ceux qui ne peuvent s'empêcher de s'attacher à elle.
J'ai beaucoup aimé la suivre dans ces aventures, la voir évoluer et finalement passer à autre chose. Les personnages secondaires étaient également très attachants (pas Eric évidemment, faut pas pousser!). Même si ce roman a bien une fin en soi, et qu'on peut tout à fait s'arrêter là, il y a une suite que je vais évidemment lire. Et un troisième tome doit sortir l'an prochain!
Je lisais moins de chick litt ces dernières années, après la grosse mode des années 2000-2010 c'est vrai que la trend actuelle était plutôt au feel good ces derniers temps, mais mes deux dernières lectures du genre m'ont rappelé que quand c'est bien fait, c'est vraiment un style que j'apprécie beaucoup, c'est pétillant, dynamique, et drôle surtout! Il va falloir que j'en lise un peu plus souvent!
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Une découverte totale pour moi avec cette lecture, avec la venue des beaux jours le titre et la couverture bleue pastel était parfaite, de plus j'ai rencontré l'auteur il y a peu lors de la Garden Party Charleston, j'ai donc rapidement sorti ce livre de ma bibliothèque.
J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de l'auteur et j'ai noté pas mal de phrases qui m'ont bien fait sourire.
Le pitch du récit Camille trentenaire se fait larguer par son mec qui se nomme Eric, celui-ci s'est beaucoup servi d'elle pour écrire un scénario et au moment ou celui-ci se fait enfin remarquer il décide de quitter Camille.
Elle va dès lors n'avoir qu'une seule envie se venger de celui-ci et lui pourrir la vie vie entre autres les réseaux sociaux en créant un faux compte et en faisant tout genre de demande par téléphone afin de pourrir le tournage d'Eric.
Cela faisait un moment que je n'avais pas lu un bouquin de chick lit aussi bon et j'ai passé un très agréable moment, je n'hésiterai pas à lire le second tome de cette série.
Une jolie découverte à me yeux.
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Oh, mon Dieu! Je viens d'enfiler les vêtements prêtés par Yvon. En plus de flotter dedans, je ressemble à une perruche! Une perruche en fin de vie, déplumée et maladroite. Impossible de miser sur la discrétion, je suis inratable. Le peu de dignité qu'il me restait vient de disparaître. Et je ne peux évidemment pas faire l'affront à Carole de lui demande d'autres vêtements. Le temps presse et je me suis déjà assez fait remarquer. (p86)
- Tu as le droit de te laisser aller. Tu as le droit de montrer des signes d'affection et tu as même le droit de ressembler à une guimauve posée sur une glace onctueuse.
Juste avant de sortir du gymnase pour rejoindre le terrain , je croise mon reflet dans un grand miroir. Ouf! Je ne ressemble pas tant à une perruche. Non. Je me rapproche plus d'Arlequin! Mais un Arlequin vêtu d'un costume de seconde main . Un Arlequin très malchanceux, qui se serait en plus fait racketter par une bande de loubards hippies en mal de tissu pour la création d'un plaid en patchwork. Je suis consternée. Seule note positive, la pluie a cessé de battre et le soleil fait une percée. (p88)
- Oui mais je l'aime...
- Et moi, j'aime le camembert, mais comme je le digère mal, eh bha je m'en passe !
- Voilà. C'est ici que le meurtre aurait été commis.
J'espérais que le décor des chambres serait différent. Mais non. C'est d'un glauque... Des rideaux en dentelle jaunis. Des tables basses avec des napperons. Des tableaux d'inconnus patibulaires. Ici, pas besoin de meurtre pour décéder. Quiconque y passe plus d 'une nuit a forcément envie de mourir. Est-ce qu'ils ne diffusent pas des émissions de déco en Ecosse? (p241)