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Les royaumes immobiles tome 1 sur 2
EAN : 9782375543214
400 pages
Slalom (12/05/2022)
4.11/5   284 notes
Résumé :
Dans les Royaumes Immobiles, l'existence est contrôlée par quatre monarques. Sans eux, la réalité serait réduite à un flot d'énergie magique et chaotique. Or le trône d'Automne, vacant depuis trop longtemps, menace cet équilibre: il faut lancer un nouveau sacre. Sept jeunes femmes peuvent y prétendre. La compétition sera sans pitié. Ivy est candidate malgré elle. A 18 ans elle a passé toute sa vie cachée derrière les murs de son manoir et les parois de son masque. <... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (131) Voir plus Ajouter une critique
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Je suis décidément fan des sagas d'Ariel Holzl. J'accroche moins à ses one-shots, mais quand il s'agit d'histoires à plusieurs tomes le charme opère toujours. Je suis donc très contente d'avoir sauté le pas avec Les royaumes immobiles qui s'est révélé être une lecture aussi passionnante que pleine de surprises.

J'avoue que je partais pourtant avec une petite crainte. Les romans où de jeunes prétendantes doivent s'affronter pour obtenir la couronne de leur royaume… disons que le sujet a été traité plus d'une fois depuis quelque temps. Mais c'était sans compter sur la petite touche Ariel Holzl. Il y a toujours cette ambiance particulière, pince-sans-rire, à la limite de l'horreur et pleine de dérision. Et que ce soit dans Fingus Malister ou les soeurs Carmines, cette ambiance que je n'ai retrouvée nulle part ailleurs jusqu'à présent fait toute la différence.

Les royaumes immobiles est dès le départ truffé de références littéraires et folkloriques que j'ai adorées. Nous atterrissons dans un monde féérique (pas celui des fées toutes mignonnes, j'entends bien) où la cruauté et la manipulation sont des arts. Trois reines ancestrales se voient dans l'obligation de choisir une quatrième consoeur pour éviter aux royaumes de s'effondrer, et pour cela, elles décident de sélectionner de jeunes prétendantes qui devront s'affronter durant des épreuves, disons-le un peu perfides… Ivy, notre héroïne, fait partie de ces jeunes femmes. Mais elle est aussi la fille du Roi Gris ancien monarque déchu… Un héritage dangereux à porter. Et Ivy va vite s'en rendre compte.

Ce que j'apprécie toujours dans les romans, c'est quand le personnage principal découvre le monde dans lequel nous sommes plongés en même temps que le lecteur. Il y a un lien qui se forme immédiatement. Ivy a vécu recluse jusqu'à ses dix-huit ans et tout ce qu'elle a appris vient des livres de sa bibliothèque. Un savoir certes intéressant, mais qui est loin d'égaler celui de l'expérience. Se voir nommée prétendante au trône de son père déchu est un sacré chamboulement comme vous pouvez vous en douter. Non seulement la jeune femme va découvrir le monde qui l'entoure, mais elle va aussi être jetée en pâture aux loups les plus vicieux qui soient : la haute société des royaumes immobiles. le choc est rude, mais Ivy se rend vite compte qu'elle va devoir gagner non seulement pour rester en vie, mais aussi pour sauver son peuple.

Ivy est naïve, mais intelligente. Elle apprend vite et son caractère direct fait qu'elle désarçonne et intrigue ceux qu'elle croise. Elle n'a rien de semblable avec les monarques que l'on croise et n'a pas particulièrement envie du trône non plus (et c'est clairement ce qui fait d'elle la prétendante parfaite). Mais la jeune femme se montre vite très humaine, pleine de compassion et ne comprend pas comment tant de créatures « acceptent » d'être sous le joug des dictateurs feys. Il y a beaucoup de dérision aussi dans ce personnage, mais l'ensemble fait qu'on s'attache à Ivy très facilement. Sa naïveté est autant une qualité qu'un défaut, et la voir évoluer au fur et à mesure de ce premier tome est un délice.

Comme je l'ai dit, l'ambiance du roman est aussi un réel atout. La paranoïa s'installe très vite, car l'on sait que les feys sont des êtres cruels qui voient leurs inférieurs comme des pions à utiliser (parfois juste pour leurs amusements). le danger est partout et les épreuves qu'Ivy et les autres prétendantes doivent affronter n'ont rien de sympathique. On ne sait jamais sur quel pied danser, qui est l'ennemi ou l'allié, ce que nous réserve les reines… la seule constante est Ivy. C'est déstabilisant et grisant à la fois. J'ai été surprise à de nombreuses reprises, et franchement quand un auteur parvient à me surprendre, je suis en joie.

On ne s'ennuie donc pas une seule seconde. Les machinations vont bon train, les meurtres aussi, quelques révélations par-ci, par-là émoustillent la curiosité et cette fin ! Epique à souhait. Dans le genre à vous couper le sifflet et à grogner de frustration en voyant gentiment la mention « la suite au printemps 2023 » vous narguer sans vergogne.

Les royaumes immobiles a donc été une surprise de taille. Un univers riche et addictif, aussi fascinant que repoussant où les apparences sont toujours trompeuses. La suite promet d'être un pur délice.

Lien : https://loticadream.com/les-..
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Dès les premières pages, un univers.
Une carte, des noms en pagaille et des grandes familles… Pas de doute, nous sommes bien en terres fantasy.
Publié chez Slalom, La Princesse sans visage est le premier tome de la saga des Royaumes Immobiles signé par l'une des plumes montantes de la littérature jeunesse francophone : Ariel Holzl !
Après la trilogie des Soeurs Carmines et Bpocalypse, nous voici plongé sans préavis (ou presque) dans un univers remplis de feys et d'êtres fantastiques alors que l'équilibre même des Royaumes est remis en question par la mort du Roi Gris, monarque d'Evergrey où l'Automne ne meurt jamais.

Dans les Royaumes Immobiles, les empires se déclinent selon les saisons : Hiver, Automne, Été et Printemps. Chaque royaume est gouverné par un roi ou une reine mais tous ont en commun d'être modelé par une substance magique appelée Glimmer et produite par les Rêveurs, ces êtres de l'Ailleurs qu'on appelle aussi humains. L'équilibre fragile des quatre royaumes est remis en question par la mort du Roi Gris, souverain d'Evergrey, suite à la guerre du fer froid et à l'union des autres feys contre lui pour le renverser.
Dans une demeure isolée, sa bâtarde, Ivalie de Mystfall, survit seule depuis le départ de sa Nourrice jusqu'au jour où un bien étrange Gentilhomme du nom de Robin Goodfellow l'emmène pour participer au Sacre qui désignera la future reine d'Evergrey.
Elle rencontre alors six autres jeunes femmes issues des différents royaumes ainsi que les trois autres reines dont la redoutable Titania, l'impitoyable et retorse Reine Solaire. Naïve et complètement inconsciente des dangereux jeux de pouvoirs qui se mettent en place, Ivy va devoir non seulement maîtriser l'Art mais également déjouer les pièges tendus par ses concurrentes. Des concurrentes qui détestent déjà la fille maudite du Roi Gris, condamnée à cacher son visage sous un masque extravagant pour éviter que ceux qui la regardent ne deviennent complètement fous.
Car Ivy est une Belle à Mourir !
La foisonnance de l'univers mis sur pied par Ariel Holzl étonne d'emblée. L'auteur ne manque pas d'ambition ni d'une plume légère et efficace, donnant ainsi à son monde une consistance plus vraie que nature en quelques chapitres à peine.
Dans cet univers fantastique, les feys règnent en maître. Elles n'ont pas d'âme et sont nées du Glimmer, une substance étrange et versatile produit par les humains de l'Ailleurs. Mais les feys ne sont pas les seules créatures de ces contrées magiques puisqu'une grande partie de ceux qui peuplent les Royaumes Immobiles sont des Boglings, le bas peuple. Parmi eux, des Catsith, des Farfadets, des Gobelins ou encore des Nymphes. Tous sont sous l'impitoyable joug des feys dont la cruauté se dissimule derrière un vernis de civilités. Ariel Holzl n'est pas là pour vous broder un conte de fées, mais pour vous exposer un récit où les pièges sont aussi mortels que nombreux et où les intrigues politiques se succèdent à un rythme effréné.

Comme à la cour des Rois de France, celle des feys se pare de conventions et de politesses pour mieux cacher ses coups bas. On suit avec délectation l'arrivée d'Ivy, tenue à l'écart du monde par son paternel et ses servantes, dans un monde impitoyable où les visages nobles n'ont, eux, pas de masques… et pourtant !
Pourtant, on constate rapidement que ces lieux magiques sont dirigés d'une main de fer par des souveraines inquiétantes qui ne reculent devant rien pour tenir les rênes du pouvoir, quitte à tuer ou torturer des Boglings à l'occasion.
Ariel Holzl imagine pléthore de personnages qui deviendront autant d'ennemis et de dangers pour Ivy qui devra rapidement choisir son camp et trouver sa voix propre. Elle réalise non seulement l'injustice des Royaumes Immobiles mais aussi les multiples fourberies qui ont conduit au Sacre et donc à la mort du Roi Gris. Bourré de rebondissements (parfois un peu faciles il est vrai), La Princesse sans Visage réjouit par son inventivité constante et son envie de secouer son lecteur à intervalle régulier (avec une mention spéciale à Seline, complètement glaçante).
En sous-main, Ariel Holzl parle de domination et d'une société asymétrique où la Révolte gronde. Il donne à son héroïne une âme là où les autres ne semblent en posséder aucune en se permettant les pires horreurs, de l'enlèvement au supplice en passant par le meurtre.
Si les Royaumes d'Oona, Mab et Titania sont immobiles, leurs esprits et leurs machinations ne se reposent jamais.
On admire et on se délecte du récit foisonnant et des pistes lancées de-ci de-là par l'auteur tandis que l'on découvre à la fois les royaumes, les cités et les multiples races qu'abritent l'aventure d'Ivy.
Terminé par un cliffhanger de folie, La Princesse sans visage n'est pas qu'un livre-objet magnifique à la couverture magnétique, c'est aussi et surtout un roman univers jeunesse qui se la joue Game of Thrones au pays des feys. Forcément, on en redemande…et vite !

Un univers fascinant, des personnages tantôt détestables tantôt attachants, une plume vive et légère, des rebondissements à foison… c'est ce qui vous attend (et bien davantage encore) dans ce premier tome des Royaumes Immobiles, une nouvelle saga de fantasy jeunesse qui propulse Ariel Holzl parmi les auteurs les plus intéressants de la jeune scène francophone de l'imaginaire.
Lien : https://justaword.fr/la-prin..
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Une couverture magnifique, et si vous avez l'occasion d'avoir le livre entre les mains, vous verrez que c'est encore plus beau, avec plein d'effets exquis.
Tout semble écrit en lettres d'or avec un léger relief, agréable au toucher.
Il y a également un petit effet sur le feuillage qui encadre la couverture et Ivy.

Ivy est représentée sur la couverture avec son masque. Elle vit cacher et recluse quand nous la rencontrons. Seule au monde dans son château. Ce masque est plus qu'une décoration, c'est une protection. Elle est maudite. Mais elle ne connaît pas non plus réellement ce monde. Oh bien sûr, à une période, elle a connu des gens. Oh bien sûr, elle a finalement survécu. Oh bien sûr, elle s'est nourrie des livres de la bibliothèque de sa demeure, mais ils sont insuffisants, certaines informations n'y étaient point, et cela fait bien longtemps qu'elle n'a plus eu à converser avec quelqu'un d'autre non plus.

Un gentilhomme qui connaît son existence va la sortir de son château, de cette prison dorée, pour la propulser dans le monde, et dans un jeu dont elle ne connaît point les règles et nous non plus. Pourquoi accepter ? Avait-elle le choix ?
Nous sommes plongés dans un monde éloigné du nôtre, de fantasy, de feys, de magie, mais là où il y a un royaume, il y a de la politique, des luttes de pouvoirs, une Cour. Sous les apparats, que se cache-t-il donc ?

Ivy, 18 ans, Belle à mourir. Oh ne vous l'avais-je point dit. Si elle ôte son masque, elle vous tue, enfin plus exactement quiconque verra son visage sera pris de folie meurtrière ou suicidaire. Vous voyez un peu le carnage ? Mais c'est également le redoutable pouvoir qu'elle a en elle, sa malédiction.

Figurez-vous que justement à cette période l'équilibre des royaumes est menacé, ainsi 7 prétendantes concoure pour le sacre, les épreuves seront redoutables et cruelles. Mais régner l'est aussi, comme le démontre nos chères reines il faut pouvoir prendre des décisions difficiles. Ivy sera donc la 7 ème, elle a bien le droit d'y concourir, mais je vous laisse le plaisir exquis de découvrir les détails. Tiens du coup ça nous fait un nombre impair.
Les épreuves sont de toutes sortes, elle surgissent n'importe quand, et tout n'est point dit dès le départ. Mais Ivy est sacrément désavantagée dès le départ, elle n'a pas appris, n'a aucune préparation, ne maîtrise pas un bon nombre de choses, comment peut-elle concourir ? Gagner ? Enfin, déjà il faudrait éviter de mourir, surtout qu'elle n'est pas la bienvenue, victime de son passif, elle est très souvent détestée.

Avec une plume aussi exquise qu'acerbe, aussi belle que cruelle, Ariel Holzl nous entraîne dans ce jeu des plus impitoyables, et il faut bien se l'avouez, mesdames et messieurs sacrément ingénieux. C'est totalement addictif, et il est fort probable que si vous avez du temps devant vous, vous le dévoriez sans le lâcher. Tient donc est-il magique ce livre ?

Nous avons le droit à une carte au départ puis un focus sur les familles royales.
Le livre est séparé en chapitre courts sous-titrés, avec une police et des effets de style qui participent à son élégance.

Nous apprendrons ce qu'est le glimmer, différentes formes d'art ...
Mais nous verrons aussi des différences entre les peuples, certaines semblent être intolérable pour Ivy, qui nous est très vite rendue attachante.
Dans ce nid de vipères, sans rien maîtriser, la voilà livrer en pâture, difficile de savoir à qui faire confiance.

L'introduction des rêveurs est un coup de génie qui renforce l'intérêt de l'oeuvre en entier et qui redistribue les cartes. Surtout que ce n'est qu'en entrant dans la danse que la brume sera levée et peut-être quelques cris poussés.

Tout aurait été possible, tout aurait été imaginable pour la fin. La fin de cet acte démentiel. Mais il est certain qu'elle nous laissera pas indifférent.
Et qu'à sa façon elle éclaircit également certains points.

Alors prêt à vous aussi découvrir quelles épreuves attendent Ivy, les royaumes immobiles, tous les peuples feys, et tous les enjeux ?
A gratter sous la surface et à tenter d'y survivre ?

A la fin, nous avons un lexique sur le bestiaire très riche de l'univers : Sidhe, Leanan, etc.

Le tome 2 est annoncé pour le printemps 2023

Merci à Babelio et Slalom pour la plongée dans cet univers que j'ai pris grand plaisir et intérêt à découvrir.
Et je vous le conseille fortement aussi.
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En voilà un roman qui me faisait envie depuis si longtemps. J'ai vu un bon nombre d'avis plus que positifs et j'avais très envie de découvrir cette saga. Ayant reçu le second tome par la maison d'édition, je me suis dis qu'il était plus que temps que je me lance dans la lecture du premier tome. Résultat, je regrette tellement d'avoir attendu si longtemps avant de le lire! Cette lecture fut un gros coup de coeur, ce premier tome était génial de A à Z clairement! Une vraie merveille de fantasy. Si vous hésitez encore avant de vous lancer, n'hésitez plus et foncez vraiment! Vous passez clairement à côté d'une vraie petite pépite.

Je connaissais déjà la plume d'Ariel. Je l'avais découvert avec Les soeurs Carmines, que j'avais adoré au passage. JE dois avouer que j'avais hâte de retrouver sa plume que j'aime tant. Et je n'ai pas été déçue avec ce roman. C'est typiquement le genre de plume que j'aime lire. Elle est super fluide, terriblement addictive et surtout hyper prenante. Ça se dévore en un rien de temps et c'est un pur bonheur de parcourir les pages les uns après les autres. J'ai super hâte de découvrir ses autres romans que je compte bien lire, ça c'est certain!

Dans ce premier tome, dans les Royaumes Immobiles, l'existence est contrôlée par quatre monarques. Sans eux, la réalité serait réduite à un flot d'énergie magique et chaotique. Or le trône d'Automne, vacant depuis trop longtemps, menace cet équilibre : il faut lancer un nouveau sacre. Sept jeunes femmes peuvent y prétendre. La compétition sera sans pitié. Ivy est candidate malgré elle. À 18 ans elle a passé toute son existence cachée derrière les murs de son manoir et les parois de son masque.
Elle est une « Belle-à-mourir » : quiconque voit son visage est pris de folie meurtrière ou suicidaire. Propulsée dans le monde des Sidhes, la noblesse des feys, au coeur de manigances qui la dépassent, elle va devoir puiser dans ses ressources pour survivre. Un chemin qui la mènera bien plus loin qu'elle ne l'aurait imaginé…

Parlons d'abord de cet univers merveilleux! J'ai beaucoup aimé le fait que tout ça existe grâce au Glimmer. C'est une substance étrange qui est produite par les humains de l'Ailleurs (qui est tout simplement notre monde à nous). C'était merveilleux à découvrir, j'en ai pris plein les yeux et j'ai adoré me plonger corps et âme dedans. À certains moments, j'étais complètement émerveillé par ce que je lisais. Certaines choses étaient si bien décrites que je me m'imaginais parfaitement fouler le sol des différents palais et compagnie. J'ai vraiment beaucoup aimé découvrir cet univers plus que fantastique. Ces royaumes contrôlés par ces reines impitoyables, ces palais plus grandiose les uns que les autres. Vraiment, j'en ai pris plein les yeux à chaque page que je lisais. Cet univers est merveilleux, original aussi par l'existence du Glimmer et comment on s'en sert. J'ai été très surprise de découvrir l'Ailleurs. Je ne m'attendais pas du tout à lire un roman fantasy qui intègre notre monde. Mais ça colle parfaitement bien à l'histoire et je trouve que ça apporte un petit truc en plus!

Passons à l'intrigue maintenant. Une seule chose à dire : merveilleuse elle aussi! du début jusqu'à la fin, on est pris par cette histoire. J'étais à fond dedans dès la première page. J'ai senti directement que j'allais vraiment beaucoup aimé ce que j'allais lire! On part sur une compétition pour couronner celle qui prendre le trône d'Automne. Et c'est une compétition palpitante qu'on a là! Les différentes candidates doivent faire face à différentes épreuves qui déterminera leur classement pour cette place vacante. J'ai beaucoup aimé les différentes épreuves, je les ai trouvé hyper originales pour certaines. Mais c'était surtout une compétition très passionnante avec des tas de rebondissements à la clé. Parfois il se passait quelque chose qui nous laissait bouche bée clairement. Mais c'est sans compter sur cette fin! Bon dieu si je m'attendais à ça! Quand je suis arrivée aux dernières pages, sans spoiler je vous rassure, je me suis dis qu'on allait avoir une fin très plaisante mais que neni! Enfin non pas qu'elle soit nulle hein bien au contraire! On a un plot twist complètement fou qui m'a carrément laissé sur le cul. Je ne m'attendais absolument pas à ce genre de revirement de situations. Maintenant je suis encore plus impatiente de découvrir ce que le second tome nous réserve! ET ça promet d'être une sacré aventure encore!

Du côté des personnages, j'ai adoré Ivy. de base, elle vit seule dans sa maison recluse. Personne ne connaît son existence puisqu'elle est la bâtarde du roi.. Mais sa vie bascule lorsque l'on vient la chercher pour qu'elle reprenne le trône qui lui revient de droit. C'est là qu'elle va faire la rencontre des six autres candidates. Ivy porte un masque en permanence puisqu'elle est une Belle à mourir. Il suffit juste de poser les yeux sur elle que vous finirez par vous donner la mort.. Pas très réjouissant tout ça.. J'ai vraiment beaucoup aimé son personnage. Je la trouve tellement touchante, parfois elle m'a fait de la peine aussi. La pauvre n'a pas demandé à être la bâtarde du roi.. Elle est méprisée par les autres et même par les reines d'ailleurs. J'ai également adoré les différentes reines et surtout Oona que j'ai trouvé tout simplement incroyable! Bon on ne va pas se mentir, ces reines sont vraiment impitoyables, parfois plus que méchantes et méprisantes mais c'est ça qu'on aime! Oona est vraiment différente des deux autres je trouve! Bien plus piquante, bien plus méchante en quelque sorte. J'aurais adoré découvrir encore plus son royaume, c'est d'ailleurs celui qui m'a le plus plu! le personnage de la princesse Séline m'a vraiment terrifié, elle m'a fait froid dans le dos et m'a vraiment fait peur. Je n'aimerais clairement pas être dans la même pièce qu'elle..

Ce premier tome a été un énorme coup de coeur. Je suis très très impatiente de découvrir ce que nous réserve le second et dernier tome, ça s'annonce tout simplement épique! L'univers est merveilleux à découvrir, surtout qu'on le découvre en même temps que le personnage principal, j'adore ça. L'univers est également super bien construit, on a des tas de créatures que j'ai trouvé fascinantes d'ailleurs! L'intrigue est incroyable, jusqu'à la dernière page on est tenu en haleine, j'ai trouvé ça fou! On a de l'action, des retournements de situation plus surprenants les uns que les autres. Les personnages sont haut en couleur et surtout super bien construits. J'ai adoré tous les découvrir. J'ai vraiment super hâte de me plonger dans la suite, ce ne sera pas dans très longtemps d'ailleurs, je n'ai clairement pas envie d'attendre une éternité pour découvrir comment tout ça va se terminer!
Lien : https://img.livraddict.com/c..
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Bienvenue au royaume des Feys !
4 royaumes, 4 monarques, mais un siège vacant… Il manque une Reine. Un tournoi va alors être organisé par les trois reines restantes. 7 candidates, dont Ivy, fille du défunt Rois Gris.
Que la meilleure gagne ! Et que les plus faibles périssent.

Dévoré ce premier tome (c'est une duologie). Alors évidemment on y retrouve tous les codes du YA. Les chapitres courts, le rythme haletant comportant parfois quelques raccourcis fastoches, une héroïne jeune et pas douée mais dont le destin va l'amener bien haut, les gentils pauvres contre les méchants puissants…
Rien de nouveau sous le soleil, et La princesse sans visage ne révolutionne pas le genre.

Cependant j'ai aimé ma lecture. Pour plusieurs choses :
- le ton de l'auteur. Moins piquant que dans Belle de gris mais je l'ai entendu ce petit ton grinçant et moqueur parfois. J'aime toujours ces petits apartés ironiques.
- la qualité de la langue, comme toujours avec cet auteur. du vocabulaire, des phrases correctement tournées, pas d'oralisation excessive des dialogues, qui sont d'ailleurs conformes au rang des personnages.
- les références à Maître Shakespeare : tant King Lear, Midsummer night's dream ou Roméo et Juliette. J'adore cette intertextualité pertinente.
- la fin, percutante, que je n'ai pas devinée (enfin à moitié). Je suis curieuse de savoir où Ariel Holzl va nous mener désormais.
- La ribambelle de créatures, avec son faux glossaire à la fin : j'adore ces procédés.
- la brochette de pétasses fardées et de foldingues que j'ai adoré détester.
- le côté girl power qui est appréciable. Ici la puissance est féminine !
- la carte et les illustrations et la couverture de Germain Barthélémy; elles sont superbes et offrent au roman un écrin parfait.

Je ne dirais pas que c'est un roman inoubliable non plus, toutefois j'ai passé un fort bon moment de lecture, et je me suis dit pendant ma lecture que j'aurais bien aimé lire des romans comme ça quand j'étais ado… Quelle chance d'avoir des auteurs comme Ariel Holzl, qui aiment profondément le YA, ont gardé quelques parcelles d'enfance et de rêve en eux, et proposent des textes pleins d'imagination, de qualité et invitent au voyage, à la découverte et à l'évasion… !

La suite au printemps prochain :)
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
- Les phénomènes dont vous m’avez parlé relevaient du Bas Art, continue-t-il.
- Du bazar ? répète Ivy, perplexe.
Tybalt s’esclaffe.
- Un vrai foutoir, en effet ! De l’Art mineur, si vous préférez.
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Dans mon manoir, j'étais comme une poupée cassée, oubliée au fond d'un coffre à jouets. Et me voilà devenu un pantin. J'ignore ce que le Gentilhomme compte gagner de mon éventuelle victoire au Sacre, mais je sais ce que je peux y perdre : ma vie.
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- L’Histoire n’est inutile que pour ceux qu’elle contredit, riposte Ivy.
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Les humains ne sont pas très à l'aise avec la magie quand ils ont les yeux ouverts.
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— Il est le prince, et je ne suis rien...
Ivy pose une main compatissante sur l'épaule de la jeune fille.
— Vous n'êtes pas rien : vous n'y êtes pour rien.
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Videos de Ariel Holzl (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ariel Holzl
À l'occasion du "Salon du Livre et de la Presse Jeunesse" 2022 à Montreuil, Ariel Holzl vous présente son ouvrage "Les royaumes immobiles : La princesse sans visage" aux éditions Slalom.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2617572/ariel-holzl-les-royaumes-immobiles-vol-1-la-princesse-sans-visage
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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