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3,95

sur 618 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dès les premières pages, un univers.
Une carte, des noms en pagaille et des grandes familles… Pas de doute, nous sommes bien en terres fantasy.
Publié chez Slalom, La Princesse sans visage est le premier tome de la saga des Royaumes Immobiles signé par l'une des plumes montantes de la littérature jeunesse francophone : Ariel Holzl !
Après la trilogie des Soeurs Carmines et Bpocalypse, nous voici plongé sans préavis (ou presque) dans un univers remplis de feys et d'êtres fantastiques alors que l'équilibre même des Royaumes est remis en question par la mort du Roi Gris, monarque d'Evergrey où l'Automne ne meurt jamais.

Dans les Royaumes Immobiles, les empires se déclinent selon les saisons : Hiver, Automne, Été et Printemps. Chaque royaume est gouverné par un roi ou une reine mais tous ont en commun d'être modelé par une substance magique appelée Glimmer et produite par les Rêveurs, ces êtres de l'Ailleurs qu'on appelle aussi humains. L'équilibre fragile des quatre royaumes est remis en question par la mort du Roi Gris, souverain d'Evergrey, suite à la guerre du fer froid et à l'union des autres feys contre lui pour le renverser.
Dans une demeure isolée, sa bâtarde, Ivalie de Mystfall, survit seule depuis le départ de sa Nourrice jusqu'au jour où un bien étrange Gentilhomme du nom de Robin Goodfellow l'emmène pour participer au Sacre qui désignera la future reine d'Evergrey.
Elle rencontre alors six autres jeunes femmes issues des différents royaumes ainsi que les trois autres reines dont la redoutable Titania, l'impitoyable et retorse Reine Solaire. Naïve et complètement inconsciente des dangereux jeux de pouvoirs qui se mettent en place, Ivy va devoir non seulement maîtriser l'Art mais également déjouer les pièges tendus par ses concurrentes. Des concurrentes qui détestent déjà la fille maudite du Roi Gris, condamnée à cacher son visage sous un masque extravagant pour éviter que ceux qui la regardent ne deviennent complètement fous.
Car Ivy est une Belle à Mourir !
La foisonnance de l'univers mis sur pied par Ariel Holzl étonne d'emblée. L'auteur ne manque pas d'ambition ni d'une plume légère et efficace, donnant ainsi à son monde une consistance plus vraie que nature en quelques chapitres à peine.
Dans cet univers fantastique, les feys règnent en maître. Elles n'ont pas d'âme et sont nées du Glimmer, une substance étrange et versatile produit par les humains de l'Ailleurs. Mais les feys ne sont pas les seules créatures de ces contrées magiques puisqu'une grande partie de ceux qui peuplent les Royaumes Immobiles sont des Boglings, le bas peuple. Parmi eux, des Catsith, des Farfadets, des Gobelins ou encore des Nymphes. Tous sont sous l'impitoyable joug des feys dont la cruauté se dissimule derrière un vernis de civilités. Ariel Holzl n'est pas là pour vous broder un conte de fées, mais pour vous exposer un récit où les pièges sont aussi mortels que nombreux et où les intrigues politiques se succèdent à un rythme effréné.

Comme à la cour des Rois de France, celle des feys se pare de conventions et de politesses pour mieux cacher ses coups bas. On suit avec délectation l'arrivée d'Ivy, tenue à l'écart du monde par son paternel et ses servantes, dans un monde impitoyable où les visages nobles n'ont, eux, pas de masques… et pourtant !
Pourtant, on constate rapidement que ces lieux magiques sont dirigés d'une main de fer par des souveraines inquiétantes qui ne reculent devant rien pour tenir les rênes du pouvoir, quitte à tuer ou torturer des Boglings à l'occasion.
Ariel Holzl imagine pléthore de personnages qui deviendront autant d'ennemis et de dangers pour Ivy qui devra rapidement choisir son camp et trouver sa voix propre. Elle réalise non seulement l'injustice des Royaumes Immobiles mais aussi les multiples fourberies qui ont conduit au Sacre et donc à la mort du Roi Gris. Bourré de rebondissements (parfois un peu faciles il est vrai), La Princesse sans Visage réjouit par son inventivité constante et son envie de secouer son lecteur à intervalle régulier (avec une mention spéciale à Seline, complètement glaçante).
En sous-main, Ariel Holzl parle de domination et d'une société asymétrique où la Révolte gronde. Il donne à son héroïne une âme là où les autres ne semblent en posséder aucune en se permettant les pires horreurs, de l'enlèvement au supplice en passant par le meurtre.
Si les Royaumes d'Oona, Mab et Titania sont immobiles, leurs esprits et leurs machinations ne se reposent jamais.
On admire et on se délecte du récit foisonnant et des pistes lancées de-ci de-là par l'auteur tandis que l'on découvre à la fois les royaumes, les cités et les multiples races qu'abritent l'aventure d'Ivy.
Terminé par un cliffhanger de folie, La Princesse sans visage n'est pas qu'un livre-objet magnifique à la couverture magnétique, c'est aussi et surtout un roman univers jeunesse qui se la joue Game of Thrones au pays des feys. Forcément, on en redemande…et vite !

Un univers fascinant, des personnages tantôt détestables tantôt attachants, une plume vive et légère, des rebondissements à foison… c'est ce qui vous attend (et bien davantage encore) dans ce premier tome des Royaumes Immobiles, une nouvelle saga de fantasy jeunesse qui propulse Ariel Holzl parmi les auteurs les plus intéressants de la jeune scène francophone de l'imaginaire.
Lien : https://justaword.fr/la-prin..
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Ce roman fait partie des 5 finalistes du PLIB 2023. L'ayant déjà lu en mars 2023 sans le chroniquer, j'ai préféré me replonger dans l'histoire à travers le livre audio, certains détails s'étant estompés de ma mémoire... J'avais apprécié ma première lecture sans plus, mais je n'ai pas réussi à décrocher de l'écoute de ce livre audio. Il faut dire que l'interprétation d'Ariane Brousse permet de saisir à la perfection les émotions de l'héroïne, ainsi que la cruauté teintée d'un humour macabre du monde des feys dans lequel nous plonge l'auteur. Certaines scènes particulièrement graphiques et malaisantes à souhait sont d'ailleurs gravées dans mon esprit.

Un monde auquel va être confrontée brutalement Ivy suite à l'apparition d'un bien énigmatique et mystérieux gentilhomme. Ce dernier va, en effet, plus ou moins la contraindre à quitter sa vie solitaire, mais relativement calme, pour une existence bien plus mouvementée et tourmentée. Ainsi, propulsée bien malgré elle dans une course sans merci au trône d‘Automne, Ivy va découvrir la compétition version feys. Et laissez-moi vous dire que c'est plutôt sanguinaire ! Tous les coups sont permis et la perversité une très recherchée qualité. Malheureusement pour elle, Ivy en est dépourvue, mais cela ne veut pas dire qu'elle ne possède pas d'autres atouts dans son sac…

Comme dans les Soeurs Carmines, on retrouve la plume dynamique, imagée et immersive d'un Ariel Holtz capable de nous faire sourire et de nous horrifier en même temps. C'est quelque chose d'assez rare et encore plus en YA ! Mais je dois dire qu'avec moi, ça fait mouche, d'autant que derrière des événements cruels qui marquent l'esprit, l'auteur développe tout un monde avec son système de magie, ses règles, ses intrigues de cour et sa ribambelle de créatures, rarement sympathiques. le tout agrémenté de meurtres, de trahisons, de révélations, d'ambition politique, de retournements de situation, de paroles encore plus blessantes qu'une lame de rasoir, de monstres tout droit issus de nos cauchemars…

Les pages se tournent à une vitesse folle, ou plutôt ici, les minutes s'égrènent sans jamais se ressembler, chaque épreuve traversée par notre bien courageuse héroïne nous amenant au bord du précipice. On croise les doigts pour qu'Ivy survive entière, du moins physiquement parce que vu tout ce qu'elle découvre, pas certaine qu'elle puisse en sortir psychologiquement indemne. Bref, on vit cette aventure menée tambour battant comme si on y était, tout en étant bien heureux de ne pas avoir à se mesurer à des reines impitoyables et des candidates sournoises, prêtes à tout pour obtenir le trône.

En plus de l'univers riche et sombre qui est pour moi le grand atout de la princesse sans visage, l'auteur joue à merveille sur les ombres, les faux-semblants où se cache une pointe de vérité, les mensonges dans lesquels il est facile de se perdre. le roman est ainsi enveloppé d'une aura de mystère nous poussant à être quelque peu paranoïaque et à nous questionner sur tout le monde et sur les véritables motifs derrière chaque action. Il faut dire que bien des personnages restent ambigus et énigmatiques, au point qu'il apparaît difficile de savoir devant le ou lesquels baisser sa garde. J'ai aimé la manière dont l'auteur appuie sur nos doutes et nos craintes pour nous tenir en haleine, tout en se montrant retors et sans pitié avec son héroïne.

Une héroïne qui va, petit à petit, s'approprier les codes de la course au trône sans pour autant renoncer à ce qu'elle est au fond d'elle-même, et encore moins à ses valeurs. Je l'ai trouvée certes parfois naïve, mais difficile d'imaginer la perversité et la cruauté des autres quand on en est soi-même dépourvu et qu'on a longtemps vécu isolé… Sans être cruelle comme les autres candidates et les reines en place, Ivy possède néanmoins une réelle force de caractère, qui lui permettra d'affronter l'horreur sans sombrer dans la folie. Il est en outre étonnant de constater qu'elle est la seule à porter un vrai masque en raison d'une malédiction, mais que c'est la seule qui montrera tout au long du roman son véritable visage !

En conclusion, empreint d'un humour macabre à l'image de personnages ambigus et cruels, voici un roman de fantasy young adult rythmé qui ravira les amateurs d'intrigues de cour et d'univers riches, complexes et implacables dans lequel les mensonges sont légion, les apparences dangereusement trompeuses, les trahisons monnaie courante et les faux-semblants une religion. Une plongée dans une course sans merci au pouvoir dans laquelle tous les coups sont permis, surtout les pires… Mais attention, avec Ariel Holzl, rien n'est gravé dans le marbre : notre princesse sans visage pourrait préférer jouer selon ses propres règles, et apporter sa part d'humanité dans un monde qui en aurait cruellement besoin. Quant à savoir, si cela suffira à gagner le trône, il vous faudra vous plonger dans la compétition !
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Bienvenue au royaume des Feys !
4 royaumes, 4 monarques, mais un siège vacant… Il manque une Reine. Un tournoi va alors être organisé par les trois reines restantes. 7 candidates, dont Ivy, fille du défunt Rois Gris.
Que la meilleure gagne ! Et que les plus faibles périssent.

Dévoré ce premier tome (c'est une duologie). Alors évidemment on y retrouve tous les codes du YA. Les chapitres courts, le rythme haletant comportant parfois quelques raccourcis fastoches, une héroïne jeune et pas douée mais dont le destin va l'amener bien haut, les gentils pauvres contre les méchants puissants…
Rien de nouveau sous le soleil, et La princesse sans visage ne révolutionne pas le genre.

Cependant j'ai aimé ma lecture. Pour plusieurs choses :
- le ton de l'auteur. Moins piquant que dans Belle de gris mais je l'ai entendu ce petit ton grinçant et moqueur parfois. J'aime toujours ces petits apartés ironiques.
- la qualité de la langue, comme toujours avec cet auteur. du vocabulaire, des phrases correctement tournées, pas d'oralisation excessive des dialogues, qui sont d'ailleurs conformes au rang des personnages.
- les références à Maître Shakespeare : tant King Lear, Midsummer night's dream ou Roméo et Juliette. J'adore cette intertextualité pertinente.
- la fin, percutante, que je n'ai pas devinée (enfin à moitié). Je suis curieuse de savoir où Ariel Holzl va nous mener désormais.
- La ribambelle de créatures, avec son faux glossaire à la fin : j'adore ces procédés.
- la brochette de pétasses fardées et de foldingues que j'ai adoré détester.
- le côté girl power qui est appréciable. Ici la puissance est féminine !
- la carte et les illustrations et la couverture de Germain Barthélémy; elles sont superbes et offrent au roman un écrin parfait.

Je ne dirais pas que c'est un roman inoubliable non plus, toutefois j'ai passé un fort bon moment de lecture, et je me suis dit pendant ma lecture que j'aurais bien aimé lire des romans comme ça quand j'étais ado… Quelle chance d'avoir des auteurs comme Ariel Holzl, qui aiment profondément le YA, ont gardé quelques parcelles d'enfance et de rêve en eux, et proposent des textes pleins d'imagination, de qualité et invitent au voyage, à la découverte et à l'évasion… !

La suite au printemps prochain :)
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Ivy vit depuis longtemps seule dans son manoir délabré. Fille naturelle d'un roi déchu, elle cache son visage derrière un masque car quiconque l'aperçoit, meurt. Puck vient alors la chercher. le trône d'automne est vacant et Ivy peut prétendre à la couronne. Mais face à elle, Ivy aura des concurrentes redoutables…

Ce premier tome de fantasy nous plonge dans un royaume d'une richesse surprenante. Ariel Holzl a imaginé tout un bestiaire (qui apparaît d'ailleurs en fin de roman) autour de la figure du « fey ». Ici les feys ne sont pas gentils et bienveillants. Ils sont tantôt cruels, tantôt dénués de tout scrupule. J'ai beaucoup aimé ce parti pris de la part de l'auteur. Il existe un autre monde derrière le voile dans lequel ces créatures sont tout simplement méchantes.

Ivy est un personnage qui fait d'ailleurs tache au milieu de ce monde dans lequel règnent la soif de pouvoir et de grandeur. Elle ressent de l'empathie et c'est là sa force. Si l'intrigue reste très classique, le personnage principal est intéressant car il semble (au moins dans ce premier tome) dénué de pouvoirs magiques, appelés « Art ».

L'univers reste sombre avec en toile de fond des intrigues politiques bien ficelées et complexes. le seul bémol pour moi reste peut-être la tonalité yound adult qui tient à l'âge de notre héroïne. Il y a parfois une narration qui fait penser aux contes de fée que l'on connaît et qui m'a un peu gênée mais rien de bien grave.

Avec ce premier tome, Ariel Holzl nous offre un univers sombre, riche et foisonnant qui laisse entrevoir une suite tout aussi passionnante.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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A 18 ans, Ivaly vit seule dans son manoir depuis la moitié de sa vie. Mais dans les royaumes immobiles, il faut quatre monarques pour que l'équilibre perdure alors qu'un trône est vacant depuis quelques années. Un concours est donc lancé pour trouver la prochaine reine et, contre toute attente, Ivaly va devoir y participer et affronter six autres prétendantes, prêtes à tout pour obtenir la couronne...
J'aime ce style de roman fantasy qui propose tout un univers imaginaire bien ficelé et Ariel Holzl a su créer tout un décors et des personnages vraiment intéressants.
Ivy est une jeune fille naïve qui n'a pas eu de contact avec le monde extérieur depuis bien longtemps mais qui va devoir très vite s'adapter pour survivre.
Manipulations, trahisons et rebondissements inattendues sont au programme et on ne s'ennuie pas une seule seconde.
J'ai apprécié y découvrir aussi les prémices d'une révolte qui gronde dans cette société si inégalitaire où les feys sont des êtres cruels qui se croient tout permis.
Les révélations finales permettent de clore un chapitre mais laissent le lecteur sur un cliffhanger qui me fait dire : vite, la suite !
Je remercie les éditions Slalom et NetGalley pour ce très chouette moment de lecture !
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L'histoire de ce roman se passe aux royaumes immobiles, 1 royaume par saison et un monarque éternel qui façonne le royaume et le maintien en vie. Après une guerre, le trône d'automne est vacant, Ivalie la dernière héritière du roi d'automne est alors emmenée au sacre des saisons avec d'autres participantes pour subir des épreuves.

J'aime beaucoup l'univers des royaumes, des fées et des rêveurs ( humains), c'est intéressant et on fait un saut dans chaque royaume mais j'aurai aimé en connaître encore plus, que l'univers soit plus détaillé.

Le personnage d'Ivalie est une jeune fille assez naïve, qui se laisse manipuler et auquel j'ai eu du mal à m'attacher, elle change d'avis régulièrement je trouve, manque de profondeur. Les personnages secondaires sont très intéressants mais peu présents.

Je lirai la suite mais j'espère que le personnage d'Ivalie va évoluer.
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Le monde des feys comprend 4 royaumes mais seulement 3 reines. Depuis la mort du roi gris le 4ieme trône est vacant, ce qui perturbe l'équilibre. Pour rétablir celui-ci les reines organisent un tournoi pour désigner une nouvelle reine. Chaque reine proposera 2 candidates mais Ivy fille illégitime du roi Gris vient mettre son grain de sel dans la compétition.
Le royaume des Feys qui nous est proposé est loin de celui de Disney, il est sombre, mesquin, plein de machination et de poignard n'attendant qu'un dos où se planter!
L'auteur a su créer un monde original et des personnages bien construits. Même si on voit arriver le dénouement de l'épreuve, il nous réserve quelques surprises que je n'avais absolument pas vu venir!

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Les royaumes immobiles sont dirigés par quatre monarques. Un trône étant vacant depuis un moment, une compétition est lancée. Ivy, victime d'une malédiction, a toujours vécu recluse. Elle va pourtant se retrouver candidate dans la course au pouvoir…

Intrigue 🖤🖤🖤
Personnages 🖤🖤🖤
Univers 🖤🖤🖤🖤
Final 🖤🖤🖤🖤
Ecriture 🖤🖤🖤🖤

-> Une intrigue plutôt classique
L'héroïne découvre qu'on lui a caché des informations la concernant. Alors commence une compétition avec plusieurs épreuves pour remporter le trône. Sans oublier des adversaires redoutables. Manigances, alliances, complots… tout ça est assez classique, je l'ai lu à de nombreuses reprises. Ici c'est très bien traité mais j'aurais aimé plus d'originalité. La dernière partie du roman prend une direction qui me plait et qui augurer de bonnes choses pour la suite…

-> Fey, Sidhe, Bogling et tous les autres
Malgré une intrigue classique, l'univers reste original et bien développé. Beaucoup de personnages, de créatures et de royaumes, mais pas de panique l'auteur rajoute une carte et un bestiaire à son livre ce qui est appréciable.

Ivy, l'héroïne, peut paraître naïve et effacée mais c'est aussi ce qui fait sa force. Elle progresse au fil des pages mais reste toujours elle-même au fond.
En revanche les personnages secondaires ne m'ont pas tous convaincue. Il faut dire qu'ils sont nombreux et donc pas assez développés en 400 pages.

L'univers n'est pas gentillet, au contraire il est parfois noir et cruel, quelques scènes sanglantes ponctuent le récit.

-> de jolis retournements
A plusieurs reprises j'ai été surprise, l'auteur ne va pas forcément vers la facilité. Sans oublier la fin qui donne envie de découvrir la suite, je n'avais vraiment rien vu venir.
J'ai trouvé quelques incohérences notamment sur la fin mais j'espère qu'elles auront une explication dans le prochain livre.

-> Un premier tome addictif
Les chapitres ne sont pas longs mais sont remplis d'action, on ne s'ennuie pas du tout dans ce roman. Malgré le côté classique de l'intrigue j'ai été plongée plutôt facilement dans les Royaumes Immobiles. L'écriture fluide est parfaitement adaptée au genre.

Une bonne lecture avec une intrigue assez classique mais un univers recherché et sombre…

#NetGalleyFrance
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D'ordinaire, je ne suis pas très friande des univers autour des Faes. J'avais commencé la fameuse trilogie du prince cruel et je ne suis pas allé au bout du tome 1 (mais je le reprendrais parce que je n'abandonne jamais !).

Ici, l'univers est très bien construit si bien qu'on a l'impression que tout coule de source. le personnage principal est catapulté dans une quête pour sa vie (et un peu pour son royaume) et pourtant on est loin d'un cliché.

Oui le personnage est naïf au début, et évolue rapidement mais c'est logique au vu de sa condition et de son éducation. Les défis qu'elles affrontent sont bien écrits et apporte un nouveau souffle au récit.

Les autres personnages qui gravitent sont tout aussi essentiels à l'histoire. Même si les reines se contente d'être des garces la plupart du temps quand même, on sent qu'il faudrait creuser un peu pour apprendre plus de choses.

Mon seul regret est que j'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur les différents peuples faes mais peut-être que ça sera le cas dans la suite.

En résumé c'est une bonne lecture. J'aimerais beaucoup découvrir le tome 2.
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Ce livre me tentait depuis que Ariel Holzl me l'avait teasé dans notre interview.
Je n'ai pas été déçue car j'ai beaucoup aimé ma lecture. Elle m'a plongé dans un univers incroyable, c'est un type d'univers que je n'ai pas l'habitude de lire mais celui-ci m'a emballé ! On va y découvrir plein de créatures, de mystères et quatre différents royaumes.
Ces royaumes représentent chacun une saison et j'ai trouvé que la manière dont ils sont décrit donne envie de les découvrir. À travers ces différents royaumes et souverains, on va découvrir de réelles intrigues politiques. Elles sont d'ailleurs très intéressantes.
Les épreuves, organisées pour trouver une souveraine au royaume d'automne, sont plus originales et intrigantes les unes que les autres. Par contre, j'ai trouvé que la première épreuve traîne bien trop longtemps par rapport aux autres...
Malgré ça, je vous conseille de lire ce livre, même si le tome 2 ne sortira qu'au printemps 2023, car la fin promet du lourd pour la suite.
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