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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai commencé ce tome avec quelques regrets, celui de suivre Tristabelle et non plus Merry. D'autant qu'on avait laissé Merry dans une situation difficile à la fin du tome un . Mais au final moi aussi je suis tombée sous le charme de l'ainé ! En plus de ses préparatifs pour le bal de la reine, on suit un jeune inspecteur qui la soupçonne de meurtres. C'est aussi l'occasion d'en apprendre plus sur ses origines et ses pouvoirs. Encore une fois on ne s'ennuie pas et de temps en temps on peut aussi suivre Merry, ce qui m'a fait très plaisir. J'adore toujours autant l'ambiance de Grisaille, ses huit familles un peu flippantes, ses créatures surnaturelles et Tristabelle, ce personnage si admirable ! J'ai hâte de plonger dans le tome 3, auprès de la dernière soeur.
Challenge Mauvais genres 2022
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Je me suis totalement laissée emporter par ce tome centré sur Tristabelle Carmine. À vrai dire, j'avais eu une véritable révélation avec la voix envoûtante d'Adélaïde Poulard dans le tome précédent sur Merryvère Carmine, mais Tristabelle ne m'a pas déçue. L'univers d'Ariel Holzl, teinté d'humour et d'ironie, a su me captiver, tout comme le décor fascinant de Grisaille.
Tristabelle, contrairement à sa soeur Merryvère, est débordante d'assurance et d'ambition. Même si elle peut paraître agaçante, son désir de briller et son machiavélisme assumé m'ont séduite. Elle est un personnage complexe, façonné par son passé douloureux. Les liens entre les soeurs Carmine sont tout sauf cordiaux, mais leur amour commun pour Dolorine les réunit.
Tristabelle est devenue ma préférée, avec son ambition délirante et son charme atypique. Ariel Holzl la décrit de manière attachante, dévoilant sa vulnérabilité derrière son masque. Son histoire est palpitante, entre quête de pouvoir et enquête policière. Ce tome est un véritable coup de coeur, une aventure captivante au coeur de l'univers singulier des soeurs Carmine. #LectureDuJour #SororitéSurnaturelle #TristabelleCarmine

Lien : https://www.instagram.com/re..
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Oh la la cette Tristabelle Carmines, quelle peste, quelle ignoble indifférente aux malheurs des autres et quelle insensibilité ! Mais bon sang que c'est bon de l'adorer un peu car tous ces défauts lui donne du corps (quoique des formes elle en est déjà fort pourvue) et un sacré caractère que j'ai adoré suivre dans ce tome 2 des soeurs Carmines.

Ariel Holzl sait nous dépeindre ses personnages avec brio. On aime les adorer ou les détester gentiment et même leurs pires travers nous font sourire. Il faut dire que ces trois soeurs sont bien particulières.
Après avoir fait la connaissance de Merry, la monte-en-l'air, ce tome nous propulse dans la vie tumultueuse et agitée de Tristabelle.
Noble jusqu'au bout des ongles, des yeux à damner un saint, froide et hautaine, elle est tout le contraire de ses soeurs. Ses préoccupations sont elles aussi loin d'être les mêmes. Triviales diriez-vous ?? Que nenni ! Assister au bal de la Reine est le summum dans la vie d'une jeune femme de Grisaille. Si vous voulez être vu, admiré et décroché la place convoitée, il faut faire preuve de doigté, d'audace et d'un soupçon de rouerie. Tout Tristabelle en somme.

C'est ainsi que ce tome 2 nous apporte de nombreux indices sur le passé des filles Carmines. Ou plutôt sur leur ascendant et géniteur. J'avoue (je sais je suis une boulette) ne pas avoir compris au départ le métier dont s'enorgueillissait leur mère. Une fois cette lacune comblée je comprends mieux leurs disparités de physiques et de caractères.

Les informations que l'auteur nous glisse entre deux portes laissent présager beaucoup ou du moins nous le laisser croire.

Chacune des soeurs a des particularités surprenantes.

Tristabelle a un coeur de pierre, elle ne ressent rien pour personne. Nous l'avions déjà aperçu dans le tome 1 à sa manière de traiter les autres avec hauteur et condescendance au point d'en être fortement irritante. Les premiers chapitres vont nous conforter dans cette image.

Autant Ariel Holzl a su instiller des touches d'humour acide et truculent comme sa pilule du non lendemain. Autant j'ai apprécié que Tristabelle ne soit pas l'élément principal de ce récit. Vous le verrez, elle ne rend pas indifférent. Pour moi ça a été comme une craie sur un tableau noir. Ses réactions, ses réflexions m'ont fait grincer des dents. Ah combien de fois n'ais- je pas eu l'envie forte et irrépressible de l'étrangler de mes propres mains. de secouer le roman jusqu'à ce qu'elle tombe de son piédestal. de lui coller des baffes. de ...

Enfin bref ... Vous avez compris.

Les moments passés avec son autre soeur ont été comme une oasis de douceur en plein désert d'insensibilité. Sa maladresse, sa timidité et ses grandes valeurs sont un baume après avoir suivi Tristabelle quelques pages.
Un petit bémol sinon dans cette lecture, il m'a manqué les pages du journal de Dolorine et Mr Nyx. Et je sais que je ne suis pas la seule à penser cela.

Pourtant, malgré cette peste insoutenable, j'ai adoré ma lecture.

Comment ne pas s'éclater quand vous vous sentez fébrile en lisant certains passages.

La plume de l'auteur est vraiment une pure merveille pour cela. Peu ou pas de temps morts. Par contre quelques morts ça oui.

Quelques émotions fortes ou plus douces aussi. Mais surtout, surtout cet humour corrosif. Car malgré son côté agaçant Tristabelle sous la plume d'Ariel a des côtés poétiques sanglants, tout à fait macabres et inconvenants mais totalement bien écrits.

Et lorsque j'ai refermé ce roman sur sa dernière page, enfin celle du tome 2 , puisque l'auteur, ce vil tentateur y a ajouté un avant-goût du tome 3.

Lorsque, donc, j'ai refermé ce roman j'étais estomaquée, complètement retournée et totalement attentive à la suite des aventures de nos trois Soeurs.

Tristabelle et sa complexité m'ont perdue à de nombreuses reprises. La détester ou non a été une question cruciale lors de ma lecture. Encore maintenant je me pose la question. Mais comme il semble y avoir une justice en ce bas monde de Grisaille j'ai ressenti pendant un instant un peu de la perversité de la belle en me réjouissant de cette fin.

En bref, Tristabelle a su m'énerver au plus haut point, Merrywere m'émouvoir, Dolorine rester ma préférée.

Il n'en ressort donc qu'une seule option.

JE SUIS FAN!!!

Fan de cette famille, de la plume d'Ariel Holzl découverte par hasard sur un coup de tête. Fan de son humour décapant. de son monde.

C'est un coup de coeur que cette série. Alors pour en profiter encore un peu je me replonge à nouveau dans le premier chapitre du tome 3 et vous dis "rejoignez moi donc à Grisaille vous ne le regretterez pas".
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Dans Belle de gris, ce sont cette fois les pas de l'aînée de la famille que nous allons suivre, et qui dit changement de soeur, dit changement de ton. Ce n'est pas peu dire, car avec la pétulante et cruelle Tristabelle, ça va valser!Vous allez suivre (quand elle est d'accord) cette tornade d'égocentrisme dans son plan machiavélique pour devenir la nouvelle suivante de la reine et elle nous traînera dans les ruelles les plus crasses de Grisaille comme dans les salons de bonnes famille. Mais son chemin semble semé d'assassinats inexpliqués... la carnassière Tristabelle aurait-elle un secret ? Ou serait-elle elle même la proie ?
Tout comme le premier tome de cette trilogie, Belle de Gris est une franche réussite. Avec un récit toujours aussi dynamique et pétillant, dans un univers qui gagne encore en cohérence à mesure qu'on l'explore, les aventures de Tristabelle sont même encore plus cocasse, drôles et mordantes. Car dès le départ le ton est donné : le narrateur ce fait littéralement viré car, du point de vu de la belle, il ne raconte pas les choses comme il faut. C'est Tristabelle qui reprend sobrement (nan, pas du tout) le discours et nous suivrons donc dans ce tome une intrigue à la première personne. Ce petit coup de génie narratif, en plus d'être très drôle, se révèle également un stratagème narratif parfait pour éloigner le lecteur de l'aînée quand elle nous l'ordonne, la laissant ainsi mener tranquillement ses entourloupettes de cours tandis que nous retrouvons avec plaisir Merryvère et ses amourettes.

Entre jeux de mots, jeux narratifs, humour mordant et toujours cette touche de burlesque Pratchettien, Ariel Holzl nous offre des moments de franche rigolade, mais aussi des temps forts bien plus sérieux et tout aussi bien écrits grâce à une plume subtile et toujours raffinée. Et quand toutes les pièces du puzzle se mettent en place, cela nous mène à un dénouement qui, quant à lui, se passe de commentaires : bien au-delà de la simple intrigue de cour dénuée de scrupules, il est d'une sobriété et d'une puissance formidables.

Un vrai grand plaisir lecture où l'on se délecte page après page de l'irrésistible méchanceté d'une héroïne haute en couleurs.
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J'avais adoré le premier tome, mais davantage pour l'univers que pour son personnage central, notre petite Merry. Grisaille et ses personnages loufoques m'ont ravi, tandis que Merry était totalement à contre-courant. Cependant, avec Tristabelle, le mot culpabilité n'existe pas, et c'est fascinant. J'ai toujours apprécié mon séjour à Grisaille, mais j'avoue que le passer dans la tête de cette femme au coeur de pierre, c'était bien plus sympa. J'ai adoré le dénouement de l'affaire, que ce soit son projet personnel mais aussi les révélations sur son père. Il me tarde d'aller à l'école avec Dolorine...
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Après un premier tome qui m'avait totalement charmé, est-ce que la suite est parvenu à me plaire ? Et bien oui, complétement.

Pourtant, la perspective de suivre Tristabelle Carmine me faisait un peu peur. Quelle erreur. Tristabelle Carmine est un personnage incroyable. Incroyablement méchante, égoïste, voire effrayante, certes, mais incroyable quand même. Il ressort de ce nouveau point de vue un humour toujours plus cruel et méchant qui m'a beaucoup plu.

Les personnages sont toujours aussi attachants, autant qu'ils peuvent être effrayants, lugubres, macabres. L'ambiance est toujours autant réussie. J'ai eu plaisir à suivre les péripéties de ce deuxième tome.

J'ai particulièrement aimé les révélations de ce tome, ainsi que l'émotion que parvient à faire naitre Ariel Holzl alors que rien ne nous y prépare, vu l'environnement dépeint ici et les personnages que l'on suit. Chapeau l'artiste / l'auteur.

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Dans ce deuxième tome, nous quittons notre malchanceuse préférée pour suivre les "aventures" de son impitoyable ainée, Tristabelle.

Bon, vu le personnage, une agaçante jeune première, froide comme une tombe, je n'étais pas franchement emballé. Pis notre apprentie cambrioleuse était bien mal partie à la fin du tome 1...

Et en fin de compte, Tristabelle, ce monstre d'égoïsme m'a également charmé: le personnage est vraiment très bien écrit et passionnant. Elle ne "change" pas pendant sa quête de son poste de dame de compagnie de la Reine: une prédatrice au sang froid qui fait parfaitement écho à Grisaille, la ville qui contient plus de cimetière que d'école ;)

j'ai dévoré ce court roman en quelques jours et je suis complètement fan des soeurs Carmines. le prochain tome concerne Dolorine, notre petite nécromancienne... Oui ça annonce du très bon!

Bref, une excellente trilogie! Rien à dire de plus ;)

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Dans la suite du premier volume, j'ai poursuivi avec plaisir la découverte de cette trilogie.

Belle de Gris est radicalement différent du premier volume. Certains éléments sont toujours là pour mon plus grand plaisir : Grisaille, et l'humour décapant. En revanche, on suit ici l'aînée de la fratrie, Tristabelle, qui n'a qu'une idée en tête : participer au bal des hauts pour postuler au poste de dame de compagnie de la Reine. Tristabelle est une sociopathe en puissance, elle n'a peur de rien, n'a pas de filtres, attention, car ça va bousculer !

Et c'est exactement ce qui se passe. Les répliques de Tristabelle sont vraiment très drôles, libératrices même (on a tous rêvé de sortir des trucs comme ça un jour, mais les règles de la vie en société nous l'interdisent, et parfois on se dit que c'est fort dommage). Et surtout, ce que réussite Ariel Holzl ici, c'est de rentrer dans sa tête. La narration se fait par Tristabelle, en mode "Je", et elle passe en fait tout le récit à dialoguer avec un interlocuteur imaginaire dans sa tête (le narrataire). C'est excellent, l'immersion dans l'esprit dérangé de cette fille est totale.

C'est à mon avis le tome le plus abouti, le plus violent des trois (dans l'humour noir qui atteint des sommets), et qui révèle aussi des surprises. Tristabelle a aussi réussi à me toucher, en dévoilant parfois de la fragilité.

En revanche, pour ne pas laisser les autres soeurs en reste, quelques chapitres leur sont dédiés, notamment Merryvère, et là bof, ça coupe un peu le récit d'autant que cela n'apporte pas grand chose. Mais c'est un détail dans ce tome que j'ai trouvé excellent. A mon sens le meilleur des trois.
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Retour à Grisaille du côté des Soeurs Carmines, d'Ariel Holzl ! On se retrouve aujourd'hui avec le deuxième tome des aventures de Tristabelle, Merrywère et Dolorine. Cette fois, c'est l'aînée des trois soeurs qui est aux commandes dans Belle de Gris et attention, ça déménage !

Sur le coup, en apprenant que Merry serait reléguée au second plan, j'avoue que j'ai un peu tiqué. J'avais beaucoup aimé la monte-en-l'air du Complot des corbeaux et j'avais très envie de connaître la suite de ses aventures. Et puis il faut bien dire que je me sentais très éloignée de Tristabelle et de son fichu caractère de femme fatale et narcissique. Au final, j'en suis toujours aussi loin, mais c'est justement pour ça que j'ai adoré ce roman : parce que l'aînée des Carmines me fait mourir de rire. Et me rappelle accessoirement ma frangine, mais ceci est une autre histoire !

On retrouve donc Tristabelle quelques temps après le dénouement du complot des corbeaux. Au détour d'un thé chez une amie, elle découvre que la Reine est à la recherche d'une nouvelle dame de compagnie et qu'elle compte bien la trouver au cours d'un grand bal donné à la Cour. Ni une ni deux, notre héroïne décide qu'elle y assistera et qu'elle obtiendra le poste, é-vi-dem-ment ! Mais encore faut-il avoir une invitation ! S'ensuit une série d'événements plus rocambolesques les uns que les autres, au cours desquels la belle devra non seulement dénicher le fameux sésame, la robe et les escarpins adéquats, mais aussi se débrouiller pour éliminer ses rivales.

Comment résister à Tristabelle ? Elle vous dirait que c'est impossible, et elle aurait bien raison. Jeune femme sûre d'elle à l'humour grinçant qui se manifeste par des remarques acerbes, elle possède un sens moral assez particulier. le commun des mortels dirait qu'elle en est totalement dépourvue mais ce serait une erreur. Véritable sociopathe, c'est un personnage extraordinaire et terriblement drôle. Je me suis régalée à la suivre dans les rues de Grisaille et encore plus à lui découvrir des failles insoupçonnées. On ne s'ennuie pas une seconde !

Avec Belle de gris, Ariel Holzl réussit l'incroyable pari de faire encore mieux qu'avec le complot des corbeaux. Un univers fascinant habilement mis en place dans le tome un et que l'on retrouve ici avec beaucoup de plaisir ; une histoire à la fois sombre et légère ; une héroïne désopilante que l'on adore détester... Toutes les conditions sont réunies pour débuter l'année avec une lecture 5 étoiles. Ne boudez pas votre plaisir et ne passez pas à côté de ce petit bijou !
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Je savais que Tristabelle était notre narratrice cette fois et vu que c'était mon personnage préféré (bien que les deux autres soeurs soient géniales aussi), je me disais donc que c'était couru d'avance. Et je ne m'étais pas trompée car c'est un vrai coup de coeur. Si, si !

Commençons par ma seule déception : point de journal de Dolorine ! L'auteur nous avait prévenu donc ce n'était pas une surprise et sachant que le troisième tome se concentre sur Dolorine ce n'est pas grave, mais du coup Mr Nyx m'a manqué même si on l'aperçoit bien sûr. Les incursions de Dolorine aussi m'ont manqué mais à vrai dire, être dans la tête de Tristabelle était tellement génial que cela n'entache en rien mon coup de coeur !

L'intrigue nous avait laissé avec un avenir incertain pour Merryvere et il faudra littéralement arracher les infos à Tristabelle pour en savoir plus sur sa soeur. Quant à notre héroïne du jour, elle fera tout pour assister au bal de la reine et cela ne sera pas sans quelques rebondissements plutôt... sanglants. J'ai beaucoup aimé que Tristabelle s'adresse directement au lecteur, comme si nous n'étions qu'une voix dans sa tête, cela permet plus de liberté dans l'écriture mais aussi de nous impliquer davantage.

Est-ce que j'ai aimé être dans le subconscient narcissique, froid, hautain, lapidaire et psychotique de Tristabelle ? J'ai a-do-ré ! Tristabelle, on a envie de lui ressembler pour toutes les libertés qu'elle s'octroie, un peu comme Sheldon de The Big Bang Theory : pas de conventions sociales, on dit ce qu'on pense et on envoie chier tout le monde avec charisme et assurance. D'un autre côté, lorsqu'on est doté d'un minimum de conscience, d'empathie et de compassion... c'est impossible de cautionner ses actions. Pourtant, notre Tristabelle est si attachante à sa façon. Bref, c'est mon idole, vous l'aurez remarqué !

On a beau être dans la jolie tête de Tristabelle, on va parfois suivre d'autres personnages, en particulier Merryvere qui est toujours aussi maladroite et attachante aussi. Ses aventures continuent à leur manière et ça m'a fait plaisir de pouvoir la suivre ainsi. On en apprend également plus sur la famille de nos trois soeurs car leur mère est revenue vivre avec elles, avec un nourrisson sur les bras. Cela nous permet de mieux comprendre Tristabelle. D'ailleurs, à un moment, on nous révèle ses origines et donc sa nature (que je cacherai ici). Je vous avoue avoir eu peur que l'auteur ne s'en serve comme excuse pour expliquer le comportement psychopathe de Tristabelle... mais non. Cela explique certaines choses, mais pas tout. Je loue vraiment son habilité, ses contre-pieds et ses rebondissements qui réussissent à être à la fois loufoques et cohérents.

Je ne peux pas parler de ce tome sans parler d'Eddie. Mais je ne peux pas trop vous en dire non plus sans spoiler. J'ai beaucoup aimé ce personnage, pour ce qu'il est et pour ce qu'il apporte à Tristabelle aussi. J'ai aimé son intégrité, sa répartie, son efficacité, sa naïveté aussi face aux actes et l'absence de culpabilité de Tristabelle. Je ne pensais pas que l'auteur irait sur le terrain sur lequel il s'est aventuré mais j'en ai été plus que ravie. Je n'en dis pas plus pour vous laisser la surprise.

Même si les chaque tome suit chacune des trois soeurs, les intrigues restent liées. Ainsi, ce qui est arrivé à Merryvere dans le premier livre continue de la poursuivre et d'atteindre sa famille dans le tome suivant. Et j'espère que ce qui arrive à Tristabelle ici sera également exploité dans le troisième et (snif) dernier tome. Ce lien est très appréciable mais par contre il vous oblige à lire les romans dans l'ordre (mais croyez moi c'est loin d'être une torture !)

La fin... que dire de la fin. J'ai failli pleurer. Et si ! Alors que l'espoir montait peu à peu au fil des pages, que Tristabelle évoluait et que je sentais l'entourloupe... bim tout s'écroule. Honnêtement, en commençant le roman, vu l'absence d'empathie de Tristabelle, je ne m'attendais pas à ressentir autant de sentiments. J'ai été agréablement surprise, même si la tristesse fait parie desdits sentiments...

En conclusion, ce roman est un coup de coeur. Ma lecture a été délicieusement décalée et mordante. J'ai adoré du début à la fin et j'aime encore plus Tristabelle qu'avant. Je vais presque pouvoir rejoindre sa longue liste de soupirants ! On est loin des clichés et loin des intrigues qui sont devinées au bout de deux pages. J'ai été surprise, j'ai rigolé, j'ai tremblé, j'ai donc presque pleuré et j'ai été surtout emportée à 200% dans cet univers et dans la tête de Tristabelle. Encore un livre que je n'ai pas lu, mais vécu à part entière. Et encore un auteur francophone que je pourrais suivre les yeux fermés dans ses prochaines aventures éditoriales (surtout qu'il m'a parlé d'un projet avec un cannibale !)

Mention spéciale aux extraits des futurs tomes qui se trouvent à la fin de chaque roman et qui donnent encore plus envie de lire la suite ! Et aussi pour les couvertures sublimes *__*
Lien : https://dryade-intersiderale..
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