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sur 3361 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Amorce de petit débat et clin d'oeil à Gwen21 qui est restée imperméable à "L'Odyssée" : la lecture enchanteresse (Circé... Nausicaa... Calypso...) de "L'Odyssée" d'HOMERE traduite par ce bon Victor Bérard m'apportera toujours cent-mille fois plus de bonheur qu'un ennième bouquin de Foenkinos, Nothomb, Angot, Legardinier, Khadra, etc. etc.... (sans présager de ce que nous lisons tous...) .

J'assume donc ici mon statut de Béotien définitif (ou d'insulaire de l'île d'Ithaque).
J'écouterais donc sagement à mon tour le "couseur de mots", ce "dérouleur de chants", l' "achik" ("amoureux") ou "rhapsode" ("interprête") immémorial - Cf. les beaux romans du kurdo-turc Yachar KEMAL : l'être aujourd'hui mystérieux que fut Homère, rhapsode ou aède...

M'assierai donc parmi la foule autour du type à la cithare, qui psalmodie ses chants épiques, sans discontinuer... Trois jours et trois nuit, s'il le faut ! On alimente le feu de brindilles pour tenir chaud à l'Aède.

"Aède" : celui qui savait faire chanter la langue.

Circé et ses "charmes", Nausicaa "aux bras blancs", Calypso "la bouclée" ne quittant plus sa grotte... où elle retient "prisonnier Ulysse" ("prison océane" d'avant la "prison aérienne" de la fée Viviane pour Merlin l'enchanteur...)

Je ne crois d'ailleurs pas à la notion (trop pratique et potentiellement mystificatrice) d' "auteur" mais bien plutôt à celle d'artiste. Artiste, oui, pratiquant un ART littéraire qui "devrait" être effectivement "pure exigence esthétique"...

"Ecrire beau" : pas à la portée du premier venu... et les étals de nos libraires et des grandes surfaces débordent actuellement "plutôt" de paralittérature que de belle et plaisante Littérature... La forêt de pacotille de la paralittérature (si extensive et toujours plus envahissante...) pourra un jour finir par cacher à nos sens anesthésiés et fatigués l'Arbre immémorial de la Littérature... A nous de veiller affectueusement sur ce bel Arbre : notre héritage d'humanité, bien sûr !

Amicalement à tous.
Lien : http://fleuvlitterature.cana..
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Je me suis lancée dans la lecture de L'Odyssée parce que mes deux enfants, dans leurs cursus respectifs, sont en train de l'étudier et que j'avais envie de participer à leurs conversations !
Et alors que je ne m'y attendais pas, j'ai été vraiment surprise et amusée.
Surprise par la construction narrative, Homère est terriblement moderne, il a su enchâsser des récits dans les récits, faire des retours en arrière, il y a des reprises, des anticipations. Quand je pense à la façon dont Chrétien de Troyes écrira quatre siècles plus tard… je suis scotchée…
Et amusée par l'absence de sagesse, le côté enfantin de ces hommes et ces Dieux. Calypso qui joue les vierges outragée parce qu'on lui vole son joujou, Ulysse, alors qu'elle l'emprisonne sans vergogne depuis sept années, Ulysse qui par orgueil (ou préjugé 😉) révèle au cyclope qu'il vient d'éborgner… euh… comme il n'y avait qu'un oeil, qu'il vient d'aveugler, son nom, ce qui évidemment lui vaudra la colère de Poséidon (c'est le papa du cyclope), les prétendants qui ont inventé le loft avant l'heure, un endroit où on ne paie rien, ou on vit à l'oeil en fainéantant dans la joie et l'allégresse et où on s'étonne ensuite d'être massacré par le légitime propriétaire des lieux… Parfois, je crois que certains élèves de grande section pourraient leur en apprendre à tous !
L'histoire commence alors qu'Ulysse a déjà vécu toutes ses périlleuses aventures, il est prisonnier chez la déesse Calypso. Il se morfond sur la plage, parce que seul et sans bateau il ne peut pas rentrer chez lui… enfin il se morfond, tout est relatif, le fait d'être prisonnier de Calypso ne l'empêche pas d'honorer la déesse, le soir, dans son lit !
Puis Homère nous entraîne sur l'île d'Ithaque, on découvre le désespoir de Télémaque, le fils d'Ulysse, face à la horde de prétendants qui vit nonchalamment chez lui, en pillant toutes ses richesses et ses réserves.
Il va prendre la mer, pour tenter d'avoir des nouvelles de son père. N'oublions pas que personne ne sait s'il est mort ou vivant. Il reviendra sur son ile natale après l'arrivée d'Ulysse.
Pendant ce temps Athéna fait les doux yeux à papa Zeus et obtient de lui la libération d'Ulysse. Calypso de mauvaise grâce lui indique comment il peut construire un radeau. Et le voilà sur les flots. Il arrive chez les Phaéciens et après leur avoir caché son identité (c'est un gars prudent Ulysse qui aime bien tester avant de se dévoiler), il dit qui il est et raconte ses péripéties : les Cicones, les Lotophages, les Cyclopes, Eole et la bourse pleine de vents, les géants cannibales, Circé, les enfers, les sirènes, Charybde et Scylla, l'île d'Héllios où la totalité des compagnons d'Ulysse mourront, de nouveau Charybde et Scylla et le naufrage d'Ulysse sur l'île de Calypso.
Puis les Phaéciens décident d'aider Ulysse, ils le couvrent de présents et le raccompagnent sur Ithaque. Là il commence par se cacher de tous sous les traits d'un vieux mendiant en haillons, il veut vérifier l'état d'esprit de ceux qu'il a quitté vingt ans plus tôt. Enfin (j'ai cru que ça n'arriverait jamais, tellement le teasing est intense à la fin), aidé de son fils Télémaque, du porcher et du bouvier, il massacre la totalité des prétendants. Et Athéna interviendra pour que les familles de ces hommes ne se vengent pas.
Pour terminer ce petit billet, je dirai que j'ai beaucoup aimé cette lecture, je craignais qu'elle soit difficile, ça n'a pas du tout été le cas, et je l'ai vraiment trouvée divertissante.
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Tèlémakhos averti par la déesse Athènè aux yeux clairs que son père est peut-être vivant part à sa recherche, abandonnant sa mère Pènélopéia aux voraces prétendants, et pendant que les anciens compagnons d'arme de son père lui racontent ses hauts faits lors de la guerre de Troie, celui-ci, captif de la divine Kalypsô la convainc de le laisser quitter son île sur un radeau mais Poseidaôn qui ébranle la terre se fâche et il échoue chez la vierge Nausikaa où il raconte comment furent décimés ses camarades chez le kyklôps dont l'éborgnement fâcha si fort son frère Poseidaôn, les géants, l'empoisonneuse Kirkè ne le laissant partir qu'à condition qu'il aie consulter l'âme du Thébain Teirésias dans l'Aidès auprès de l'implacable Perséphonéia, le chant des divines Seirènes, le monstre Skyllè aux six cous puis la fureur d'Hélios dont les boeufs avaient été sacrifiés.
Reste au retour à reprendre l'île d'Ithaque aux insolents prétendants .

Une construction moderne 'à tiroirs' du récit le rendant plus vivant, beaucoup de poésie dans la belle traduction de Charles-René-Marie Leconte de L'Isle par exemple pour décrire un lever de soleil:'Hèlios, quittant son beau lac, monta dans l'Ouranos d'airain, afin de porter la lumière aux immortels et aux hommes mortels sur la terre féconde.'

Mais ce qui m'a le plus profondément touché en pénétrant un mode de vie datant de 3000 ans, c'est la poignante fragilité de ce peuple soumis aux caprices des dieux, crainte ou confiance, espoirs, abandon.
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Après avoir lu des petits livres, puis de plus gros pour enfants sur la mythologie grecque, j'ai fini par avoir envie de lire la vraie Odyssée, celle écrite par Homère! En fait, aussitôt se pose la question de la version: il y en a tellement! J'ai acheté en livre de poche l'une des plus courantes, celle de Victor Bérard, tout simplement parce qu'en le feuilletant il me donnait l'envie de le lire.
L'Odyssée est d'une grande poésie, mais c'est aussi un vrai roman d'aventures: le voyage interminable d'Ulysse le confronte à des monstres, des ensorceleuses et des Dieux parfois hostiles qui le mettent à rude épreuve. Une fois enfin rentré à Ithaque, le récit prend les allures d'un film d'action bourré de meurtres et d'affrontements entre de gros costauds, avant que l'amour ne conclue le tout. Les ingrédients sont parfaits pour une grande épopée!

Ulysse lui-même n'est pas si blanc que ça: formé à la guerre, téméraire au point de mettre en danger son équipage qui, par son arrogance, se fera dévorer par le Cyclope, querelleur avec les prétendants de sa femme et ses servantes à elle parce qu'elles profitent de la nuit pour être volages, et enfin, mythomane. Il en raconte, des histoires, à ses sauveurs, pour ne pas donner sa véritable identité. Au point qu'on pourrait se demander si toute son odyssée n'est pas une véritable fumisterie, une fuite qu'il déguiserait puisque c'est par ses propres récits qu'on découvre ce long périple.
Il se trouve que le Magazine Littéraire consacre ce mois-ci un numéro à Homère que j'ai juste eu le temps de lire avant de finir les 50 dernières pages de l'Odyssée, et je vous conseille cette lecture si vous vous intéressez à Homère.

Quant à moi, Nausicaa, Polyphème, Carybde et Scylla, les Enfers et les Dieux Grecs me sont beaucoup plus proches et je ne m'y tromperai sûrement plus. En plus de ça, j'en ai aimé la lecture!

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Ulysse repart des rivages de Troie, et Homère crache le morceau un peu plus tard, dans l'Odyssée : en fait, ce n'est pas une ruse qui a fait entrer le cheval dans Troie, c'est une trahison comme on n'en a pas souvent fait : les grecs sont battus, leurs bateaux incendiés , ils devraient donc payer un tribut, or et argent,plomb et étain, richesses diverses, à leurs vainqueurs. Mais dans le bateau à la proue de cheval, au lieu des richesses dues, Ulysse cache les guerriers, au risque qu'une guerre de 10 ans théoriquement terminée ne rebondisse.
Les Troyens ne sont pas si naifs, ils leut faut un motif pour ouvrir leurs remparts. Homère se garde bien de l'avouer, mais ils sont victimes d'un grand complot pas à la gloire des grecs mycéciens. Or, justement, Homère va transformer cette imposture que même les pires mafiosis n'auraient pas osé entreprendre, pour justifier le siège, et louer la gloire des grecs. de vaincus ils sont vainqueurs , allez, on extermine , on brûle Troie, pas grave.
Et l'Odyssée doit être terriblement ardue, longue et pratiquement impossible , pour que le mythe du héros grec prenne consistance. Pourquoi ? de mauvaises langues disent que c'est pour justifier la colonisation grecque.

Ulysse ce héros baroudeur a un plan bien précis : rentrer à Ithaque auprès de sa petite femme chérie. Il est pressé de rentrer, et ses marins , n'en parlons pas , et de plus il doit les payer, ça commence à faire cher la journée en croisière .
Sur le 5 navires, 4 coulent, ce sont des hommes en moins et c'est rudement économique.
Pof, rencontre avec Circé. Elle a bien vu que les 22 marins accompagnant Ulysse étaient des porcs. Elle les transforme en ce qu'ils sont. Pendant ce temps, Ulysse se demande : « Qui suis je ? » et ce n'est pas un hasard s'il répond à Polyphéme : mon nom est personne. Il était resté, mine de rien , un an avec la magicienne aux yeux verts. Ensorcelé, il s'était perdu lui même.
Alors, ne nous racontons pas des histoires, Homère s'en est chargé ô combien. Après quelques aventures, lorsqu'une autre femme tombe amoureuse de lui, il vivra avec elle, Calypso, pendant 7 ans . Elle le prévient (généreusement)des rides de Pénelope, en 20 ans on prend un coup de vieux, lui dit elle, soucieuse avant tout de son bonheur.
N'empêche, et là Homère, tout occupé à tisser la gloire de son héros mythique vainqueur de tous les vents contraires, de toutes les trahisons, affirme : Pénélope , dans la douleur de savoir Ulysse loin d'elle ( mais bien entendu sans savoir qu'il vit avec une bombe depuis 7 ans) tisse le jour et détisse la nuit (une autre Penelope l'a imitée avec brio, faire le jour un travail et le défaire , ce qui fait qu'on peut croire, erreur grossière, qu'elle n'a rien fait ).
Alors, comment comprendre ce désir d'Ulysse de revenir dans ses pénates, d'autant qu'il avait eu le temps d'apprendre qu'Agamemnon s'était pris un rateau ( bon , sa femme au lit faisait des choses qu'il avait fait avec ses esclaves troyennes, mais c'étaient des esclaves, Chriseis et Briséis ,et lui c'est un homme, c'est pas pareil, et puis cette pute de Cassandre) ; sa femme avait attendu 10 ans , c'est long 10 ans, et on en prend des kilogs , des rides et des amants, en 10 ans …. Bing , le rateau.
Comment deux fois naufragé, seul, abandonné , Ulysse plait il tellement ? Aux femmes ?
Cette explication n'implique que moi : il me semble que son apparition, tout nu, devant Nausicaa, oui, il est tout nu, insiste Homère, et elle ne fuit pas, est la scène clé de l'Odyssée. Tous ses prétendants petits joueurs, à qui elle a dit non ne comprendront jamais l'avantage d'un Ulysse tout nu.
Elle, elle l'a vu.
Et Homère par le même coup ( !!! ) a rendu aux grecs leur passé glorieux ainsi que leur identité héroique, fidèle ( enfin, presque)et tellement sexy.
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"Je crache à la gueule de tout ce système. Quand je marche dans la rue, je ne portes pas d'emblème..." TRUST. Livre classique à recommander pour le plaisir pour toutes celles et ceux qui en ont envies. Sans amis, sans abonnés, j'arrive tout juste pas à faire mes 250 caractères. Amicalement.. André
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On ne va pas présenter Ulysse ?
Si justement, à nos jeunes qui entrent en littérature...
Les voix de Clotilde de Bayser de Michel Vuillermoz nous transportent dans cet univers, avec un fond sonore méditerranéen entre chaque chapitre.
Quoi de mieux que ces mots si porteurs de sens pour notre civilisation que ceux prononcés par ces héros mythiques, ces dieux omniprésents, ces monstres qui habitaient encore notre monde à l'époque . . .
C'est simplifié donc accessible, mais néanmoins d'une belle richesse linguistique. C'est en commençant avec ce genre de texte que l'on peut aborder les rivages heureux de la littérature classique.
Cerise sur le gâteau ; "L'écoute en classe de ce CD est autorisée par l'éditeur" : loués soient les dieux de l'Olympe ! A vous de jouer, pédagogues en tous genres, les jeunes en ont besoin !
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« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage », tu parles Charles (ou tu frimes Joachim) ! Parce que le voyage d'Ulysse c'est surtout, la souffrance et la peur, la mort et les pleurs. Avant de l'avoir lu dans son intégralité, on ne connait de l'Odyssée que quelques épisodes fameux, passés au patrimoine mondial de la culture. Pourtant ce « Roman » ne se réduit pas à ces quelques passages, c'est un texte d'une étonnante modernité narrative (flash-back, changement de narrateur, alternances de dialogues et de scènes épiques ...). L'histoire de ce(s) texte(s) se confond avec celle de l'Ecriture même. Si la littérature c'est la mémoire alors l'Odyssée est le plus grand des livres. C'est à la fois un roman d'aventure, un conte fantastique, de la poésie brute, une histoire d'amour, un incomparable témoignage historique sur la société grecque du 8ème siècle avant J-C ... C'est aussi peut-être un livre sur la réalité de l'Humanité. L'un de mes passages préférés est au chant XIII, lorsqu'Ulysse ne sachant encore qu'il est revenu à Ithaque et qui rencontre un jeune berger, lui raconte une histoire inventée pour ne pas être identifié, c'est alors qu'Athéna qui avait pris les traits du berger en question se dévoile à Ulysse en se moquant de lui en ces termes : « Quel fourbe, quel larron, quand ce serait un dieu, pourrait te surpasser en ruses de tout genre ! Pauvre éternel brodeur ! N'avoir faim que de ruses ! Tu rentres au pays et ne penses encore qu'aux contes de brigands, aux mensonges chers à ton coeur depuis l'enfance ... Trêve de ces histoires ! Nous sommes deux au jeu ... ».
Bien sûr, la traduction (ou plutôt l'interprétation) a une importance capitale pour ce genre de texte, pour ma part, j'ai lu la « version » de Victor Bérard * (1931 - en Livre de Poche) qui a tenté de garder le rythme d'origine, le rythme de l'oralité des aèdes à qui il était destiné.
En lisant l'Odyssée, je pouvais voir au loin et selon la météo, des nuages himalayens au-dessus des rivages bleu-sombre de l'Épire, avec, en fond sonore, le chant des cigales ; Et je pensais qu'au fond, ici-bas, pas plus que dans le coeur des hommes, peu de choses ont changé depuis vingt-huit siècles. Donc 5* pour l'éternité. Allez, Ya Sas.
P.S. : * A l'attention de l'équipe de Babélio ; Victor Bérard n'apparait pas en tant que traducteur dans la fiche Babélio de l'Odyssée, or je crois qu'il est l'un des plus importants traducteurs de l'oeuvre, même constat pour Philippe Jaccottet.
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Après l'Iliade, nous voici donc aux côtes d'Ulysse affrontant mille et uns dangers durant son retour vers sa belle Pénélope et son fils Télémaque, et le moins que l'on puisse dire c'est que son voyage n'est pas de tout repos voire pire que de voyager avec la SNCF un jour de grève.
Bien avant de donner son nom au bateau du Commandant Cousteau, Calypso, la Nymphe retient captif Ulysse sur son île.
Là s'en suit moult péripéties, le récit alternant en 24 chants les récits d'Ulysse, ceux de Télémaque et enfin la vengeance d'Ulysse.
Avalanche de Dieux et Déesses, coups bas et coups hauts, brave Ulysse qui va tomber de Charybde en Scylla (la classe de sortir cette expression !), Ulysse plait aux femmes, il refuse quand même l'immortalité afin de rejoindre sa famille, il se met à dos Poséidon, ce n'est pas rien, car il crève l'oeil du Cyclope Polyphème, c'est ballot en plus il n'en a qu'un, il est fou Afflelou il est fou, mais Ulysse un peu bravache, risque la vie de son équipage en se la jouant un peu vantarde : il harangue le cyclope et ce dernier arrache un bout de falaise et le balance sur le bateau d'Ulysse et de ses compagnons.
L'abondance d'aventures est géniale, beaucoup, beaucoup de personnages à retenir font que cette lecture est assez exigeante, mais au bout de votre lecture vous aurez lu de vos yeux lus :
Le cyclope, les sirènes, Éole, les Enfers, Tantale, les Enfers, Sysiphe, le cheval de Troie etc etc
Ravi d'avoir découvert tout ce panthéon, Harry Potter ? même pas peur !
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Re-lu à l'occasion d'un devoir de français de ma dernière fille...que voulez vous, j'ai toujours piqué leurs lectures de français à mes enfants, hahaha.
Blague à part, cette version allégée, prêtée par le collège, se lit facilement et c'est avec bonheur que j'ai rafraîchi ma mémoire. Je dois avouer que j'avais carrément oublié certains passages...
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