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EAN : 9782846190039
106 pages
La Longue-vue (30/11/-1)
3.5/5   39 notes
Résumé :
La Comédie humaine - Études de moeurs. Troisième livre, Scènes de la vie parisienne - Tome II. Dixième volume de l'édition Furne 1842. Extrait : Lorsque, entre onze heures et minuit, je rencontrais un ouvrier et sa femme revenant ensemble de l'Ambigu-Comique, je m'amusais à les suivre depuis le boulevard du Pont-aux-Choux jusqu'au boulevard Beaumarchais. Ces braves gens parlaient d'abord de la pièce qu'ils avaient vue?; de fil en aiguille, ils arrivaient à leurs aff... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Honoré de Balzac est surtout connu pour ses romans. Or, un examen rapide de sa production nous apprend que sur les à peu près 90 titres de la Comédie Humaine, une bonne cinquantaine sont des nouvelles. La nouvelle chez Balzac, ce serait tout un programme !…

Eh oui, car il y a manière et manière d'écrire des nouvelles. de nos jours, c'est peut-être davantage la nouvelle centrée sur une situation qui récolte la palme. On ne s'y appesantit guère sur les personnages mais la pirouette finale est souvent astucieuse. Cependant, il existe des tas d'autres angles d'attaque pour rédiger une nouvelle, notamment celui du portrait.

La nouvelle portrait, plus très en vogue à l'heure actuelle, est pourtant celle qui m'intéresse particulièrement, car elle a en commun avec le roman de se focaliser sur des personnages bien plus que sur des péripéties dont j'aurai tout oublié dans quelques jours. Qu'est-ce qui fait que j'aime des pièces de théâtre comme Cyrano ou Montserrat ? Là encore, le fait qu'elles nous dépeignent des personnages inoubliables.

Tout le monde ou presque connaît Cyrano, pourtant, qui se souvient précisément de la situation et des événements de la pièce ? Non, on ne retient que Cyrano. Et donc, j'affirme qu'il existe un espace vraiment digne d'intérêt pour ce registre dans l'exercice de la nouvelle.

Iouri Kazakov est un expert dans ce domaine ; Guy de Maupassant ne dédaignait pas, de temps en temps, de s'y adonner tandis que celui qui est considéré comme l'un des grands nouvellistes du XXème siècle, Raymond Carver, ne s'y employait guère.

Personnellement, je suis incapable de vous citer un personnage marquant dans toute l'oeuvre de Carver et c'est ce qui fait que je ne l'aime pas à 100 % alors même que je lui reconnais un incroyable talent dans cet exercice.

Ici, Balzac a su faire très court. En trois coups de pinceaux, il a su faire naître un personnage et a su nous le rendre intéressant. C'est un vieillard, c'est un aveugle, il joue de la clarinette dans les bals populaires et plutôt mal à la vérité. Il vit de ça pourtant. Étrange non ?

Qu'y a-t-il derrière ces yeux voilés ? Quels drames, quelles aventures, quels bonheurs ou quelles déconvenues passés ? Outre le grand talent De Balzac, qui n'est probablement pas ici à son degré extrême, il nous fait toucher du doigt le coeur de sa profession, du moins tel que lui l'entendait. Il nous l'explique très bien au tout début de la nouvelle.

Il nous confie son secret, l'art, la science éthologique de faire comprendre et de transmettre aux autres ce que fut la vie d'untel ou d'untel. C'était ça le talent De Balzac, voir en l'autre un sujet intéressant, enfiler pour un temps son costume et sa façon de penser et nous la restituer par écrit. Balzac, le grand éthologiste du genre humain. Ce n'est pas pour rien que son oeuvre s'appelle La Comédie Humaine.

On interprète souvent de travers ce titre général. Il s'oppose à la Divine Comédie de Dante. Comédie, chez Dante ne veut pas dire comique, elle veut simplement dire qu'elle est narrée en langue vernaculaire, c'est-à-dire proche du peuple, compréhensible par le plus grand nombre.

Et comme Balzac n'a rien à faire du divin et qu'il s'intéresse au peuple, dans son acception la plus large, c'est-à-dire du plus infect vagabond au représentant de la plus haute aristocratie, il y a comédie " humaine ". Oui, c'est cela La Comédie Humaine, c'est juste cela : « Je vais vous parler des gens, de tous types de gens, et dans la langue de tous. Je ferai parler le banquier juif Alsacien avec son accent à couper au couteau, je ferai parler la mégère ou le prince tels qu'ils s'expriment vraiment et non dans le but de faire du beau, littérairement parlant. »

Facino Cane, l'ange vénitien déchu a donc tout à fait sa place dans la galerie de portraits du gigantesque musée de l'homme qu'est la Comédie Humaine. Ni plus ni moins que Rastignac, le jeune homme de province aux dents longues, ni plus ni moins que Pierrette, la jeune fille exploitée par ses cousins, ni plus ni moins que le père Grandet, le vieil avare pathologique, ni plus ni moins qu'Esther, la sublime courtisane au coeur trop tendre, etc., etc.

Voici donc du bon Balzac, peut-être pas le top niveau d'après moi, mais déjà très sympathique à lire. En outre, de tout ceci comme du reste, gardez à l'esprit que ce n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Balzac, fait partie de ces auteurs, pour lesquels j'ai une affection viscérale ; c'est même certainement celui ou l'un de ceux qui me plaît et m'enchante le plus, de tous ceux qu'il m'a été donné de lire ; j'aime son écriture, simple et pourtant efficace, sa vision pessimiste du monde et de la société de son temps, ses personnages, ses histoires pleines d'émotions.
Et, même dans ses oeuvres qui pourraient sembler mineures, il a l'art de m'enchanter et il est bien rare qu'il ne me plaise pas et, dans Facino Cane, encore une fois, il m'a plut.
Cette courte nouvelle n'est peut-être pas ce que Balzac a fait de plus grand ; mais on y retrouve tout ce qui fait que j'aime tant cet auteur, à commencer par son art pour dépeindre de terribles tragédies méconnues, ces tragédies ordinaires, qui se déroulent dans l'indifférence collective et dévoilent tout ce qu'a de terrible la condition humaine.
J'y ai également trouvé ces personnages complexes, fouillés, tellement bien inscrits dans une réalité sociale, souvent rempli de défauts et pour lesquels on ne peut pourtant s'empêcher d'avoir de l'empathie, ces personnages humains, tellement humains.
En somme, si je ne devais dire qu'une chose, je dirais que cette courte nouvelle est une grande oeuvre.
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La Comédie humaine est une « cathédrale de papier » rassemblé notamment dans la collection la pléiade. Chacun des douze volumes constituant ce monument compte plus de 1000 pages dans une typographie très serrée. Mais à ce travail de géant il faut rajouter les oeuvres de jeunesse, le théâtre et la correspondance dans la seule partie correspondant aux lettres adressées à Eve Hanska (l'étrangère) représente près d'un quart de la comédie humaine ! le plus long roman est « Illusions perdues » 752 pages dans l'édition Albert Béguin sur papier bible. À l'autre extrémité, on trouve Facino Cane (15 pages) qui constitue l'une des nouvelles les plus courtes De Balzac. Ce texte a été écrit par Balzac en une nuit comme l'indique l'auteur lui-même dans une lettre adressée à Eve Hanska. Cette nouvelle est publiée pour la première fois le 17 mars 1836 dans la revue « La chronique de Paris » dont Balzac assure la direction depuis le mois de janvier de la même année. Cette nouvelle est d'abord classée dans les « Études philosophiques » où elle a toute sa place, puis Balzac change d'avis et l'intègre en 1844 dans les « Scènes de la vie parisienne ».

Cette nouvelle est bien connue des lecteurs De Balzac puisqu'elle est souvent citée en exemple dans les biographies pour illustrer le don de seconde vue que possède Balzac. Les deux premières pages pourraient être celles d'un roman beaucoup plus long, elles mettent en scène le narrateur âgé de 20 ans (Balzac lui-même) qui vivait à l'époque dans la rue de Lesdiguière : « L'amour de la science m'avait jeté dans une mansarde où je travaillais pendant la nuit, et je passais le jour dans une bibliothèque voisine, celle de Monsieur (1). Je vivais frugalement, j'avais accepté toutes les conditions de la vie monastique, si nécessaire aux travailleurs. Quand il faisait beau, à peine me promenais-je sur le boulevard Bourdon. »

Le passage le plus cité de Facino Cane est celui où Balzac explique à quel point il aimait observer les passants, s'amusait à les suivre et à deviner leur histoire et leur personnalité en captant quelques bribes de leur conversation : « En entendant ces gens, je pouvais épouser leur vie, je me sentais leurs guenilles sur le dos, je marchais les pieds dans leurs souliers percés ; leurs désirs, leurs besoins, tout passait dans mon âme, ou mon âme passait dans la leur… ». Balzac avait en effet la capacité de recomposer une vie, une personnalité après l'observation d'un détail, d'un costume, d'une attitude, d'une parole, d'une physionomie. Sa puissance d'imagination et son talent de visionnaire lui donnaient le génie « d'inventer le vrai » selon Albert Béguin.

Cette nouvelle met en scène très peu de personnages, essentiellement le narrateur et Facino Cane. Tous deux ont un don exceptionnel, celui de seconde vue pour le narrateur et le don de "flairer" l'or et d'en deviner la présence même à travers les murs pour le second. Facino Cane raconte sa vie au narrateur. C'est un ancien aristocrate qui a été jadis condamné pour avoir assassiné le mari de sa maîtresse. Il s'évade de prison emportant avec lui un fabuleux trésor dont l'éclat, symboliquement, lui fera perdre la vue. Il mène grand train à Paris, mais se fait escroquer par l'une de ses maîtresses et se retrouve à la rue, ruiné. C'est au cours du bal d'un mariage où il exerce ses maigres talents de musicien aveugle que le narrateur fait sa connaissance. Dans cette nouvelle Balzac fait cohabiter le luxe et la misère. le parallèle entre Facino Cane et Balzac est saisissant, l'auteur y exprime à nouveau sa thèse qui sous-tend la Comédie humaine selon laquelle la pensée détruit la vie. La puissance du désir réduit notre énergie vitale, un thème que l'on trouve développé dans « La Peaude chagrin » publié 5 ans auparavant.

À noter l'excellent article de Taka Kashiwagi publié dans l'année Balzacienne 1999 volume 2 page 567 « La poétique Balzacienne dans Facino cane » et qui nous fait découvrir des trésors cachés dans les intentions De Balzac.

(1) Balzac parle de la Bibliothèque de l'Arsenal situé non loin de la rue de Lesdiguière où Balzac a habité de 1819 à 1820. On appelait « Monsieur » le comte d'Artois Philippe de France, frère de Louis XVIII et futur Charles X.

— « Facino Cane », Honoré de Balzac, Tome 2 de l'oeuvre De Balzac édition Albert Béguin (1964) (page 859 à 874)
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Histoire sur la fièvre de l or et ses conséquences néfastes.
L or rend son personnage principal complètement fou,complètement accroc .
Complètement déraisonnable.
Cet or qu il voit est sa seule raison de vivre et de survivre.
Cet or qui lui a fait commettre des préjudices finira par le mener au désespoir.
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Quand un vieil Italien longtemps en prison propose un trésor, il faut le croire... qu'il s'appelle Abbé Faria ou Facino Cane comme ici. Oui, j'ai pensé à Monte-Cristo, même si le récit est antérieur et n'a rien à voir. Quoique...
Un vieux Vénitien aux allures de patricien, devenu aveugle, contraint de survivre en jouant de la musique dans des bals d'ouvriers, raconte son histoire, la volupté qui le conduit en prison, la soif de l'or qui cause la perte de sa vision. Il a un trésor caché et est prêt à l'offrir à celui qui l'écoute avec sympathie, sentiment dont il est privé depuis longtemps. Cet ancien jouisseur insouciant n'a pas la grandeur d'âme, la noblesse philosophique et spirituelle de Faria, mais il y a une mélancolie, et une peinture de Venise, rapide certes, mais plus évocatrice que dans Massimilo Doni, autre texte De Balzac où l'abondance de description convenue sur la cité des Doges n'avait pas d'originalité.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Je vivais frugalement, j’avais accepté toutes les conditions de la vie monastique, si nécessaire aux travailleurs. Quand il faisait beau, à peine me promenais-je sur le boulevard Bourdon. Une seule passion m’entraînait en dehors de mes habitudes studieuses ; mais n’était-ce pas encore de l’étude ? j’allais observer les mœurs du faubourg, ses habitants et leurs caractères. Aussi mal vêtu que les ouvriers, indifférent au décorum, je ne les mettais point en garde contre moi ; je pouvais me mêler à leurs groupes, les voir concluant leurs marchés, et se disputant à l’heure où ils quittent le travail. Chez moi l’observation était déjà devenue intuitive, elle pénétrait l’âme sans négliger le corps ; ou plutôt elle saisissait si bien les détails extérieurs, qu’elle allait sur-le-champ au delà ; elle me donnait la faculté de vivre de la vie de l’individu sur laquelle elle s’exerçait, en me permettant de me substituer à lui comme le derviche des Mille et une Nuits prenait le corps et l’âme des personnes sur lesquelles il prononçait certaines paroles.
Lorsque, entre onze heures et minuit, je rencontrais un ouvrier et sa femme revenant ensemble de l’Ambigu-Comique, je m’amusais à les suivre depuis le boulevard du Pont-aux-Choux jusqu’au boulevard Beaumarchais. Ces braves gens parlaient d’abord de la pièce qu’ils avaient vue ; de fil en aiguille, ils arrivaient à leurs affaires ; la mère tirait son enfant par la main, sans écouter ni ses plaintes ni ses demandes ; les deux époux comptaient l’argent qui leur serait payé le lendemain, ils le dépensaient de vingt manières différentes. C’était alors des détails de ménage, des doléances sur le prix excessif des pommes de terre, ou sur la longueur de l’hiver et le renchérissement des mottes, des représentations énergiques sur ce qui était dû au boulanger ; enfin des discussions qui s’envenimaient, et où chacun d’eux déployait son caractère en mots pittoresques. En entendant ces gens, je pouvais épouser leur vie, je me sentais leurs guenilles sur le dos, je marchais les pieds dans leurs souliers percés ; leurs désirs, leurs besoins, tout passait dans mon âme, ou mon âme passait dans la leur. C’était le rêve d’un homme éveillé. Je m’échauffais avec eux contre les chefs d’atelier qui les tyrannisaient, ou contre les mauvaises pratiques qui les faisaient revenir plusieurs fois sans les payer. Quitter ses habitudes, devenir un autre que soi par l’ivresse des facultés morales, et jouer ce jeu à volonté, telle était ma distraction. À quoi dois-je ce don ? Est-ce une seconde vue ? est-ce une de ces qualités dont l’abus mènerait à la folie ? Je n’ai jamais recherché les causes de cette puissance ; je la possède et m’en sers, voilà tout. Sachez seulement que, dès ce temps, j’avais décomposé les éléments de cette masse hétérogène nommée le peuple, que je l’avais analysée de manière à pouvoir évaluer ses qualités bonnes ou mauvaises. Je savais déjà de quelle utilité pourrait être ce faubourg, ce séminaire de révolutions qui renferme des héros, des inventeurs, des savants pratiques, des coquins, des scélérats, des vertus et des vices, tous comprimés par la misère, étouffés par la nécessité, noyés dans le vin, usés par les liqueurs fortes. Vous ne sauriez imaginer combien d’aventures perdues, combien de drames oubliés dans cette ville de douleur ! Combien d’horribles et belles choses ! L’imagination n’atteindra jamais au vrai qui s’y cache et que personne ne peut aller découvrir ; il faut descendre trop bas pour trouver ces admirables scènes ou tragiques ou comiques, chefs-d’œuvre enfantés par le hasard.
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Chez moi l'observation était déjà devenue intuitive, elle pénétrait l'âme sans négliger le corps ; ou plutôt elle saisissait si bien les détails extérieurs, qu'elle allait sur-le-champ au delà ; elle me donnait la faculté de vivre de la vie de l'individu sur laquelle elle s'exerçait, en me permettant de me substituer à lui comme le derviche des Mille et une Nuits prenait le corps et l'âme des personnes sur lesquelles il prononçait certaines paroles.
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En entendant ces gens, je pouvais épouser leur vie, je me sentais leurs guenilles sur le dos, je marchais les pieds dans leurs souliers percés ; leurs désirs, leurs besoins, tout passait dans mon âme, ou mon âme passait dans la leur.
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Je n'ai jamais rencontré de probité plus solide que celle de cet homme et de cette femme. Quand j'eus quitté le quartier, pendant cinq ans, la mère Vaillant est venue me souhaiter ma fête en m'apportant un bouquet et des oranges, elle qui n'avait jamais dix sous d'économie. La misère nous avait rapprochés. Je n'ai jamais pu lui donner autre chose que dix francs, souvent empruntés pour cette circonstance. Ceci peut expliquer ma promesse d'aller à la noce, je comptais me blottir dans la joie de ces pauvres gens.
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Que les fantaisies d'une femme influent ou non sur son enfant pendant qu'elle le porte ou quand elle le conçoit, il est certain que ma mère eut une passion pour l'or pendant sa grossesse. J'ai pour l'or une monomanie dont la satisfaction est si nécessaire à ma vie que, dans toutes les situations où je me suis trouvé, je n'ai jamais été sans or sur moi ; je manie constamment de l'or ; jeune, je portais toujours des bijoux et j'avais toujours sur moi deux ou trois cents ducats.
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Vidéo de Honoré de Balzac
Deuxième épisode de notre podcast avec Sylvain Tesson.
L'écrivain-voyageur, de passage à la librairie pour nous présenter son récit, Avec les fées, nous parle, au fil d'un entretien, des joies de l'écriture et des peines de la vie, mais aussi l'inverse, et de la façon dont elles se nourrissent l'une l'autre. Une conversation émaillée de conseils de lecture, de passages lus à haute voix et d'extraits de la rencontre qui a eu lieu à la librairie.
Voici les livres évoqués dans ce second épisode :
Avec les fées, de Sylvain Tesson (éd. des Équateurs) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23127390-avec-les-fees-sylvain-tesson-equateurs ;
Blanc, de Sylvain Tesson (éd. Gallimard) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/21310016-blanc-une-traversee-des-alpes-a-ski-sylvain-tesson-gallimard ;
Une vie à coucher dehors, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774064-une-vie-a-coucher-dehors-sylvain-tesson-folio ;
Sur les chemins noirs, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774075-sur-les-chemins-noirs-sylvain-tesson-folio ;
Le Lys dans la vallée, d'Honoré de Balzac (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/769377-le-lys-dans-la-vallee-honore-de-balzac-le-livre-de-poche.
Invité : Sylvain Tesson
Conseil de lecture de : Pauline le Meur, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
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