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Critique de Cyenn


Raphaël de Valentin est un bourgeois ruiné, qui fut jadis rêveur et naïf. On le rencontre dans une salle de jeu, où il perd sa dernière pièce. Lorsqu'il part, anéanti, le lecteur le suit dans les rues de Paris pour le voir entrer, l'air résigné à quelque sombre dessein, entrer dans un cabinet de curiosité. Dans le lieu règne une atmosphère étrange et fantastique, et l'accumulation d'objets rares et peu communs va laisser libre cours à l'imagination de Raphaël qui nous submerge durant quelques pages. de ce cabinet, Raphaël ressortira détenteur d'une peau de chagrin, talisman qui donne réalité à chacun de ses désirs en se nourrissant de sa vie. Comme le prévient l'antiquaire "Vouloir nous brûle et pouvoir nous détruit"...

Le livre est divisé en trois parties. Je dois avouer que j'ai trouvé la première assez fade et artificielle, mais dès que j'ai eu accès aux pensées de Raphaël et à sa psychologie, j'ai trouvé l'histoire autrement plus intéressante. On découvre le Paris de 1830 à travers les yeux d'un jeune homme ambitieux et romantique, plein d'espoir et de désir. Nous assistons à un aller-retour entre le présent et le passé : Raphaël nous raconte son histoire que nous écoutons avec curiosité par le biais des oreilles d'Emile, son ami à qui il confiera ses malheurs. Balzac nous livre une véritable étude psychologique : vaut-il mieux vivre longtemps ou vivre mieux ?
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