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Nicole Mozet (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070366590
377 pages
Gallimard (30/05/1975)
3.58/5   87 notes
Résumé :
Monseigneur, dit l'abbé de Grancour, tout est inutile, et nous aurons la douleur de voir mourir ce malheureux Tascheron en impie, il crachera sur le crucifix, il reniera tout, même l'enfer... Quand Tascheron doit-il être exécuté ? demanda l’évêque. Demain, jour de marché, répondit monsieur de Grancour. Messieurs, la religion ne saurait avoir le dessous, s'écria l’évêque. L’Église se trouve en des conjonctures difficiles. Nous sommes obligés à faire des miracles dans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Voici un roman De Balzac qui est rarement cité dans l'énumération de ses oeuvres majeures. Pourtant la trame m'en a semblé aussi complexe que peut l'être celle d'Illusion Perdues. Il en atteint la force. Ce livre a pour personnage principal Véronique Graslin, née Sauviat. A Limoges, ses parents mènent une vie d'avarice ; Ils sont pingres jusqu'au bout des ongles. Balzac nous apprend avec malice leur origine Auvergnate. Leur avarice trouve cependant une limite lorsqu'il s'agit du bien être de leurs fille à qui il ne manque rien. Les Sauviat élèvent leur fille dans la religion catholique la plus stricte, lui interdisant tout ce qui pourrait constituer un écart à une saine vie chrétienne. Ainsi couvée, Véronique grandit isolée du reste du monde et de la société limogeoise. A 18 ans environ, elle est autorisée à lire un classique de la littérature : Paul et Virginie. On imagine l'effet que produira ce roman sur son esprit prude. Cet évènement si anodin aura pourtant un rôle certain sur son avenir.
Grâce aux années d'économie de ses parents, elle est richement dotée et fait un mariage envié par tous les pères de la ville: un autre Auvergnat passant pour l'un des hommes les plus riches de la région. Elle conquiert ensuite petit à petit une place de choix dans la haute société bourgeoise de Limoges, s'éloignant ainsi des ses basses origines sociales.

C'est là que commence réellement le récit, et je ne gâcherai pas votre plaisir à vous le raconter. L'intérêt du roman tient tout entier dans le Destin de Véronique. Et une fois connu le dénouement, qu'il est intéressant de chercher à l'analyser. Car dans ce roman, plus que dans tout autre, Balzac veut donner au lecteur toutes les clefs pour comprendre cette vie si exceptionnelle. On prend conscience de toutes les forces et influences qui ont joué avec complexité dans la vie de Véronique pour aboutir à la fin de sa vie. Apparaît encore une fois le génie créateur De Balzac.

D'un point de vue littéraire, j'ai trouvé cela très fort. Comme Balzac le disait lui-même « Je ne croyais pas à la possibilité d'arriver à de tels effets en littérature. le curé de Village dépasse mes espérances ». On soupçonne bien quelques côtés obscurs dans la vie de Véronique, on se dit « Cette fois Balzac est un peu ringard, son intrigue est cousue de fil blanc », « j'ai tout compris à deux cents pages de la fin ». En réalité le lecteur est mené par le bout du nez à penser ce que Balzac a décidé, pour mieux nous surprendre bien sûr.

Ce roman est celui de l'emprise que la religion catholique pouvait avoir au 19ème siècle sur les habitants de province. Cela dit, comme toujours chez Balzac, comme chez tous les grands auteurs, les situations passées sont transposables au présent. A condition de changer quelques mots…
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J'ai été très sensible à ce court roman De Balzac qui pour une fois n'a pas pour motif essentiel la satire sociale (encore que tous les ressorts de l'avarice auvergnate y soit amplement détaillés).

Cela se passe d'abord à Limoges, dans le milieu de la bourgeoisie enrichie par la génération précédente composée d'âpres et sobres travailleurs. A ce milieu se mêlent quelques membres éminents du palais de justice, l'avocat général, le procureur, ainsi que plusieurs prêtres et prélats.

Des amitiés sincères se nouent : Balzac dans cette oeuvre semble avoir été touché par la grâce.

Un double meurtre est commis dont le motif est le vol. L'auteur a été surpris par le propriétaire du lieu et sa servante. Il est pris et condamné à mort, mais il a une complice qu'on devine appartenir à la haute société. L'enquête de police n'aboutit pas, bien que le prélat du lieu, l'archevêque de Limoges, soit fort bien informé puisque sa demeure surplombe la Vienne, idéalement située devant l'île où se donnaient rendez-vous les amants : "pourquoi fournir une seconde tête à la guillotine, cela sera-t-il d'une utilité quelconque ?", pense-t-il secrètement.

Il aurait été facile à Balzac, fidèle à sa tradition, de mettre en scène des notables se serrant les coudes pour préserver l'un des leurs. Rien de tel n'est insinué ici, chacun ayant à coeur de préserver ce qui peut l'être encore. Ce qui n'est pas absolument invraisemblable, tant il est vrai qu'une ou deux figures charismatiques peuvent infléchir notablement les mécanismes malins qui régissent souvent les collectivités humaines.

Personne ne parlera jamais, ni l'assassin fou d'amour pour sa belle et la protégeant rageusement jusqu'au bout, ni le prélat, ni le "curé de village", le père Bonnet, figure hautement spirituelle que l'auteur compare à Lammenais et qui lui aussi a tout deviné.

Seule la concernée pourra un jour révéler la vérité. le fera-t-elle ?

Voici un roman où pour une fois Balzac ne manifeste pas sa férocité habituelle envers les vices humains, et rend hommage aux vertus ; aucun personnage n'y est antipathique : on y trouve de simples mortels un peu avares, c'est vrai, mais excellents parents, des hommes de loi intègres, de fort belles figures d'ecclésiastiques inspirés par une haute spiritualité.

Ce roman traite principalement d'Amour et de Rédemption. L'acte criminel injugé sera racheté par une vie exemplaire et l'assainissement de toute une région déshéritée autour d'un village fictif, Montégnac, qu'on situe géographiquement, selon les indications de l'auteur, non loin Guéret.

J'ai vraiment beaucoup aimé "Le curé de village".
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C'est le second roman De Balzac que je lis sous influence.
Ma lecture d'Alain et de son Balzac m'a fait choisir pour démarrer deux romans peu connus. J'ai aimé le premier le médecin de campagne et aimé encore plus celui là.
L'ouverture du roman ne surprend pas, Balzac nous invite à Limoges et nous fait, comme à son habitude, visiter la ville.
Dans cette ville vit « un nommé Sauviat, marchand forain » il a construit sa fortune sur la récupération des métaux « Sauviat n'achetait aucun objet sans la certitude de pouvoir le revendre à cent pour cent de bénéfice ».
Il eut une fille Véronique et pour elle « Cet homme de plomb, de fer et de cuivre redevint un homme de sang, d'os et de chair », elle est élevée très chrétiennement et devient une belle jeune fille à la beauté un peu flétrie par une petite vérole. Seule réelle émotion dans la vie de Véronique : la lecture de Paul et Virginie qui l'enflamma.
Son père s'est juré de bien la marier et il porte son choix sur le banquier Graslin que convoitent toutes les mères de la ville.
Tout est donc pour le mieux
L'amour n'étant pas présent et l'enfant attendu ne venant pas Véronique Graslin cherche consolation dans les livres.
Elle fait la conquête de Limoges
Graslin est en paix il peut se consacré à sa fortune d'autant qu'après plusieurs années Véronique Graslin est enfin enceinte alors que la ville est secouée par un meurtre particulièrement sordide, un vieillard avare et riche fut

« assassiné, pendant une nuit noire, au milieu d'un carré de luzerne où il ajoutait sans doute quelques louis à un pot plein d'or. La servante, réveillée par la lutte, avait eu le courage de venir au secours du vieil avare, et le meurtrier s'était trouvé dans l'obligation de la tuer pour supprimer son témoignage »
L'ouvrier porcelainier Tascheron est arrêté et condamné à la guillotine. le produit du vol n'est pas retrouvé.
Je m'arrête ici car en dire plus serait vraiment criminel !

Le roman De Balzac qui illustre très bien la place de la religion et de l'Eglise est un chef-d'oeuvre de construction romanesque.
On pourrait croire qu'on lit un roman à la gloire de l'autorité et l'on s'aperçoit en cours de route que l'on a été berné et manipulé.
C'est un roman complexe que j'ai eu grand plaisir à lire même si je n'adhère pas à toutes les idées de l'auteur et si il y a comme dans bien des romans De Balzac quelques longueurs.
Balzac reprend ici les idées de Victor Hugo et démontre l'inutilité de la peine de mort pour ce jeune homme de 23 ans.
Un roman à découvrir
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Véronique nait jolie et fait la fierté de ses parents jusqu'à ce qu'elle ne soit atteinte par la petite vérole qui défigurera son visage. Devenue femme, son père, un riche commerçant projette des épousailles avec Pierre GRASLIN, un banquier limougeaud disgracieux et avare
qui sera ravi de la dot de l'épousée.
Cette union bancale mènera la femme délaissée dans une solitude que la religion et la charité parviendront à atténuer
La mort du banquier Graslin libérera Véronique. Elle quittera le monde pour se consacrer à une bourgade, Montégnac où avec l'aide d'un curé tolérant elle apportera des investissements pour moderniser et assainir le pays.

Qu'en penser ? Agréable lecture mais avec ce roman, Balzac termine le croquis de sa conception de la femme idéale : La belle du lys dans la vallée, Eugénie Grandet ou Véronique Graslin qui passera son veuvage avec un silice sont de la classe de l'Isabelle Archer d'Henry James. Abnégation, mortification, religion, chasteté... bref pratiquement des saintes vierges.
A côté de ses merveilles d'abnégation les autres femmes de la comédie humaines ont toutes un air de perversité (sauf peut-être Félicité des Touches)




PERSONNAGES

– BIANCHON : célèbre médecin de Paris (et le plus célèbre dans La Comédie humaine), venu constater l'état désespéré de Véronique.

– L'abbé BONNET : hypersensible et de faible constitution, mais animé de la plus grande et la plus clairvoyante énergie en matière de foi et de direction de conscience ; il ramènera Tascheron à la religion avant son exécution et sera le confesseur et le guide de Véronique. Convaincu du rôle social et politique de l'Eglise, il est l'artisan de la prospérité de Montégnac.

– CLOUSIER : ancien avocat, sans client par excès de moralité ; juge de paix à Montégnac.

– Catherine CURIEUX : ancienne maîtresse de Farrabesche et fille-mère, elle est partie se cacher à Paris pendant la captivité de son amant ; retrouvée par Véronique, elle peut revenir vivre aux côtés de Farrabesche et de son fils.

– DUTHEIL : grand vicaire à Limoges, puis évêque, archevêque et cardinal ; belle figure ecclésiastique, faite de piété, d'indépendance gallicane, de rigueur morale et d'intelligence ; protecteur de l'abbé Bonnet et ami de Véronique, dont il devine la faute.

– Jacques FARRABESCHE : « chauffeur » repenti qui, après des années de bagne, vit à l'écart dans la forêt de Montégnac ; repéré par Véronique qui revoit dans son destin malheureux l'image de son amant, il lui devra d'être rétabli dans ses droits civiques et de retrouver le bonheur privé auprès de la Curieux.

– L'abbé GABRIEL : secrétaire de l'évêque de Limoges, frère cadet d'Eugène de Rastignac (voir, en particulier, le Père Goriot) ; il symbolise le retour de l'aristocratie dans le haut clergé, au moment de la Restauration ; il est sacré évêque de Limoges vers la fin du roman.

– Grégoire GERARD : brillant polytechnicien qui, dégoûté de la carrière terne que lui offre l'administration des travaux publics, est invité par son parrain Grossetête à mettre en oeuvre les projets d'aménagement conçus par l'abbé Bonnet et Véronique Graslin.

– Vicomte de GRANDVILLE : fils du comte de Grandville (voir, en particulier, Une double famille et Splendeurs et misères des courtisanes) ; amoureux de Véronique, il est chargé, en tant que substitut, de diriger l'instruction contre Tascheron et s'attire, pour cette raison, la haine de celle qu'il aime, mais qui lui pardonne sur son lit de mort.

– Pierre GRASLIN : garçon de caisse, puis banquier de Limoges ; rendu inhumain par sa cupidité et son avarice, qui ruinent sa santé et en font un très piètre mari.

– Véronique GRASLIN : fille des Sauviat, douée d'une belle âme et d'un physique harmonieux, malgré la variole qui a marquée son visage pendant son adolescence ; incarne avec noblesse, comme la comtesse de Mortsauf du Lys dans la vallée, la femme mariée partagée entre l'amour et le devoir religieux.

– ROUBAUD : médecin de Montégnac, conduit à la foi par l'exemple de sa patiente Véronique.

– Jérôme-Baptiste SAUVIAT : ferrailleur auvergnat enrichi par les biens nationaux et par son travail acharné ; âpre au gain, mais honnête et pieux.

– Mme SAUVIAT : solide auvergnate, femme de devoir et de labeur ; se dévoue à sa fille Véronique, dont elle connaît et protège le secret.

– Denise TASCHERON : frère de Jean-François dont elle est très proche ; partie s'exiler en Amérique après le procès, elle en revient à la fin du roman, provoquant chez Véronique une commotion psychologique qui accélère son agonie ; grâce à l'entremise de cette dernière, elle épousera l'ingénieur Gérard et deviendra ainsi la tutrice de son neveu Francis.

Jean-François TASCHERON : jeune ouvrier que Véronique prend sous sa protection et dont elle fait son amant, sous couvert de protection charitable ; criminel et assassin par amour, il est condamné et exécuté.

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Le livre m'a frustré. Il me semble qu'il manque une vraie dynamique pour que le récit soit captivant et que Balzac est passé à côté de beaucoup de choses qui auraient pu être intéressantes.
A commencer par le titre : on a bien un village qui a un rôle important . Mais le curé qui y officie n'est qu'un comparse apparaissant occasionnellement. le vrai personnage principal est Véronique Sauviat épouse Graslin, qu'on va suivre de son adolescence à sa mort .
Quant à l'histoire , elle est composée de différents épisodes de la vie de Véronique. Chaque période commence de manière prometteuse mais s'essouffle vite car manquent les développements qu'on pouvait espérer.
Cà commence comme Eugénie Grandet par une jeune fille élevée par des parents prés de leurs sous jusqu'à l'arrivée du notaire Graslin le futur mari. Description du dit Graslin, du mariage arrangé, on attend des péripéties et rien ne se passe sinon que Graslin fait fortune facilement. Episode du drame judiciaire, arrivée du séduisant procureur , toujours rien jusqu'à la disparition du mari. Pour le malheur du lecteur, Véronique quitte Limoges pour son château à la campagne et nous avons droit à un véritable traité d'agronomie des plus ennuyeux . Arrivent des personnages pittoresques qui auraient pu relancer l'intrigue mais tout ce beau monde est d'une platitude mortelle.
Et le roman se terminera dans une sorte d édification religieuse béate ou tout le monde y va de sa larme et de son admiration à Véro qui n'en demandait pas tant .
Balzac avait pourtant matière à faire de son héroïne un personnage fort de femme entrepreneuse, catholique passionnée jusqu'au masochisme et à la lente autodestruction . Au lieu de çà , on se demande souvent ce que peuvent bien trouver prêtres, ex bagnards ou beaux gosses à cette enquiquineuse bonne femme, décrite qui plus est comme moche suite à une maladie .
Et c'est pareil dans son entourage , ses parents comme son mari n'offrent aucun intérêt , le sauvage Farrabesche va vite rentrer dans le rang, l'abbé de Rastignac aurait pu être un séduisant et ambigu personnage clé de l'histoire mais est réduit à une silhouette.
Chaque fois que quelque chose d'original ou de moins ordinaire se dessine, Balzac semble laisser tomber pour revenir aux ennuyeuses préoccupations de Véronique.
Seules pages que j'ai bien aimé : un passage du familier Docteur Biachon, un des plus récurent personnage de la Comédie Humaine, et l'évocation de la vie au bagne d'un ancien prisonnier racontant vie quotidienne et moeurs de la chiourme, et permettant ainsi de nous réveiller un peu .
A ce curé de village, on préfèrera sans peine celui, plus citadin , de Tours. Et nettement plus consistant et sympathique .




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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Dans la vie de toutes les femmes, il est un moment où elles comprennent leur destinée, où leur organisation jusque-là muette parle avec autorité ; ce n’est pas toujours un homme choisi par quelque regard involontaire et furtif qui réveille leur sixième sens endormi ; mais plus souvent peut-être un spectacle imprévu, l’aspect d’un site, une lecture, le coup d’oeil d’une pompe religieuse, un concert de parfums naturels, une délicieuse matinée voilée de ses fines vapeurs, une divine musique aux notes caressantes, enfin quelque mouvement inattendu dans l’âme ou dans le corps.
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Elle se jeta dans la lecture qui lui offrait des ressources infinies. Elle médita sur les livres, elle compara les méthodes, elle augmenta démesurément la portée de son intelligence et l’étendue de son instruction, elle ouvrit ainsi la porte de son âme à la Curiosité.
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Les supérieurs ne pardonnent jamais à leurs inférieurs de posséder les dehors de la grandeur.
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Jamais, ni l'ancien brocanteur forain, ni sa femme, ne parlèrent de leur fortune ; ils la cachaient comme un malfaiteur cache un crime, on les soupçonna longtemps de rogner les louis d'or et les écus. Quand mourut Champagnac, les Sauviat ne firent point d'inventaire, ils fouillèrent avec l'intelligence des rats tous les coins de sa maison, la laissèrent nue comme un cadavre, et vendirent eux- mêmes les chaudronneries dans leur boutique.
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Le génie a cela de beau qu'il ressemble à tout le monde et que personne ne lui ressemble.
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Vidéo de Honoré de Balzac
Deuxième épisode de notre podcast avec Sylvain Tesson.
L'écrivain-voyageur, de passage à la librairie pour nous présenter son récit, Avec les fées, nous parle, au fil d'un entretien, des joies de l'écriture et des peines de la vie, mais aussi l'inverse, et de la façon dont elles se nourrissent l'une l'autre. Une conversation émaillée de conseils de lecture, de passages lus à haute voix et d'extraits de la rencontre qui a eu lieu à la librairie.
Voici les livres évoqués dans ce second épisode :
Avec les fées, de Sylvain Tesson (éd. des Équateurs) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23127390-avec-les-fees-sylvain-tesson-equateurs ;
Blanc, de Sylvain Tesson (éd. Gallimard) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/21310016-blanc-une-traversee-des-alpes-a-ski-sylvain-tesson-gallimard ;
Une vie à coucher dehors, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774064-une-vie-a-coucher-dehors-sylvain-tesson-folio ;
Sur les chemins noirs, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774075-sur-les-chemins-noirs-sylvain-tesson-folio ;
Le Lys dans la vallée, d'Honoré de Balzac (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/769377-le-lys-dans-la-vallee-honore-de-balzac-le-livre-de-poche.
Invité : Sylvain Tesson
Conseil de lecture de : Pauline le Meur, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
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