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"Tout doucement
Sur la pointe du coeur tourner la page
Tout simplement
Faire notre histoire dans un monde différent." Bibi, Tout doucement.


Au temps où on se déplaçait à la vitesse d'un cheval au galop, chaque ville déterminait "son temps", selon le soleil." En 1880, la Nouvelle Orléans avait 23 mn de retard sur Bâton Rouge. En 1911, le monde reconnaissait le méridien de Greenwich, comme la norme du temps...
Mais, l'escargot n'allait pas plus vite...


"Tout ce qui doit durer est lent à croitre." Louis de Bonald.

En 1910, Herbert Casson écrivait que le téléphone imposait une nouvelle tournure d'esprit, l'humeur lambine et badine était balayée...
Avec le capitalisme, la standardisation et le taylorisation, la première pointeuse, nommée "Autocrate", allait signaler les traînards et les retardataires, et ...les mettre au pas!
Le papillon continuait à zigzaguer, de fleur en fleur...


Le christianisme soutient cette injonction de faire bon usage de chaque instant. Et même le Japon oublia le Shintoïsme, après 1868...
An 2000: livre de Cottrell et Layton " 175 façons de faire plus en moins de temps".


Devons nous lire en diagonale et faire l'amour en moins de 10 secondes (Oups, trop tard, c'est déjà fini?)
"Et là sur le papier, j'ai effacé mes fautes
Avec 2 fois rien, on peut aller très loin."
Au fur et à mesure". Liane Foly


Et voilà 2001, avec "Vive la lenteur" de l'écologiste Keibo Oiwa, le mouvement SLOW... On mit la paresse à la mode au Japon!


Slow food a promu le terroir, le travail artisanal, et le repas en famille (mais pas plus de 6/ pas 6 heures, 6 personnes!)
"A minuit, dans les "osterie" italiens, les couples se font toujours la cour, au dessus d'une assiette de jambon de Parme et de raviolis...frais."
Déjà en 1958, on nous prédisait des repas réchauffés au micro ondes, et d'alicaments sous formes de gélules. Heureusement, voici revenu "le temps des rires et des chants"...


J'ai pris mon temps pour lire ce livre, et j'ai bien fait!
"La lecture se doit d'être lente et le lecteur doit rester sous le charme d'une page, d'un paragraphe, d'une phrase même. " Milan Kundera.
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Je n'ai pas vraiment pris mon temps pour lire ce livre. Non par obligation de lire en vitesse, mais parce que j'avais le sentiment de lire plusieurs fois la même chose, le sentiment de confusion et d'évidence. Même si les chapitres sont bien séparés et définis par thèmes de la vie quotidienne, on en revient toujours un peu à la même chose. Comment faire « tout » plus lentement dans une société qui nous oblige le plus souvent à la vitesse ?
J'ai appris quelques différentes choses comme par exemple, le mouvement « slow food » qui a vu sa naissance en Italie. Ça ne m'étonne d'ailleurs pas. L'Italie est vraiment le pays où on peut prendre son temps. Personnellement, arrivé à presqu'à 60 ans, j'aime prendre mon temps, pour tout. J'ai la chance de pouvoir le faire dans beaucoup d'aspects de ma vie quotidienne. du moins pour le moment. Et je ne m'en prive pas.
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J'ai commencé la lecture avec une soif de savoir et un enthousiasme redoublé. Je ne connaissais pas Carl Honoré mais ce petit livre m'avait été recommandé par plusieurs personnes.

Très vite cependant j'ai réalisé que, loin d'un essai philosophique, loin d'un acte de 'pensée'; ce livre était en réalité construit de la manière suivante : chaque aspect de vie fait l'objet d'un chapitre : art / cuisine / ville / éducation / sexe / etc. Chaque chapitre est l'occasion de défendre des projets 'slow'. Les projets slow sont des projets ordinaires, rendus exceptionnels par le préfixe 'slow' qui est absolument partout dans le livre 'sloweat', 'slowholliday', 'slowcity', 'slowsex', 'slowsport'. On retrouve alors, loin d'un contenu philosophique, un aspect entrepreneurial qu'on qualifierait aujourd'hui de 'startupeur'.
Passons sur le fait qu'une bonne partie de ces 'slow[ajouter n'importe quel concept ici]' sont absolument hors de la portée du porte-monnaie moyen et que cet éloge est donc l'éloge d'une élite pouvant se permettre de prendre son temps loin de l'urgence nécessaire dans laquelle trempe un certain nombre de nos contemporains. Carl Honoré fait ici le choix de conforter sa position par l'intervention de nombreux témoignage de différentes personnes ayant approuvé tel ou tel slowconcept. le problème étant que ces personnes ont toujours le même profil : du trader qui fait prévaloir le fait qu'il n'a pas une seconde pour lui, mais qu'une séance de 'slowsport' est un 'must to do' avant de se rendre dans WallStreet, à des millionnaires qui paient une fortune pour méditer en silence pendant un week-end, du couple de new-yorkais surbooké qui ont découvert le plaisir du plat cuisiné par soi et qui se font la promesse de cuisiner au moins deux fois par semaine et d'éviter de manger devant la télé autant que possible, jusqu'à l'entrepreneur qui ré-invente le concept de vacance en faisant intervenir des calèches au lieu des voitures, bien trop rapide à son goût. Tout est superficiel et plus encore désincarné.
Le style d'écriture est, lui, dépersonnalisé : incroyablement brouillon, illisible par endroit, incompréhensible et ennuyeux (la traduction Française est particulièrement mauvaise, avec des fautes absurdes). L'écrivain peut parfois se montrer arrogant, critiquant sans cesse les hommes avec une 'queue de cheval' qui se livrent au tantrisme. Un psychanalyste y verrait sûrement un contenu intéressant. Plus encore Carl Honoré récupère certains concepts mais délaisse les fondateurs pour faire l'éloge (non pas de la lenteur) mais de l'élite ayant récupéré les codes. Il se montre particulièrement méprisant à bien des moments, sans que cela soit pour le moins constructif. Voici une poignée de sarcasme totalement gratuite et peu pertinentes récupérée sur 3 pages d'intervalles à peine, tout le contenu du livre est du même bois : "Ce mot d'ordre n'est pas une charte pour les paresseux ou les soixante-huitards attardés" ; "Holt et ses adeptes ne sont pas des extrémistes, ils ne souhaitent pas que leurs enfants étudient moins ou s'amusent toute la journée" ; " [Il parle d'élèves d'une école privée] Ils n'ont pas l'air particulièrement rebelles, certains ont les cheveux teints, mais aucun ne porte de tatouage visible ou de piercing au visage" (Carl Honoré). En prime l'auteur nous fait part de ses avis réactionnaires contre tout ce qui n'est pas 'tout beau tout lisse' ou issue des quartiers branchés de New-York ou de Londres.
Si la plupart de son bouquin est agaçant, mais pas franchement dangereux, ce n'est pas le cas de son chapitre sur la médecine : son peu de connaissance du monde de la médecine et le peu de recherche qu'il a effectué sur le sujet devient dangereux, l'auteur se lance alors dans de dangereux raccourcis, des affirmations sans fondement ou des à peu près qui mériteraient tout de même d'être précis.

Reconnaissons à Carl Honoré une place qui n'est franchement pas facile à tenir : critiquer notre mode de vie sans remettre le système en question. L'auteur se livre donc à des 'semi-critiques' sur le système (politique, économique, de santé) tout en nous rassurant sur le fait que les mouvements 'slow' ne sont pas 'contre le système' mais qu'au contraire cela va dans le sens de la mondialisation et du capitalisme. Nous voilà rassurés, nous qui avions presque vu percer une façon de nous démettre d'un système malade, mais non, "en traitant les gens et l'environnement comme des biens de valeur" (Carl Honoré), il est plaisant d'être un bien. Il apparaît que Carl Honoré n'est pas un mauvais bougre, mais son récit semble tout le long superficiel et hypocrite. Il nous offrira tout de même une pointe d'espoir, dans le fait qu'avoir écrit ce livre lui a permis de devenir quelqu'un d'autre : "Je me suis même entendu proposer ma place au client qui était derrière moi, parce qu'il avait moins d'articles" (Carl Honoré). Nous voilà infiniment rassuré.

En conclusion, je vous dirai ceci : ne perdez pas votre temps à lire 'Eloge de la lenteur'. Non pas qu'il nous faut suivre le rythme effréné qui nous est imposé, et il s'agit même de ralentir. Mais il faut également faire preuve de discernement afin d'accéder à des oeuvres qui, demeurant en sommeil, attendent qu'un oeil curieux s'y dépose afin de livrer toutes leurs richesses.
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J'ai pris mon temps pour lire ce livre... Ca tombe bien, non ?
Sérieusement,
Ce que j'ai aimé : le sujet, apprendre à ralentir, profiter des choses, se déconnecter du toujours plus, toujours plus vite...
Ce que j'ai moins aimé : le livre en lui-même (pas du tout agréable à lire, les pages ne sont pas aérées et ce n'est pas engageant à lire), certains passages trop longs, trop détaillés. J'avoue avoir sauté des paragraphes, surtout dans la 2ème partie du livre, sur les sujets notamment de l'économie, etc...
Ce qui m'a plus ou moins plu ; j'ai un avis mitigé quant au fait que l'auteur parle du ralentissement à échelle mondiale et donne des détails sur ce qui se passe à l'autre bout de la planète. Toutes les sociétés n'ont pas le même rapport à la vitesse, c'est certain, mais du coup, on ne se sent pas forcément concerné par certains exemples...
En tout cas, ce livre nous permet quand même d'avoir une bonne approche de ce phénomène de ralentissement... Il permet, à nous lecteurs, de nous poser au moins quelques instants et de se poser la question sur notre rapport avec la vitesse et le stress...
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Eloge de la lenteur est un plaisir car il prend complètement à rebours l'idéologie actuel où plus on est rapide et plus on est talentueux, efficace… En tournant les pages de ce livre, vous allez sentir votre coeur s'apaiser et reprendre un rythme détendu. Une telle lecture fait un bien fou.
La lecture de cet ouvrage a provoqué un cataclysme et m'a permis de restructurer ma vie.
Il est pour vous si vous ressentez que vous allez beaucoup trop vite et si vous avez besoin d'aide pour apprendre à vous apaiser et à retrouver du temps pour vous et ceux que vous aimez.
Pourquoi ne pas le savourer en vous installant dans un endroit tranquille? Ou bien dans un TGV, ce qui serait le comble!
Il est une vraie thérapie ...
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Quel ennui ! Pas le sujet qui devait se révéler passionnant ! Mais la manière de le traiter, à l'américaine, en citant les noms des soi-disants personnes de renom qui ont essayé les méthodes qu'il prône, tel avocat, tel publiciste, tel ... Je m'en serais bien passé. Je sais réfléchir par moi-même sans devoir jouer au mouton qui suit la masse. Car finalement, là est le message du livre, ralentissez votre vie car d'autres ont déjà osé le faire avant vous. Essayez les médecines parallèles car d'autres le font et ne sont pas des zozos. Etc etc etc. Vous aurez compris, il y a bien mieux sur le sujet à mon humble estime.
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L'auteur se rend compte qu'il est devenu l'esclave de sa montre, il est toujours pressé, il va trop vite. Il mène donc une enquête sur la lenteur et sur ceux qui la prônent, en expérimentant lui-même ce changement de mode de vie, dans différents domaines. Et ça lui change un peu la vie, au gars !
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La lenteur, tout le monde connaît ; c'est une plaie. On se trompe. C'est une mine d'or ou plutôt une fontaine de jouvence ou quelque chose du même style. Carl Honoré n'est pas seul dans sa quête de la bonne lenteur : cuisiniers, étudiants, enfants, couples, curieux, parisiens, italiens, professeurs, employeurs, employés ; japonais aussi pour dire.
Lien : http://zizi-mule-a-tresse.ov..
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Si vous faites partie de ces parents modèles qui n'hésitent pas à sacrifier à la « petite histoire avant de s'endormir », y mettent du temps et y prennent du plaisir; si vous préférez aller chercher le pain ou aller à une séance de cinéma à pied; si vous prenez deux heures pour préparer un vrai repas fait maison; si vous mettez un point d'honneur à ne pas simplement ingurgiter des aliments scotché devant la télévision mais plutôt les partageant en famille ou en compagnie d'amis bien choisis; si vous êtes adeptes de la sieste postprandial; si vos élans charnels ne se limitent pas à un petit coup bien fait; enfin si vous ne faites pas passer votre vie professionnelle avant votre vie personnelle, inutile d'ouvrir ce livre. Vous seriez déçu et surement même frustré.
En revanche, pour tous les autres, cet hymne à la tortue (face aux gesticulations effrénées du lièvre) est un devoir. On s'accorde tous à reconnaitre que nos sociétés occidentales ont évolué vers une précipitation inéluctable. J'aime assez prendre l'exemple d'une locomotive trainant cinq cent tonnes de wagons à sa suite lancée à toute allure sur les rails en forte pente de l'avenir (du progrès?). Pas facile de s'arrêter quand la machine est en route. Pas même de simplement freiner. Pourtant la logique et une vision juste des choses commande que cette frénésie nous mène à notre fin. Plus nous allons vite, moins nous avons de temps. Quel paradoxe! Vivre à toute allure dans un monde par définition limité ne peut être viable bien longtemps. Tout porte à croire que nous avons atteint nos limites, du moins celles imposées par notre planète. Chaque année nous utilisons un peu plus de ce qui nous est alloué (en principe deux hectares par personne dans un monde peuplé de sept milliards d'individus) : ainsi un américain typique a épuisé ses ressources début Septembre. Les quatre mois restants, il hypothèque gravement son avenir… ou grignote les richesses d'un autre.
Oui, mais comment ralentir? Emportés tous autant que nous sommes dans cette locomotive sans frein, sans foi ni loi, comment inverser la tendance? Carl Honoré dresse la liste des solutions personnelles pour en sortir. Ce n'est pas forcément hors de porté ni même très coûteux (même si le livre a visiblement été écrit par et pour une certaine élite sociale). On y apprend que l'on peut travailler moins, accéder à la méditation, à faire de la musculation lente (SuperSlow), utiliser le Tantrisme pour développer sa sexualité, devenir adepte du Slow Food (mouvement d'origine Italienne qui prône le retour à une meilleure approche de la nourriture, tout comme les Slow Citta où la place des piétons en ville est primordiale, ), se mettre au tricot (présenté comme l'activité à la mode aux Etats-Unis - l'essai a été écrit au début des années 2000, pour ma part je n'ai jamais entendu rien de tel), même la musique peut être jouée moins vite, histoire de mieux profiter de chaque note, de chaque respiration. Car le but est là : tout faire moins vite pour en retirer davantage de plaisir et combattre le stress inhérent à une vie à cent à l'heure en faisant coup double et préservant les ressources forcément limitées que peut nous offrir notre Terre.
Seulement, cet éloge de la lenteur pâtit de deux défauts majeurs. D'abord, Carl Honoré fait preuve de trop d'optimisme. Aligner les témoignages de bonne volonté fait ressembler notre société à un vaste Bisounoursland. Il n'y a qu'à regarder autour de soi : l'agriculture biologique représente moins de deux pour cent des exploitations (exploitation, justement, voilà encore un mot lourd de signification), les AMAP (du producteur au consommateur) restent négligeables, les fast-food ne désemplissent guère, le monde du travail est de plus en plus une jungle : pour qui a encore un boulot, il s'y accroche bec et ongles quitte à enfoncer son voisin. Les 35 heures ne sont qu'une vraie/fausse bonne idée. Faire en moins de temps tout autant de travail, cela ne revient-il pas à accélérer?
Du reste, cette volonté de ralentir n'occupe-t-elle pas un seul segment de nos sociétés : des bobos travaillant dans des secteurs qu'ils ont choisi et intéressant (journalisme, publicité, conseil) et qui veulent soudain donner un sens à leur vie. Car, depuis que le monde s'est emballé, aux balbutiements de la révolution industrielle à la fin du XVIIIème siècle, il n'a jamais manqué de minorités pour rejeter cette tendance à vouloir brûler les feux rouges. le mouvement des Luddites en Angleterre du XIXème luttant contre les machines, les avancées sociales du Front Populaire et, bien entendu, Mai 68. Tout cela a fait long feu. Ce que décrit l'auteur n'est-elle pas une simple mode? Presque 15 ans après sa parution, force est de constater que rien n'a vraiment changé et que, si l'on prend en compte les pays émergeants (Chine, Inde, Brésil), cela va en empirant (je viens d'apprendre que la majorité des installations coûteuses des derniers Jeux Olympiques tombaient déjà en ruine, si ce n'est pas l'éloge de la vitesse, ça - des coups d'épée dans l'eau).
Ensuite, si Honoré est trop un peu trop idéaliste, porté par la révélation qu'il a eue de ralentir dans sa propre vie, il n'en demeure pas moins qu'il ne va pas, n'ose pas aller, au bout des choses. D'abord, il prévient son lectorat : il ne va pas remettre en cause le système. Il semble s'excuser de commettre un crime de lèse-majesté face au progrès qui sous entend plus et encore plus. Son éloge de la lenteur me fait penser à un remède homéopathique. Juste un peu pour se donner bonne conscience mais pas trop quand même. Or le fondement viscéral de notre société libérale repose sur la vitesse. le temps c'est de l'argent depuis l'invention du crédit : on rémunère les minutes et les secondes, plus le travail. D'ailleurs, tout a foutu le camp depuis que l'on rétribue la durée du travail et non la production elle-même. Honoré prend bien soin de ne pas s'attaquer à la chose politique. Pourtant, le cumul des mandats n'est-il pas une forme de vitesse? Rien sur notre appétit débordant d'énergie induisant la pollution et le gaspillage. le plus grand responsable de toute cette agitation n'est autre que le sacro-saint P.I.B. Il ne prend l'économie qu'en valeur absolue, additionnant ce qui devrait se soustraite à ce qui fait la richesse d'un pays : pollution, gaspillage, accidents dû au travail, à la circulation, maladies, perte de la biodiversité, etc. Pas un seul mot sur cette institution qu'a pourtant rejeté le petit pays du Bhoutan, le remplaçant par le Bonheur National Brut (B.n.b), barème du niveau de vie plus holistique.
On aurait aimé, souhaité, espéré qu'il nous parle de nouvelles valeurs à substituer à la compétitivité. Un peu comme dans ces nouveaux jeux de société où le but n'est pas d'arriver premier mais de permettre au groupe tout entier de gagner. Je me souviens du témoignage d'un entraineur de football parti en Afrique dénicher de nouveaux talents. Dans un village reculé de la savane, il avait organisé une course à pied. Tous les gamins étaient parti dans tous les sens, revenant sur leurs pas, attendant leurs copains pour tous arriver ensemble sur la ligne d'arrivée. Eux n'étaient pas (encore) contaminés par cet esprit de concurrence et de rivalité qui sont le socle de nos sociétés élaborées. Faudra-t-il attendre que nos populations vieillissent tellement qu'on n'aura pas d'autre solution que finalement aller moins vite, par obligation, tout comme l'asphyxie de notre environnement nous poussera forcément à l'écologie. Mais est-ce bien souhaitable? A un âge avancé, ce n'est plus la décélération du train de vie mais le ralentissement des idées qui nous guette.
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Il y a une vraie richesse dans cet essai sur la lenteur. Beaucoup d'informations, des exemples, des statistiques, qui aident à la réflexion sur ce sujet ô (...)

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