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A court d'argent, Liese Campbell décide de quitter l'Angleterre pour l'Australie où elle devient agent immobilier pour le compte de son oncle.
Un jour, elle fait visiter des appartements à un riche fermier, Alexander. Sans trop savoir pourquoi ni comment, elle entame une liaison avec lui tout en se faisant payer. Peu à peu, Liese s'invente un passé sombre et sulfureux pour son nouveau et unique client. Lorsqu'elle s'aperçoit qu'Alexander ne semble pas considérer cette histoire comme un jeu, Lise est décidée à repartir pour l'Angleterre.
Alexander la convainc de passer un ultime week-end en sa compagnie, contre rémunération, dans sa propriété au milieu de nulle part.
Rien ne se passera comme prévu.
L'atmosphère se fait pesante. L'auteure installe ses protagonistes dans un jeu de domination à la fois érotique et psychologique.
Le doute s'installe peu à peu. Qui manipule qui est la grande question de ce roman.
Une lecture agréable pour une après-midi d'été, mais qui ne me laissera pas, je crois, un souvenir durable.




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Tout le roman joue sur l'angoisse de Liese qui se sent prise au piège par son amant, mais cette angoisse ne transparaît pas dans le texte. du coup on a du mal à prendre la jeune femme au sérieux. Et c'est la même chose pour l'érotisme annoncé en quatrième de couverture : malgré les nombreuses scènes de sexe évoquées, l'émotion ne passe pas.

Pourtant l'idée de départ était intéressante et je pense qu'en prenant un peu plus de temps pour développer son intrigue (peut-être en approfondissant les personnages, ou en explicitant ce qui provoque les premières inquiétudes de Liese) Chloé Hopper aurait pu écrire un super roman, aussi angoissant pour le lecteur que pour l'héroïne.
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« Tout avait commencé par une lettre qu'il avait adressée en avril à l'agence immobilière de mon oncle. Mon nom était écrit en lettres élégantes sur une épaisse enveloppe beige. Il avait toujours une manière un peu formelle de s'adresser à moi, comme si cet homme n'avait pas conscience de ses propres intentions. Il affectionnait particulièrement les attentions courtoises alors qu'elles me mettaient mal à l'aise. de fait, cette politesse n'était-elle pas une armure destinée à le protéger dans le combat qu'il m'engageait à livrer ? »

Le premier paragraphe du livre annonce la couleur, tout sera dans le non-dit, entre les lignes, dans l'imagination, dans les phobies, dans les sensations, dans les désirs, dans les peurs ancestrales enfouies, dans les élucubrations.

Liese travaille dans une agence immobilière à Melbourne. Afin de rembourser ses dettes, elle s'abandonne à des jeux érotiques rémunérés avec Alexander (et uniquement lui). Quand ce dernier lui propose de passer un week-end entier, et rémunéré, dans sa grande propriété au milieu du bush, le huis-clos commence.

Alexander vient d'une grande famille de propriétaires terriens désargentée. Il essaie de retrouver les lustres d'antan et se doit de se marier et d'avoir une grande progéniture. Que vient faire Liese dans cette histoire ? Vous pensez avoir la réponse ? Lisez et vous verrez que vous vous êtes trompés, non pas une fois, mais une dizaine de fois !

Dans ce huis-clos, seul le point de vue de Liese est pris en compte. Elle a donc le ‘beau' rôle. Mais qu'est ce qui est beau et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Pourquoi interpréter des petits gestes, si ce n'est pas rapport à ce qu'on croit ou voudrait croire. C'est une ferme isolée, l'atmosphère de la maison est étouffante. Alexander est distant mais reste maître du jeu. L'un et l'autre mentent pour se mettre en avant.

Des lettres sont envoyées à Alexander décrivant les moeurs dépravées de Lieses. Mais qui a envoyé ces lettres ? Lui (d'après elle) ? Elle (d'après lui) ?

Quel est le but ultime de ce week-end ? Un simple jeu de rôles ou beaucoup plus ? Pas de réponse, c'est au lecteur de décider, même le dénouement est sujet à interprétation.

Schizophrénie ? Paranoïa ? Perversité ? Tout un vocabulaire psychologique pour un excellent thriller car après avoir refermé le livre, on ne sait toujours pas qui est le bon et qui est le mauvais, ou plutôt qui est le plus pervers.

Pas le livre le plus amusant à livre, étouffant, narcissique, emberlificoté, mystérieux, mais ce refus de l'auteur de donner une réponse, une raison d'être à son livre, est interpellant.
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Un roman hitchcockien en huis-clos, un thriller étouffant et surprenant, le lecteur pense qu'il voit où veux en venir l'auteur mais non, finalement il va de surprise en surprise et ça le fait. Je voulais absolument savoir ce qui allait arriver à Liese, cette jeune femme qu'on a envie de sauver la fureur du psychopathe qui lui en fait voir de toutes les couleurs.

J'ai aimé le fait que cela commence doucement comme un roman classique et que cela monte en puissance au fur et à mesure pour finalement se transformer en thriller psychologique de haut vol.

Il y a quelque chose de déroutant car on est dans la tête des deux personnages principaux Liese et Alexander et on a bien du mal à comprendre et détecter ce qui est fantasmé de ce qui est vrai et l'auteur ne nous donne aucune clé, aucune solution et c'est donc au lecteur de se créer sa propre réalité.

L'écriture est fluide et précise tout en réussissant à nous rendre claustrophobe. Un mélange de plusieurs genres qui est réussi.

VERDICT

Amateurs de thriller psychologique, ce livre est pour vous. Un huis-clos oppressant à souhait.
Lien : https://lilacgrace.wordpress..
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Croulant sous les dettes, Liese se fait passer pour une prostituée auprès d'Alexander, un riche homme d'affaires. de plus en plus mal à l'aise avec sa double vie alors qu'il semble s'éprendre d'elle, Liese veut quitter l'Australie mais accepte néanmoins avant de partir de passer tout un week-end dans la grande propriété d'Alexander, au milieu de nulle part. Elle n'a aucune idée de ce qui l'attend
Chloé Hooper nous livre là un roman aussi sulfureux que psychologique. Une anglaise qui se livre à des jeux érotiques contre rémunération avec un riche Australien. Et s'enfonçant de plus en plus dans le mensonge vis à vis de cet homme. Forcément on s'attend à ce que tout cela finisse mal. Et la pression monte, l'anxiété aussi au fur et à mesure de notre lecture. Ce mélange suspens et sensualité n'altère pourtant en rien notre sens critique, et si on a peur du sort qui semble réservé à Liese, on garde aussi à l'esprit sa personnalité complexe. Et c'est ce cocktail qui donne tout son charme à ce polar psychologique fort bien mené.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Dans Fiançailles, tous les éléments de l'intrigue nous sont fournis par la narratrice. Elle est l'une des deux protagonistes d'un jeu à deux, pervers, sensuel et ... pas très clair. La question est de savoir si celle qui raconte est bien honnête et dit toute la vérité et si son "compagnon" est véritablement celui qu'elle décrit, inquiétant, ténébreux, dangereux (?). le thriller psychologique de Chloe Hooper, avec une maison de ferme pour décor, a des allures de roman gothique. A qui faire confiance ? Impossible de le savoir, même une fois lue la toute dernière ligne. Paranoïa, schizophrénie, folie ? de quoi souffre l'un et/ou l'autre des composantes de ce couple étrange dont les rapports tarifés n'empêchent pas les sentiments. le livre séduit et agace en même temps. Il est un peu trop délayé, il entretient le suspense avec un luxe de détails mais le dénouement est tout sauf satisfaisant. Ludique, d'accord, mais un peu empêtré dans son propre mystère.
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En librairie depuis le 12 septembre, "Fiançailles" est un roman de l'écrivaine australienne Chloé Hooper, également auteure de "Grand homme" et "Un vrai crime pour livre d'enfant".

Autrefois architecte à Londres où elle a accumulé un certain nombre de dettes, Liese Campbell vit à présent à Melbourne, travaillant pour son oncle agent immobilier.
Elle fait la rencontre d'Alexander Colquhoun, riche propriétaire terrien qui cherche un appartement.
Au fil de leurs rendez-vous, Liese et Alexander entament une liaison...rémunérée, l'occasion idéale pour Liese de rembourser ses dettes et quitter l'Australie.
Juste avant son départ, Alexander lui propose une coquette somme d'argent en échange d'un weekend passé avec lui dans sa ferme du bush.
Autant dire que Liese est loin de soupçonner ce qui l'attend...

Durant quatre mois, Liese et Alexander ont prétexté une recherche d'appartement pour se voir régulièrement et assouvir leurs fantasmes dans des appartements de location.
Et pour pimenter encore plus les choses, tous deux s'adonnent à un jeu de rôles façon "Pretty Woman", elle s'improvisant prostituée issue des bas fonds et lui, riche chevalier l'arrachant à une vie de misère.
A ce jeu-là, ils se révèlent plutôt mauvais acteurs. Liese n'ayant jamais versé dans la prostitution avant lui et Alexander affichant une curiosité timide, comme si il n'assumait pas vraiment leur relation.
La situation prend rapidement une autre tournure lorsque Liese le rejoint dans sa ferme.
Non seulement le décor se veut des plus austères et des plus glauques mais en plus, contrairement à Liese qui s'évertue à conserver son rôle, Alexander commence à se détacher du sien.
Il semblerait que, loin de la considérer comme une vulgaire prostituée, Alexander se soit réellement entiché d'elle et ait envie de la connaître. Au point de se montrer très intrusif et beaucoup plus sûr de lui, ce qui n'est pas vraiment du goût de Liese.

Et là on s'imagine déjà tomber dans un de ces thrillers au scénario vu et revu. Un huis-clos oppressant mettant en scène Liese séquestrée dans une ferme sinistre au milieu de nulle part par un psychopathe qui va lui en faire baver.
Il faut dire que tout vise à encourager le lecteur dans cette voie : l'ambiance malsaine dont est imprégné tout le roman, le comportement de plus en plus bizarre d'Alexander et une série de détails troublants qui s'accumulent.
Et pourtant...les choses ne vont pas se dérouler comme prévu. L'auteure affectionne vraisemblablement les twists et autres procédés censés embrouiller le lecteur.
Arrivée à la dernière page, je ne savais pas trop quoi penser et j'ai même relu les pages de fin pour m'assurer que je n'avais pas loupé quelques détails en passant.
Au final, les personnalités des deux héros demeurent insaisissables et je me demande encore où se trouvait la limite entre jeu et réalité, à supposer qu'il y en ait une...
De la façon dont je l'ai compris, tout ça m'a semblé trop tiré par les cheveux mais comme vous le voyez, je reste perplexe. Je ne me verrais donc pas vous recommander ou vous déconseiller ce roman.
Si un lecteur passe par ici, je serais curieuse de connaître sa version de l'histoire :)
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Ce livre est une vaste blague. J'ignore si les erreurs de syntaxe et de mise en page viennent de la traduction ou du format d'origine, mais on se demande comment il a pu être adapté. L'histoire n'a aucun sens, une perte de temps lamentable.

Les doutes de l'héroïne, à la limite du bipolaire, donnaient envie de l'abandonner dans le bush qu'elle fantasme tant et de la laisser errer pour l'éternité, ce qui aurait au moins donné une substance à sa névrose d'enfant gâté.

C'est de ma faute, je sais, je n'aurais pas dû poursuivre après le premier non sens, mais je voulais savoir la fin, j'espérais qu'il y aurait un soupçon de ce "thriller" qu'on nous promet dès la quatrième de couverture.

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Je n'ai pas aimé ce récit qui avait pourtant bien commencé. Les 2e et 3e parties s'enfoncent dans un genre mal défini: suspense? psychologique? réaliste? Est-ce le récit d'une folie? Si oui laquelle? Celle du personnage principal? Celle de son "kidnappeur"? En fait, on n'en sait pas plus à la fin du roman. Je n'ai que la sensation d'avoir perdu mon temps sans avoir apprécié le divertissement qui est toujours à la limite de provoquer du dégoût.
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Tout indique dans le nouveau roman de l'australienne Chloe Hooper qu'il ne faut pas se fier aux apparences. La jolie couverture trop sage, le titre qui suppose une romance, la quatrième de couverture qui annonce un roman « puissamment érotique ».

Fiançailles est en réalité un thriller psychologique implacable et efficace. Aucune goutte de sang, aucun cri dans la nuit, pourtant, un malaise grandissant qui ne m'a pas quitté durant ma lecture. L'atmosphère dégagée par ce manoir australien est étouffante, les personnages sont particulièrement agaçants et les retournements de situations bluffants. L'écriture est sobre et précise. Aucune fioriture dans la description de ces dérapages dont le lecteur se demande s'ils sont contrôlés.

Pour ma part, je n'ai pas ressenti l'érotisme acclamé par la critique. le malaise dominant, positivement, le reste. Franchir les limites et s'y perdre, nourrir ses illusions à coup de déni, se brûler à force de côtoyer les flammes... Chloe Hooper maîtrise son sujet et balade le lecteur jusqu'à la fin. En dire plus serait condamnable.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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