La Maison du magicien

Lucy, une jeune fille de condition très modeste, doit s'enfuir pour échapper aux coups de son père. Elle se retrouve par hasard embauchée comme bonne d'enfants chez le Dr Dee, magicien de la reine Elizabeth 1ère. Elle découvre peu à peu qu'avec son comparse, Mr Kelly, son employeur n'est pas tout à fait honnête mais qu'elle possède réellement, elle, le don de "double vue". Cela la conduira jusqu'à la cour de la reine et à ses intrigues...
Un roman ados dont je ressors avec un avis mitigé : j'ai apprécié le côté historique de cette histoire (Mary Hooper en fait souvent sa toile de fond) mais je regrette le fait que l'intrigue prenne autant de temps à se mettre en place.
Je lirai les 2 autres tomes de cette trilogie car je n'aime pas laisser une histoire en suspens mais j'avoue que j'ai préféré les autres livres de cette auteure.

Suite aux maltraitances de son père, Lucy fuit le domicile familial et se retrouve gouvernante des deux filles du Dr Dee, le magicien personnel de la reine Elisabeth.
Lorsqu'elle participe à une arnaque orchestrée par le Dr Dee et son associé (de vrais charlatans), Lucy se retrouve chargée d'une mission de la plus haute importance : sauver la reine.
Lucy compte profiter d'un moment où la reine reçoit ses sujets dans la salle d'audience du palais de Richmond pour l'approcher et la mettre en garde.
Sera-t-elle prise au sérieux malgré sa condition?

Ce roman m'aurait plus plu si j'avais la tranche d'âge ciblée par l'auteure. L'histoire et son développement m'ont paru trop simples, trop enfantins.
Le cadre historique est intéressant : le règne d'Elisabeth I, les recherches sur la pierre philosophale, les complots, ...

On sent que le personnage de Tomas, le bouffon sera plus développé par la suite. Ses échanges avec Lucy sont prometteurs.

Je ne pense pas que je continuerai cette trilogie cependant je la conseille pour des lecteurs âgés de 10 ans.

Comme c'est une époque qui me fascine, j'ai pioché ce petit roman très rapide à lire.
On plonge alors dans l'époque élisabethaine à la suite de Lucy, jeune fille pauvre embauchée à la suite d'un concours de circonstances chez le magicien de la Reine. Les personnages sont historiques, le cadre aussi et un glossaire nous aide à comprendre le vocabulaire "couleur locale" sans que cela pèse trop à la lecture.
C'est le premier tome donc l'auteure lance des pistes et présente le cadre mais de ce que j'en ai déjà lu, cela augure bien de la suite. Les protagonistes sont sympathiques ou bien mystérieux (comme Tom le Fou de la reine) et on lit avec beaucoup de plaisir.
A l'élément historique s'ajoute un élément fantastique que l'auteure ne développe pas et qui nous donne envie d'en lire plus.
Bref, une lecture extrêmement sympathique qui fait découvrir une époque peu connue.

A partir de 13-14 ans

Je me suis très vite prise dans cette histoire et j'ai découvert une époque que je ne connaissais pas. L'auteur parle de la magie qui était à la mode à l'époque mais avec parcimonie et expose les limites de celle-ci. C'est le premier tome d'une saga qui me donne envie de lire les autres livres.
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Petit roman se dévorant rapidement.
Une bonne atmosphère, une héroïne assez attachante.., bref une petite friandise pour les jeunes adolescentes adeptes d'enquêtes et de décors tourbillonnant d'éclats de soie et d'intrigues de cours.

Étant une fervente lectrice des romans de Mary Hooper (à qui l'on doit notamment plusieurs grandes oeuvres parues aux éditions des Grandes Personnes : "La Messagère de l'au-delà", "Waterloo Necropolis", "Velvet"), il n'était pas question pour moi de passer à côté de cette série pour la jeunesse. Et bien que le récit, sur toile de fond historique, se destine particulièrement aux 9-12 ans, le style de l'auteure et son talent de la narration peuvent tout à fait séduire des lectrices plus aguerries.

Petite gantière vivant dans la misère, Lucy incarne un personnage fort et déterminé, qui répond à l'appel de l'aventure et à l'espoir d'une meilleure fortune afin d'échapper à la tyrannie paternelle. Sans le sou, laissant derrière elle sa mère et sa chaumière tant aimées, l'héroïne ne possède désormais plus que pour seules ressources son courage et sa générosité, des qualités qui lui offriront un coup du sort extraordinaire : en sauvant une petite fille de la noyade, elle sera engagée au service du Dr Dee, magicien et conseiller de Sa Majesté Élizabeth Ire.

Lucy a une personnalité très attachante. Sa discrétion compense sa curiosité, son sens moral et son intelligence pallient sa méconnaissance des usages de la société. N'ayant pas son pareil pour surprendre conversations secrètes et conspirations contre la reine, la jeune fille se verra confier, à la fin de ce premier tome, le rôle d'espionne royale. Un changement de vie qui promet d'être intéressant…

L'ascension de Lucy est digne d'un conte de fées. Mary Hooper confère de surcroît une dimension fantastique à son roman en octroyant à son personnage principal le don de « double vue », la possibilité de voir les spectres et d'appréhender l'avenir à travers des rêves prémonitoires. Ces capacités hors du commun donnent lieu à de bonnes doses de suspense, savamment distillées tout au long des chapitres.

La fin du livre, en plus d'un glossaire qui définit certains termes de l'époque, contient une note de l'auteure sur les personnages, ainsi qu'un mode d'emploi pour confectionner des faisceaux de lavande comme Lucy. Si l'extrait du premier chapitre du second tome, "Espionne de sa Majesté", vous met l'eau à la bouche, lancez-vous sans hésiter dans la suite de cette trilogie !
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