AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'homme qui aimait trop les livres (91)

Il n'est pas rare d'entendre les collectionneurs tenir des propos qui feraient passer le mot "manie" pour un euphémisme. "Trop peu de gens semblent avoir conscience que les livres ont des sentiments propres, écrit le collectionneur anglais Eugene Field, auteur de -The Love Affairs of a Bibliomaniac- [Les histoires d'amour d'un bibliomane ] en 1896. Mais s'il y a bien une chose que je peux avancer avec conviction, c'est que mes livres me connaissent et m'aiment. Le matin, lorsque je me réveille, j'embrasse ma chambre du regard pour voir comment mes petits trésors se portent et tandis que je leur crie d'un air joyeux : "Bonjour à vous, chers amis !", ils trônent au-dessus de moi et se réjouissent que mon sommeil n'ait point été troublé " (p. 99)
Commenter  J’apprécie          20
Dans un salon comme celui-ci, il est évident que n'importe quel livre est sensuel. Je regardais des collectionneurs se régaler les yeux, les mains et les narines. (p. 38)
Commenter  J’apprécie          20
(...) ils errent eux aussi certainement dans les allées espérant être surpris, car tel rêve de tout chasseur de trésor-dans le cas présent, il s'agirait de tomber sur un livre dont la rareté, la beauté, l'histoire ou la provenance sont encore plus séduisantes que l'histoire imprimée sous sa couverture. (p. 38)
Commenter  J’apprécie          20
Lorsqu’on les tourne, les pages émettent un craquement étouffé, qui n’est pas sans rappeler le bruit d’un drapeau par un après-midi venteux, et elles dégagent une odeur sèche et boisée, une combinaison de moût et de suavité qui me rappelle les livres de mes grands-parents. J’associe toujours l’odeur d’un vieux livre à l’époque à laquelle il a été écrit, comme si son parfum émanait directement du décor dans lequel se déroule l’histoire.
Commenter  J’apprécie          20
la plupart des collectionneurs [de livres] sont des hommes, généralement de plus de 40 ans. Ce sont des universitaires, de vieux hippies ou des bibliophiles chanceux dont l'héritage leur brûle les poches.
Commenter  J’apprécie          10
[Sanders] estimait que Gilkey faisait partie de ceux qui volent par amour des livres. Voilà une motivation que je pouvais comprendre.
Commenter  J’apprécie          10
Winston Churchill, un collectionneur de livres qui, lui, les achetait, exprime très bien cette relation à l'objet : " Qu'allez-vous faire de tous vos livres ?" Voilà une question que l'on me pose souvent. "Les lires?" me suggère t-on avec flegme. Si vous ne lisez pas vos livres,il faut au moins que vous les teniez entre vos mains et, pour ainsi dire, que vous les caressiez. Regardez à l'intérieur. Laissez-les s'entrouvrir là où ils le désirent. Lisez la première phrase qui arrête votre œil. Puis passez à une autre. Embarquez pour un voyage fait de découvertes, allez sonder des mers inexplorées. Reposez-les sur l'étagère à deux mains. Disposez-les selon une organisation qui vous est propre afin que, si vous en ignorez le contenu,vous sachiez au moins où ils se trouvent.
Commenter  J’apprécie          10
Gilkey avait un rêve qu'il ne pouvait pas s'offrir, et tous ceux qui l'empêchaient de le réaliser, les libraires, méritaient d'être punis. Je me demandais ce que l'on pouvait ressentir lorsqu'on avait cette vision du monde, lorsqu'on estimait qu'une chose nous revenait de bon droit jusqu'à se convaincre que tous les moyens étaient bons pour l'obtenir.
Commenter  J’apprécie          10
Gilkey ne sortit de prison qu'en octobre 1999. Il se sentait trahi et attendait des compensations. C'est un cycle qu'il allait vivre à plusieurs reprises: être persuadé de rester intouchable, se faire arrêter, purger sa peine, être relâché avec le sentiment que tout lui est dû et un désir de revanche qui le conduit à recommencer. Après avoir passé autant de temps derrière les barreaux, il avait l'impression de courir après la montre.
Commenter  J’apprécie          10
En 1644, John Milton écrivit : " Les livres ne sont pas des objets inertes, mais portent en eux autant de vie que l'âme qui les a fait naître, en effet ils conservent, comme dans une fiole, la puissance et l'essence de l'intellect qui leur a donné le jour." (p 132)
Commenter  J’apprécie          10





    Lecteurs (608) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Dead or Alive ?

    Harlan Coben

    Alive (vivant)
    Dead (mort)

    20 questions
    1820 lecteurs ont répondu
    Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

    {* *}