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3,68

sur 1044 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
2004 : Hannah, Cate et Lissa sont amies, elles vivent en colocation à London Fields
2010 : Hannah bataille pour avoir un enfant, elle enchaîne les FIV. Lissa n'arrive pas à devenir une actrice connue et reconnue. Cate peine à sortir du post-partum et à assumer son nouveau rôle de mère.
1995 : Hannah, en concurrence scolaire avec Cate depuis longtemps, rencontre Lissa, blonde évanescente qui la sort de sa zone de confort.
2008-2009 : Hannah va se marier avec Nathan, qu'elle a rencontré grâce à Lissa. Cette dernière est témoin, au même titre que Cate, évidemment.

Les années s'enchaînent à ce rythme, non chronologique. Les expériences semblent éparpillées dans le temps, elles ne le sont pas tout à fait, évidemment, et les trois jeunes filles deviennent des femmes, qui atteindront chacune leurs propres ruptures, leurs points de non retour respectifs.

Les passages dans le passé (avant 2010) sont en italique, ce qui a fini par me gêner. Il me semble que cette typographie n'était vraiment pas nécessaire, vu les différences d'époques et de situations des héroïnes : nous pouvions tout à fait nous repérer sans l'italique...
Le style d'Anna Hope est fluide, agréable, mais pas toujours très entraînant, voire parfois un peu ennuyeux. Heureusement que les thèmes abordés m'intéressent fortement, sinon, j'aurai abandonné au bout d'une centaine de pages. A travers ses personnages attachants, ambivalents et très humains, Anna Hope explore de nombreux sujets : les rapports difficiles entre femmes (même amies) et entre parents et enfants, la difficulté des parcours FIV et son injustice rageante ; la difficulté d'être primipare, surtout pour les femmes ; la difficulté de percer dans le domaine artistique (comédie et peinture). Ces quatre grands champs ouvrent d'autres questions autour du statut des femmes, que ce soit dans la sphère intime ou professionnelle, dans les années 1990 puis 2000 et enfin, 2010.

Les trois femmes ont suscité mon intérêt et attiré mon attention car leurs parcours ont fait écho à mes propres expériences, chacune à leur façon : théâtre, grossesse, parentalité, et surtout, le temps qui passe et ne se rattrape pas. Au terme de l'histoire (2018), j'en retire une certaine satisfaction de ma situation personnelle, je le classerai donc allègrement dans la catégorie "feel-good". En revanche, je ne suis pas sûre d'en retenir grand chose et je crains que ce roman ne me laisse pas un souvenir impérissable...
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J'avais tellement aimé "le chagrin des vivants" que je me suis précipitée sur ce roman. Déçue. Déçue parce que les personnages sont fades et ce côté tout fini bien est trop rose. Alors, non je n'avais pas envie de larmes ou de drames insurmontables, mais il y a une marge avec cet happy end. Donc nous avons la belle Hannah qui cherche à avoir un enfant, Cate qui en a un mais ne sait pas comment s'en sortir avec et Lissa qui n'en veut pas. Amies d'enfance, elles vont se séparer... pour mieux se retrouver. L'écriture est agréable, mais leurs histoires ne m'ont pas touchée, c'est "papier glacé", il n'y a pas assez de "chair". Bref, lisez "le chagrin des vivants" qui prend aux tripes et laissez celui-ci de côté, enfin c'est mon avis.
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Une déception qui s'est marquée par la nécessité d'un important effort pour aller au bout.
Déception proportionnée à l'enthousiasme que j'avais ressenti à la lecture de le chagrin des vivants.
Le contexte des années 1990 à Londres m'avait paru intéressant.
Malheureusement les trois héroïnes, qui ne sont pas sans rappeler les trois femmes de l'opus précédent, n'en ont pas l'épaisseur.
Ces trois jeunes femmes mises en scène sont transparentes. Et cela constitue un obstacle certain pour prolonger la lecture avidement.
Leurs préoccupations sont particulièrement égoïstes et autocentrées. Je peux admettre que les auteures et autrices hyper-écrivent sur des portraits de femmes, mais disqualifier à ce point les figures masculines est tout à fait caricatural et en tout cas contraire à mes options de vie.
Quant à ces soi-disant amies, ah, leur amitié n'a rien de solide, ni constructif, ni profond. Car basée sur des envies, sur des petits mensonges, voire des jalousies et des trahisons.
Par ailleurs, les espèces d'intrigues qui lieraient les unes aux autres, mystères et suspenses, sont tout à fait ridicules et identifiables à plus de 500 miles.
Quant au contexte historique londonien des années 90, pas vu.
Dans un élan de gentillesse, je laisse deux étoiles.
Cela ne m'empêchera pas de lire La Salle de Bal. Il est concevable qu'une romancière ait un coup de mou.
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J'ai découvert Anna Hope lors d'une séance de promo de son premier livre "le chagrin des vivants" organisée chez l'éditeur Gallimard il y a quelques années et j'ai pu apprécier la maturité de l'auteur, la justesse de son écriture, portée par une traduction remarquable dans ce roman où elle brossait le portrait déchirant de trois femmes endeuillées au lendemain de la seconde Guerre Mondiale.
Son second roman "la salle de bal" traduisait une érudition historique sans faille et l'empathie avec laquelle les personnages étaient traités rendait leur histoire vraiment poignante.
C'est peut-être l'excellence de ces deux premiers romans qui m'a conduite à une telle déception pendant la lecture du troisième "nos espérances" , roman dans lequel Anna Hope trace le parcours de trois jeunes femmes dans l'Angleterre contemporaine. le style est particulièrement sommaire et l'histoire de ces trois filles sans grand intérêt.
Les temps forts du récit : un diner amical qui tourne au pugilat, une scène de séduction torride entre l'une des héroïnes et le mari d'une autre, les efforts pour avoir un bébé... quant ce ne sont pas les nuits blanches passés avec un petit qui aurait largement l'âge de dormir dans son petit lit sans perturber sa maman ...
Je dois dire que ces aventures d'une consternante banalité, ne m'ont vraiment pas passionnée et que je n'ai pas pu m'attacher à ces trois jeunes femmes qui ne m'ont pas paru tellement sympathiques ... et encore moins dégourdies...
J'ai quand même terminé le roman... après avoir failli à deux reprises arrêter ma lecture ...c'est tout dire !
Anna Hope avait habitué ses lecteurs à tellement mieux ! Espérons que son prochain roman explorera un sujet moins rebattu et présentera les femmes sous un jour moins médiocre.
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Voilà un roman que j'ai trouvé fade. J'avais lu et beaucoup apprècié les précédents romans de Anna Hope : "le chagrin des vivants" et " la salle de bal". Ici, mon enthousiasme à retrouver cette auteure est vite retombé. IL s'agit de trois amies qui n'ont pas accompli leurs rêves d'adolescence et que le quotidien à un peu changé.
Ce n'est pas une histoire qui transporte, on a peine à rentrer dedans, j'ai trouvé ce roman un peu ennuyeux.
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Chronique douce amère de la vie de 3 amies . Nostalgique, parfois un peu long, parfois ennuyeux, mais se laisse lire.
Déception après le magnifique "La salle de bal".
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Oui. Non. En fait je n'ai pas envie de trop m'y attarder. C'était mon premier Anna Hope, ça se boit comme du petit lait il faut bien l'avouer mais la finalité dans tout ça ? Oui le temps qui passe, l'inéluctabilité du temps qui passe et qui abîme les choses. La vie. Mais bon je n'ai pas l'impression d'avoir avancé entre le début de ma lecture et la fin. Je n'ai pas trouvé d'inspiration ou d'éléments de réflexion. Juste la vie de trois filles, leurs aléas. Voilà. Ça ne m'a rien apporté et en définitive c'est ce que j'attends d'un livre, quel qu'il soit : une émotion, une information, une leçon, une opinion et là... beaucoup de jolies phrases sur du vide. Je n'ai pas été sensible à sa plume.
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NOS ESPERANCESAnna Hope

24 juillet 2020bloglitterairedecalliopeModifier "NOS ESPERANCESAnna Hope—"
Nos espérances

« Elles aimeraient arrêter le temps -ici, maintenant, dans ce parc, dans cette splendide lumière d'après-midi….. Elles aimeraient s'enfouir ici, dans la beauté de ce doux après-midi du mois de mai. Elles habitent la plus belle maison au bord du plus beau parc dans le plus beau quartier de la plus belle ville de la planète. Elles ont encore la majeure partie de leur vie devant elles. Elles ont fait des erreurs, mais rien de fatal. Elles ne sont plus jeunes, mais ne se sentent pas vieilles. La vie est encore malléable et pleine de potentiel. L'entrée des chemins qu'elles n'ont pas empruntés ne s'est pas encore refermée.

Il leur reste du temps pour devenir celles qu'elles seront. »

Hannah, Lissa et Cate sont inséparables. Amies de longue date, elles ont tantôt partagé la même maison, se sont tantôt séparées mais elles se sont toujours retrouvées. le roman commence à Londres en 2004 pour finir en 2018. Entre temps, Anna Hope bouscule la chronologie en ménageant des retours en arrière sur la vie de ces trois jeunes femmes. Cate est orpheline de mère et se débat contre une tristesse qui l'empêche d'avancer. Hannah, qui voit son quotidien obsédé par un désir fou d'enfant, enchaîne les FIV sans succès. Et Lissa, pourtant promise à une brillante carrière, est une actrice en galère qui multiplie les petits boulots en attendant que son agent daigne lui proposer un rôle. Si elles ont démarré la vie, armées de belles espérances, celle-ci s'est donc chargée de les désenchanter. le temps qui passe, les désillusions, la mort qui rôde, un monde de plus en plus fragmenté et un sombre avenir pour la planète auront vite fait de transformer ces belles espérances en une inquiétude diffuse. Pourtant, toutes trois finiront par trouver leur équilibre, en dépit des chagrins conjugaux et des détours sinueux de la vie. Car de belles rencontres parsèment leur chemin, les menant sur la voie de l'activisme ou de la passion amoureuse, c'est selon… Et, malgré les rapports parfois tendus, voire conflictuels qu'elles entretiennent entre elles, c'est une belle amitié solide, fidèle, qui les unit . Ainsi, la dernière page se ferme sur un hymne à la vie où les filles d'Hannah et de Cate dansent, dansent, ivres de joie et d'espérance.

Une douce tristesse s'empare parfois des pages, mais qui ne dure jamais car la vie est là dont il faut savoir se saisir à pleines dents, car le temps passe et tôt ou tard la mort viendra. C'est avec délicatesse et élégance qu'Anna Hope aborde des thèmes qui demeurent universels.



» La fille d'Hannah prend la fille de Cate par la main et elles tournent, tournent, tournent encore et les femmes les regardent, saisies par leur grâce gauche, l'assurance de leurs petits corps dans l'espace, emplies d'une joie qui est proche- qui pourrait, de fait, être aussi – de la douleur. Et les fillettes continuent à virevolter en riant – contentes d'être libres de l'attention de leurs mères, de la couverture pesante de leurs mères, du besoin que leurs mères ont d'elles, du fil décousu de la conversation en montagnes russes de ces femmes -, étourdies de mouvement, leurs mains hermétiquement jointes, elles tournent, tournent encore, en cet instant de tourbillon doré, grisées, ivres de joie. »
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Après la salle de bal que j'avais adoré, j'étais heureuse de retrouver Anna Hope et ses jolis personnages féminins.
Malheureusement, au fil des pages, la déception pointe son nez. Personnages caricaturaux de femmes qui s'égarent, de tromperies, de descriptions ennuyantes de sites touristiques,...
Bref, un roman loupé pour moi, dommage !
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