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Alessandro Vitti (Illustrateur)Kev Walker (Illustrateur)Riccardo Burchielli (Illustrateur)
EAN : 9780785166580
144 pages
MARVEL - US (24/09/2013)
4/5   1 notes
Résumé :
The history of Arcade is revealed! How did the former punch line become the sadistic scene stealer that now torments Marvel's teen heroes? Find out in this shocking behind-the-scenes story! Plus: what are X-23's secrets? What is Darkhawk's big reveal? Secrets explode, alliances shatter, and Apex - the mean girl you love to hate - makes her move, as the next chapter of the Arena's deadly game begins!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Avengers Arena - Volume 1: Kill or Die (Marvel Now) (épisodes 1 à 6) qu'il faut avoir lu avant. L'histoire se termine dans Avengers Arena Volume 3: Boss Level (Marvel Now) (épisodes 13 à 18). Ce tome contient les épisodes 7 à 12, initialement parus en 2013, écrits par Dennis Hopeless, dessiné et encré par Alessandro Vitti (épisode 7), dessinés par Kev Walker et encré par Jason Gorder (épisodes 8, 9, 12), dessinés et encrés par Ricardo Burchielli (épisodes 10 & 11). La mise en couleurs a été réalisée par Rain Beredo (épisode 7) et Jean-François Beaulieu (épisodes 8 à 12). Enfin les couvertures ont été réalisées par Dave Johnson pour les épisodes 7 à 10 et 12, et par Mike del Mundo pour l'épisode 11. L'intégralité de cette série a été regroupée dans Avengers Arena: The Complete Collection (épisodes 1 à 18).

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Épisode 7 - Il y a quelques années de cela, dans sa propriété, Arcade donnait une immense réception pour son anniversaire (29 ans). Comme à son habitude, il avait demandé à son assistante féminie (en l'occurrence Miss Coriander), de l'assassiner à une ou deux reprises, en guise de cadeau d'anniversaire. Il s'était attribué le rôle d'animateur, débitant des blagues à faible teneur en humour, se faisant railler par différents invités, à commencer par un groupe de supercriminels comprenant Constrictor (Frank Payne). Miss Conriander avait fini par l'avoir au lance-flammes.

Pour ce septième épisode, Dennis Hopeless propose un petit interlude, avant de passer à la deuxième phase des affrontements sur l'Île du Meurtre (Murder Island). L'enjeu est de légitimer Arcade dans ses actions, en lui donnant un peu d'épaisseur. Il apparaît toujours comme un bouffon vaniteux, malgré un passage dépressif. le lecteur ne ressort pas entièrement convaincu par cette tentative de lui donner une personnalité basée sur une forme de folie. Il reste un individu pathétique, sans envergure, avec une forme de mesquinerie détestable. Finalement, c'est Miss Coriander et Constrictor qui gagnent en épaisseur. Allessandro Vitti réalise des dessins satisfaisants, descriptifs et réalistes comme il est d'usage dans un comics de superhéros, avec un usage plus appuyé des encrages épais et des aplats de noir pendant les scènes d'affrontements, pour leur donner plus de poids. Il gère très bien les plans rapprochés et les gros plans sur les personnages, pour s'économiser sur les décors, tout en prenant soin de les installer en début de chaque scène. le lecteur ressort de cet épisode avec l'impression que le scénariste a rempli une obligation, sans beaucoup d'originalité ni de conviction. À la rigueur, il peut avoir un jugement un peu plus positif, s'il estime que l'enjeu dudit épisode était de présenter Miss Coriander (personnage dont c'est la première apparition). 3 étoiles.

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Épisodes 8 à 12 - Retour au combat pour la survie sur Murder Island : X-23 (avec encore toute sa barre d'énergie, c'est-à-dire ne souffrant d'aucune blessure) se tient devant les restes du robot Sentinel de Juston Seyfert, déjà en train d'imaginer comment le combat a dû se dérouler. Elle découvre que juste à côté d'une articulation, il y a une cheminée naturelle qui permet de descendre sous terre et qu'il y a une odeur de beurre de cacahuète qui flotte dans l'air. Elle retrouve Juston Seyfert, sérieusement blessé, et en train de bricoler sur sa Sentinel pour la réparer. Ailleurs dans une partie désertique du même quadrant (le 2), Cullen Bloodstone est en train de panser une plaie de Nara (une atlantéenne), pendant qu'Aiden (Anachronism) se morigène d'avoir décapité une autre des participants. Un peu plus loin, Nico Minoru, Cammi (Cammille Benally) et Chase Stein observent la scène et décident de rejoindre ce groupe. Dans la partie enneigée du quadrant 1, Apex (Katy Bashir) court pour s'éloigner, suivie de près par Death Locket (Becca Ryker) qui exige des explications. Apex chute dans la neige et Becca a du mal à croire ce qu'elle voit lorsqu'elle se relève.

Toujours autant conscient de la nature dérivative de la série (mélange de Battle Royal et de Hunger Games, mais en moins dur et moins violent), le lecteur attaque le deuxième acte en sachant que ça va saigner. En effet le premier acte/tome se terminait sur la décapitation brutale d'un adolescent par un autre, sans espoir de retour. Arcade se félicitait de cet acte décisif qui marquait le début de la vraie bataille pour la survie. L'horizon d'attente du lecteur comprend donc d'autres affrontements, et d'autres morts, au vu de cette promesse. Il se doute bien que le scénariste ne peut pas tuer les personnages les plus connus (pas X-23 par exemple), et que c'est pour ça qu'il a intégré de nouveaux personnages jetables (dérivatifs d'autres plus durables, Death Lockette dérivée de Deathlok par exemple) pour pouvoir les sacrifier. Il se doute bien également qu'un ou deux personnages de premier plan vont y passer, et que soit ce sera un leurre, soit il y aura une forme ou une autre de résurrection à la fin. Par contre, il s'interroge sur la nature du mécanisme qui va permettre au scénariste de provoquer ses personnages au point qu'ils en tuent d'autres. Hopeless continue de développer les actions d'Apex, expliquant la raison de son geste meurtrier dans le tome précédent, et justifiant ainsi qu'elle continue.

La dynamique de la tuerie a donc trouvé son moteur, et il ne reste plus aux adolescents qu'à s'affronter. Dennis Hopeless a introduit une méchante dans le récit, et s'amuse à lui faire observer qu'elle n'est pas vraiment méchante au sens premier du terme car elle accepte de respecter les règles du jeu. le lecteur peut y voir une petite moquerie du scénariste raillant la dichotomie bien/mal, de façon très littérale. Les affrontements physiques étant devenus inéluctables, les différents adolescents doivent se positionner par rapport au risque de mort. le scénariste sait faire ressortir la personnalité de quelques superhéros : le profil de tueur de X-23, l'étrange drame de Tim Bashir, le cynisme pragmatique de Cammi, évoquant son portrait brossé par Keith Giffen dans la minisérie de Drax où elle apparaissait pour la première fois. Au fil des épisodes, Nico Minoru prend une place plus importante du fait de la force de ses pouvoirs, mais Hopeless lui fait mener l'action plus qu'il ne développe son caractère. le choix de comportement de Jennifer Takeda est révélateur de son état d'esprit, mais à nouveau il s'agit plus de montrer une réaction de type syndrome de stress post-traumatique, que de brosser le portrait d'une personne en fonction de son caractère.

L'enjeu de la narration repose donc plus sur la dynamique des affrontements, des changements d'allégeance et de stratégie, que sur une comédie dramatique basée sur les personnages. La série ayant été initiée par Kev Walker, le lecteur associe son esthétique à cet artiste. Il apprécie donc qu'il soit de retour pour 3 épisodes sur 6. Jason Gorder impose un peu ses particularités d'encrage sur les dessins de Walker pendant quelques pages, mais il trouve assez vite le bon dosage pour respecter l'intention du dessinateur. le lecteur retrouve donc sa façon de construire des mises en page aérées, mettant les personnages en avant, avec des compositions d'image racontant une histoire, un mouvement dans la case. Il est assez logique qu'Arcade, ou plutôt Miss Coriander ait conçu des quadrants dépourvus de construction, à la fois pour priver les combattants d'abri, à la fois parce que les affrontements détruiront tout. Cela soulage également le dessinateur qui a moins d'éléments à représenter. Kev Walker impressionne le lecteur par lisibilité de ses planches et leur dynamisme : Death Locket découvrant le secret d'Apex en train de se relever, la Sentinel effectuant un atterrissage dans une vue en contre-plongée, Apex utilisant ses pouvoirs électromagnétiques, ou encore Nico Minoru grièvement blessée, se vidant de son sang, en train de ramper dans la neige. Les dessins sont bien complétés par la mise en couleurs de Jean-François Beaulieu utilisant des couleurs soutenues, parfois un peu vives, très savoureuses pour le rose du bâton de pouvoir de Nico, ou pour la luminosité chaude de la plage du quadrant 3.

Par la force des choses, le lecteur ne peut que regretter que Kev Walker n'ait pas illustré ces 5 épisodes, tout en comprenant bien que la cadence de production mensuelle ne lui aurait pas permis de soutenir le même niveau de qualité. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur (et de toute façon immergé dans l'intrigue), il découvre donc les dessins de Ricardo Burchielli, le temps de 2 épisodes. le détourage des formes est un peu plus appliqué, en particulier en ce qui concerne les visages. Les contours sont moins francs. Les postures et les compositions de case perdent de leur évidence et de leur impact. La narration visuelle reste d'un bon niveau de lisibilité en rapidité et en compréhension, les couleurs de Jean-François Beaulieu assurant la continuité d'ambiance entre les 2 artistes. En fait en réalisant des dessins plus réalistes, Burchielle perd en crédibilité et puissance d'évocation.

Le lecteur attend les auteurs de pied ferme car ils lui ont promis que le massacre commence pour de bon dans cette deuxième partie. Il commence par découvrir un épisode consacré à Arcade pour donner un peu d'épaisseur au personnage dans le cadre du récit. L'objectif n'est pas vraiment atteint que ce soit pour le grain de folie pas convaincant, ou pour le comportement d'enfant gâté. Il passe ensuite aux choses sérieuses, avec un élément qui légitime que les superhéros adolescents s'en prennent les uns aux autres, et des dessins toujours épatants de Kev Walker. Il regrette que 2 épisodes soient dessinés par un autre artiste, et que le scénariste n'arrive pas à mieux faire ressortir la personnalité des protagonistes. Par contre, il apprécie la progression du récit.
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