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Mes amis belges connaissent sans doute l'auteur, qui s'est illustré surtout dans la littérature jeunesse. J'avais hâte de découvrir cette histoire d'usurpation d'identité. Du moins, c'est ainsi que l'on voit les choses au départ. Imaginez un homme, Nicolas Lurquin, vivant une existence tranquille avec sa femme et ses deux garçons à Bruxelles. Il reçoit un e-mail lui annonçant qu'il a hérité une très grosse somme de son oncle. Sauf que le nom de celui-ci ne lui dit rien. Pourtant, sans en parler à sa femme, il décide de se rendre chez le notaire à Valence . Dans le train, une femme semble le reconnaître et il constate que sa carte d'identité a été falsifiée : il s'appelle maintenant Paul Faviau. Le nom, en fait, du neveu du donateur. Bizarre, bizarre. Il accepte néanmoins l'héritage. Mais où le lecteur n'y comprend plus rien, c'est que quand il revient chez lui, sa famille le considère comme un étranger. Trois options s'offrent à nous: soit il est fou, soit il a subi une manipulation, ou encore nous sommes manipulés par le narrateur. La fin est logique et assez crédible, malgré des détails peu vraisemblables, mais je l'ai trouvée décevante. Le personnage central n'est pas vraiment fouillé. Le style est efficace mais plat. Ma lecture est donc en demi-teinte. Un départ enthousiasmant mais la suite m'a paru nettement moins prenante. Deux remarques enfin sur ce livre: la première de couverture n'a vraiment rien d'attrayant, elle ne donne pas envie de lire ce roman. Par contre, la carte verte écrite à la main, qui me souhaite une bonne lecture est une attention fort sympathique. Merci à Babelio et aux 180e editions pour cet envoi! + Lire la suite |