Ce tome 9 est encore un tome de transition, mais aussi sympathique sur le fond que sur la forme, les multiples clins d'oeil du récit étant magnifiés par les beaux dessins de Kamui Fujiwara (j'ai un peu honte de ne pas lâcher des points sur la notation).
Pour avancer dans sa quête la Team Aros doit obtenir l'orbe blanc, et pour obtenir l'orbe blanc elle va devoir gagner un tournoi d'arts martiaux… Nous sommes dans la plus pur tradition dragonballesque, et ce n'est pas la présence des détournement de Tortue Géniale (Maître Fang) et de Krilin (Chang) qui va me contredire. Quoi de normal, vu qu'Akira Toriyama travail sur la saga "Dragon Quest" dessine les personnages et les créatures de la saga quasiment depuis son commencement ?!
Heureusement que les appendices font les liens entre l'ancienne et la nouvelle saga Roto, car dans ce tome tout est basé sur la princesse Larnia qui sert de guide à la Team Aros à travers les rues la capitale du Royaume d'Isis. Car Larnia est la fille de Mustafa détournement de petite taille d'Ali Baba et de Jeffa détournement féminin du chef des Quarante Voleurs (les deux personnages apparaissent dans un récit bonus 100% Arabian Fantasy dans laquelle Yao la guerrière jouait les entremetteuse entre le petit roublard et la grande cheftaine). Aros qui a trop compté sur l'épée des héros doit effectuer un power-up, et Maître Fang le fait travailler en binôme avec Jill qui avant d'être la garde du corps de la princesse Larnia était une danseuse renommée…
D'un autre côté, on suit l'histoire d'Aniss et on apprend comment on l'a fait basculer du Côté Obscur en lui faisant croire que le vrai monde était le monde de l'ombre. On redécouvre toutes les méthodes sectaires de manipulations psychologiques : faire le vide autour de sa victime, avant de le remplir avec son organisation et sa vision du monde. Sauf qu'ici le le manipulateur est à la fois bourreau et victime, puisque lui aussi soumis aux mêmes méthodes sectaires de manipulations psychologiques qu'Aniss…
Et puis il y a du foreshadowing avec Absinth qui est le frère d'un conseiller du roi et qui est recherché pour meurtre, donc c'est forcément To Be Continued pour petits et grands de 7 à 77 ans (et plus si affinités) !!!
En cours de route la série a changé de scénariste, et on s'aperçoit au fil du temps que la série repasse du seinen au shonen en réduisant la gravité de l'ambiance mélancolique et en augmentant les bons vieux gimmicks du genre… du coup je pose des questions quant au maître ninja Isari de moins en moins présent dans le récit !
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Le flux des passants est comme le courant d’une rivière, il est constamment en train de changer… Il engloutira ton corps si tu ne t’adaptes pas à lui...