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Critique de Alfaric


En s'intéressant au Côté Obscur, Kohei Horikoshi avait redressé le niveau de la série. Mais si le récit avance dans ce tome 25 c'est malheureusement à coup de « deus ex machina » sous la supervision des grosses ficelles de shonen mainstream à rallonge des années 2000…


Bon ben ensuite, leçon de communication (avec l'apocalypse annoncée il y a d'autres priorités), fêtes de fin d'année (avec l'apocalypse annoncée il y a d'autres priorités), baby-sitting d'Eri et nouveaux stages en entreprises (avec l'apocalypse annoncée il y a d'autres priorités)… Bref, du remplissage presque de bas étage... (avec en plus une grosse incohérence des familles avec l'éminence grise d'All For One qui explique que le One For All est le seul pouvoir convoité par All For One que celui-ci n'aurait jamais réussi à obtenir, alors qu'on a bien expliqué auparavant qu'All For One a donné le One For All parce qu'il était tellement puissant qu'il ne savait pas quoi faire de ce dernier : il n'y a aucun responsable éditorial pour relire la série ou quoi ???)…
Izuku, Shoto et Katsuki se retrouvent en formation avec Endeavor le nouveau super-héros n°1, et on entame un séquence assez intéressante avec Hawke qui a infiltré le Côté Obscur mais qui se retrouve piégé entre le marteau et l'enclume comme dans les bons vieux polars hong-kongais. Bref un tome qui repose essentiellement sur le foreshadowing, les twists fumés et les cliffhangers forcés. Il va falloir attendre le tome suivant pour savoir si la série s'élève ou s'effondre comme bien trop de shonen mainstream à rallonge des années 2000 !

PS: dans la série facilités, je m'aperçois qu'on a fait de Tomura Shigraki un méchant parce qu'il possède un alter de destruction… C'est con parce que dans la série "Area D" prématurément arrêtée pour des raisons de pognon, Satoru Îda a un pouvoir très similaire au sien lui sauf que lui s'en sert pour aider, sauver, et protéger voire même à créer. On voit la différence entre des artistes avec de l'imagination et de la personnalité, et ceux qui rentrent dans le moule pour obtenir plus de succès donc plus de pognon ! Nous vivons dans un monde dirigé par le pognon pour et par le pognon, mais comme le disait Sitting Bull le pognon ça ne se mange pas donc on va tous mourir comme des idiots avec l'épuisement programmé des ressources mondiales…
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