My hero academia, tome 29

Oh que j'ai bien fait de laisser passer le creux de la vague. Après sa mise en place, le manga shonen "My Hero Academia" avait alterné les arc « super-héroïques » epicness to the max et les arcs « school life » de plus en plus moyennasses… Mais ici on très très près du « nec plus ultra » !

D'un côté on a la crème des super-héros qui affrontent l'héritier d'All For One conçu comme une arme de destruction massive pour être le cauchemar ultime des super-héros. Si Eraser Head ferme les yeux ne serait-ce qu'une micro-seconde, tout le monde meurt !!! Mais le Champion du Mal a reçu tellement d'alters de force et d'endurance qu'il est quasiment invincible même sans propre pouvoir complètement overcheaté (il peut désormais raser une ville d'un simple geste). Endeavor, Gran Torino, Ryukyu et Katsuki Bakugô se relaient sans relâche pour le terrasser, mais au final seul Deku héritier du One For All dispose de la force de frappe nécessaire pour espérer vaincre… D'ailleurs pour l'emporter il est obligé d'utiliser les super-pouvoirs de tous ceux et toutes celles qui l'ont précédé pour contrer le super-vilain ultime aux mille et un super-pouvoirs : il n'y a plus de passé, il n'y a plus d'avenir, il ne reste plus que le présent qui se résume à quelques instants entre la victoire et la défaite, donc entre la vie et la mort...
Et oui, comme je l'avais déjà dit c'est le duel entre Sylar et Peter Petrelli dans la série télé "Heroes" mais en mieux, tellement mieux. Mangas super-héroïques ou comics japonais : faites vos jeux, rien ne va plus !!!

D'un autre côté on Gigantomakhia qui accourt à l'appel de son maître avec toute l'Alliance des super-vilains sur son dos. Nous suivons les efforts désespérés de tous les super-héros du Japon pour le stopper, en particulier ceux de Majestic, Mount Lady, Midnight, Momo Yaoyorozu, Mina Ashido, Eijiro Kirishima. Malgré leurs sacrifices avaient-ils l'ombre d'un chance face une telle adversité ?

Même le droit de quota de flashback est de qualité. Entre Gran Torino qui pète une classe de ouf, Mina Ashido qui rencontre Gigantomakhia avant qu'il ne devienne le monstre qu'on a fait de lui, Deku qui met à contribution ses camarades pour maîtriser tous les alters de ses prédécesseurs, et les souvenirs croisés de Tomura Shigaraki et d'All For One qui se battent en duel c'est super bien fait à tous les niveaux !
Deku doit vaincre avant que les alliés de sa Némésis n'arrivent à la rescousse, mais ce dernier avatar des connards de nouvelle génération (vous n'aurez pas ma liberté d'appliquer la loi du plus fort pour tourmenter, torturer et tuer qui je veux comme je veux) se fait posséder par son prédécesseur avatar des connards d'ancienne génération (je veux tout et le reste : je veux plus, je veux encore plus, je veux toujours plus). Il va sans dire que les années voire les jours de la civilisation sont comptés, vu que les élites autoproclamées qui dirigent notre Monde de Merde sont complètement d'accord avec la pensée hypercapitaliste et ultralibérale, de merde elle aussi par la force des choses, qui cautionne pour ne pas dire encourage ce genre de tarés ennemis de l'humanité...

L'énergie du désespoir et au pouvoir et chaque case déborde d'action et d'émotion. Il ne faut pas être humain pour ne pas sentir la tension et la colère qui transpire de chaque planche. Waouh quoi !!!!
J'ai kiffé de la première à la dernière page ce tome "My Hero Academia". Alors que j'ai soupiré à chaque planche du dernier tome de "Demon Slayer". Voilà la différence entre un bon shonen et un mauvais shonen !

PS: pour le Weekly Shonen Jump, tant qu'on gagne il faut jouer. Comment faire durer la série jusqu'à 70 tomes et plus si affinés avec un combat epicness to the max contre le boss de fin au tome 29 ? Avec la revanche et la belle ???

L'auteur continue à faire monter et toujours monter le climax de sa série dans une suite de chapitres plus tendus les uns que les autres où les super vilains méritent bien leur titre !

L'arc contre Tomura n'en finit pas pour mon plus grand plaisir. J'ai souvent reproché à la série d'être trop épisodique. Là, l'auteur développe vraiment une intrigue riche autour de lui. le hic, c'est que ne pouvant jouer sur son scénario, c'est dans la mise en forme que l'on retrouve ce format épisodique un peu agaçant avec un auteur qui adore changer de point de vue et de lieu du combat en plein milieu de celui qu'on suit avec attention. C'est extrêmement frustrant et ça donne presque l'impression de délayer l'histoire sans que ce soit nécessaire.

Pour autant, j'aime voir ce qui se passe en coulisses, de l'autre côté du lieu principal du combat. C'est juste les moments choisis qui sont frustrants. Autrement, j'adore voir les personnages secondaires sur le devant de la scène. C'est super de voir tous ces pouvoirs mais aussi tous ces hommes et ces femmes lutter contre un ennemi surdimensionné par rapport à eux. En effet, Gigantomania offre un combat démesuré, à sa hauteur, ce qui pousse les héros dans leurs retranchements et donne aussi un sentiment d'impuissance assez jouissif. Il faut juste que ce ne soit pas de la poudre aux yeux.

Du côté du combat principal, on est en plein dans de la très bonne dramaturgie. Endeavor & Co. ont été rejoint par la jeune génération qui montre qu'elle a parfaitement sa place ici. Deku et Bakugo se battent comme de beaux diables. Les révélations commencent à tomber sur les pouvoirs que renferment Deku et le One for all. Tomura, lui, est un super méchant rêvé, un vrai psychopathe qui a déraillé par de bonnes raisons et qu'il semble impossible de raisonner tant il est allé loin, j'adore ! Voir tout le monde tout mettre en oeuvre pour l'arrêter est jouissif car cela leur permet de sortir des cases et d'aller tellement plus loin avec leurs pouvoirs. Alors oui, parfois cela semble sortir de nulle part et on se demande depuis quand ils peuvent faire ça, mais ça claque vraiment.

On a donc à nouveau un très bon tome de baston, avec une mise en scène variée qui rythme bien le récit, et permet d'avoir une action qui s'étale dans le temps et ne semble pas se terminer trop tôt comme parfois. Là, l'auteur fait monter la tension et durer le plaisir. le désespoir est partout, les blessures, morts et actes héroïques également. La fin laisse une nouvelle fois sur les fesses, je voudrais juste que l'auteur ose aller jusqu'au bout et qu'il ne transforme pas ça trop rapidement en happy end mais qu'il y ait de vraies conséquences.
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Tome 23 à 29
Le titre monte en intensité et en noirceur par ses thématiques et ses personnages.
L'arc actuel est de loin le meilleur depuis le début de l'oeuvre à mon goût et chaque tome se lit avec beaucoup de plaisir.
Je suis étonné que l'oeuvre approche de sa fin (annoncée par l'auteur pour courant 2022 ou 2023) car j'ai le sentiment qu'il reste encore beaucoup de choses à développer.

Face à Tomura, désormais capable de détruire une ville d'un simple geste de la main et obsédé par l'idée de récupérer le One for All, seul l'alter d'Eraser Head offre une lueur d'espoir... Malheureusement, impossible pour la plupart des héros de se joindre au combat !
Alors que Deku et Katsuki, déterminés à stopper l'héritier d'All for One, font irruption sur le champ de bataille, c'est le colossal Gigantomakhia que les autres élèves de Yuei vont devoir affronter...

MHA Tomes 27 à 30 :

C'est le début de la fin !
En effet, alors que la fin de MHA a été annoncée pour cette année (2022) au japon, dans cet arc on sent bien que la fin approche.

La grande bataille opposant les héros aux vilains va commencer.
Et si les héros ont pris les devants pour profiter d'un effet de surprise, ce n'est pas pour cela que ce sera facile...

Un arc où les combats s'enchainent et où une palanqué de héros auront leur moment de gloire.