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Jean-Philippe Chatrier (Collaborateur)
EAN : 9782266130288
352 pages
Pocket (08/01/2004)
4.13/5   907 notes
Résumé :
Lorsqu’il décide de parcourir en solitaire les 40 000 kilomètres de l’équateur, Mike Horn se lance un défi inouï. Des côtes d’Afrique aux portes de l’Asie en passant par l’immensité du continent américain, il devra traverser trois océans ; autant de jungles impénétrables ; deux sommets de 6 000 mètres ; des pays en guerre, rongés par la maladie, envahis de faune hostile et de flore vénéneuse. Son exigence est stricte : jamais il ne quit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
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Le 2 juin 1999, Mike HORN quitte Libreville pour une aventure de 17 mois le long de l'équateur. Lors de ce périple de 40000 km, il traversera trois océans, trois jungles et trois continents avec deux règles absolues: ne jamais s'éloigner de plus de 40 km de la latitude zéro et ne pas utiliser de véhicules à moteur. Plusieurs fois, il frôlera la mort: en se frottant à la nature hostile de la jungle amazonienne, en essuyant une violente tempête sur le Pacifique ou en traversant l'Afrique en guerre.

Deux livres achetés, un livre offert par Pocket et me voilà, malgré moi, avec entre les mains le récit de Mike HORN, un aventurier de l'extrême dont je n'ai bien sûr jamais entendu parler. Il faut dire que je ne m'intéresse absolument pas à ce genre d'exploits et que même je m'interroge sur l'intérêt de ce genre de choses. Faire le tour du monde en suivant la ligne de l'équateur, c'est bien beau mais ça sert à quoi?!
Après cette lecture désagréable, je me pose encore la question. Beaucoup de choses m'ont gênée dans ce récit et, en premier lieu, Mike HORN lui-même. Arrogant et égocentrique, il traverse pays et continents sans souci des populations et des évènements à moins qu'ils ne l'affectent personnellement. Concentré uniquement sur sa personne et sur son objectif, il n'hésite pas à rabrouer vertement ceux qui l'aident dès qu'il rencontre un problème. Et justement, l'autre problème est bien ceux qui l'aident. Naïvement, je pensais que ce cher Mike partait à l'aventure armé de son seul courage mais il n'en est rien. La logistique est au contraire impressionnante! Depuis la Suisse, sa femme règle tous ses problèmes administratifs et sur place une petite équipe est toujours prête pour mettre à sa disposition bateau ou VTT selon ses besoins. Sponsors et mécènes le soutiennent financièrement et sont prompts à signer des chèques mirobolants pour lui fournir des équipements hors de prix ou permettre à sa petite famille de le rejoindre de temps en temps par avion. Je ne remets pas en question son exploit mais j'ai été gênée par les dollars qui sans cesse coulent à flots.
Et cerise sur le gâteau, Mike HORN est un aventurier, pas un écrivain. Son style est plat. Aucune dimension épique, aucun souffle d'aventure dans ce récit morne et sans saveur. Qu'il gravisse un sommet en pleine tempête, qu'il rencontre un narco-traficant, qu'il navigue, qu'il pagaye ou qu'il pédale, son ton reste le même.
On l'aura compris, je n'ai aimé ni l'aventurier ni son aventure et encore moins la façon dont il en parle.
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️

Mike Horn est un homme qui se donne des défis de l'extrême , c'est le seul homme jusqu'à présent à avoir effectué un « vrai » tour du monde : il a suivi la ligne de l'équateur sur toute la circonférence de la Terre pour revenir à son point de départ. Soit 40 075 km.
Avec quels moyen ?
Son défi ? le faire ,sans aucun engin motorisé. seulement avec une coque de noix de 8 mètres de long ,le trimaran ,
du matériel pour l'escalade, d'une paire de pompes hi-tech modifiées, un sac à dos sur mesure, un trimaran, un vélo, un GPS, une boussole, une machette et un couteau suisse , et de quoi communiquer.

Il va affronter les Montagnes, océans, marécages, fleuves, déserts, mais pas seulement cela .il va traverser les pays en guerre, éviter les trafiquants de drogue, les terroristes .
Au final le plus grand danger qu'il aura eu à affronter ne sont pas les milieux hostiles ou les animaux dangereux mais les conflits entre les hommes .

Les difficultés d'avoir les papiers nécessaires dans le temps voulu .Car dans certains pays le droit de le traverser peut attendre des mois !!
ce n'est pas le but de Mike Horn.
Bien sur il a beaucoup de sponsors! qui vont l'aider! mais sans pub qu'est ce qu'il fonctionne aujourd'hui ? rien !
bien sur il faut de l'argent ! il en a .Et il a le droit de le dépenser comme il veut !
Je dis cela car il y a beaucoup de détracteurs qui pensent qu'il pourrait mettre son argent ailleurs dans l'humanitaire ! ou la recherche .
mais qui vous dit qu'il ne le fait pas ? hein ?

En tout cas Mike va passer des moments inouïs, il va traverser de la jungle 3500km, traversées trois océans
atlantique ,Pacifique , Indien et deux continents.
Avec de véritables dangers Il s'en est fallu si souvent de peu pour y passer.
Parti le 2 juin 1999, il est revenu à son point de départ exact, un an et demi plus tard.
Il avait fait le tour de la Terre en suivant la ligne de l'équateur.

Dans cette folle entreprise, il lui a fallu une volonté d'acier : " Mordu par un serpent, il est resté quatre jours aveugle, seul dans la jungle ;
il a été intercepté par des narcotrafiquants en Colombie, puis par l'armée... Il a chassé des singes et des caïmans pour se nourrir,
escaladé des volcans, attrapé la malaria.
Il a manqué se noyer, sur le lac Victoria où s'est déchaînée une tempête inouïe...
des pays que je nomme pas ici ('vous le saurez en le lisant )l'accusaient d'être un espion et où il devenait une proie pour lui soutirer de l'argent .
En Afrique, ça a failli mal finir, des militaires rebelles l'ont arrêté et condamné à mort.
et vous en verrez d'autres encore plus lamentables
Pourquoi tout ça ? Parce qu'il en rêvait. Mais seulement le coté aventure sportive extrême ! et non les ennuies bêtes des hommes !
Il dit avoir vécu en un an et demi plus qu'une vie entière.
On découvre dans son récit un personnage qui a peur, qui s'émerveille, qui a mal, mais qui avance, toujours.
Finalement l'exploit a bel et bien été réalisé

Ce livre nous plonge dans un dépaysement garanti !
il se lit facilement d'une traite, On est avec lui à chaque seconde, à chaque fois qu'il repousse les limites
de son corps et de son mental.
Jean-Philippe Chatrier était collaborateur de plume de Mike Horn Hélas décédé en 2010.
A mon humble avis il fait parti des plus grands sportifs de l'extrême de ce siècle
En tout cas je l'adore et j'ai encore plusieurs livres à lire sur ses aventures hors du commun
Régalez vous !! lisez le au chaud LOL,
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Cette fois, je ne vais pas attendre de finir la lecture ni écrire mon impression personnelle sur ce livre "hors du commun", je vais faire plus que cela : vous donner à vous mes amies de Babelio matière à réfléchir sur les limites de l'être humain et cela en vous copiant un extrait tiré du prologue que je trouve fabuleux.

... J'ai vu des enfants naître et des hommes mourir. J'ai connu, sur l'océan, le calme absolu, la tempête et l'ouragan. J'ai traversé des déserts, des lacs, des marécages, des jungles... J'ai longé des fleuves et escaladé des montagnes. J'ai connu la paix et j'ai vécu la guerre. J'ai éclaté de rire et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J'ai éprouvé la joie, la déception, la tristesse, la peur de mourir, l'euphorie et le désespoir.

N'est ce pas que c'est époustouflant comme début, alors embarquez pour l'aventure sur la latitude 0.

Le 02 juin 1999 commence la grande aventure de Mike Horn à la latitude 0, plus exactement à 0 degré, 0 minute, 0 seconde, point de départ pour l'auteur et pour nous lecteurs. Ce grand voyage se fera en six étapes distinctes et les « six coquillages » sont là pour nous le rappeler. Nous voilà embarqués sur le trimaran « Latitude 0 ».

Cette première étape, la traversée de l'Atlantique se passe entre vaguelettes et tempêtes, et malgré les soucis de départ, le récit s'annonce prenant et même qu'à un moment on sent presque le balancement sur l'eau.

La deuxième étape consiste à traverser la jungle amazonienne à pied et continuer par la Colombie, en tout 3600 Kms. Sans ménagement, on plonge avec Mike dans « l'enfer vert ». le danger est partout, rampant, piquant, sautant le jour et rôdant dans la nuit. Mike découvre vite les réflexes qui sauvent et nous apprend à survivre en ce milieu hostile. Sur le Rio Négro d'abord, le Rio Japuta et enfin sur la rivière Caquetà, en pirogue cette fois, il affronte désormais un autre genre de danger.

Loin devant s'étend l'océan Pacifique, la troisième étape. Cette « immensité » de mer soit 18000 Kms. Je n'en dirai pas plus sur le reste du parcours, juste que le meilleur reste à découvrir.

Alors vous savez ce qui vous reste à faire.
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C'est une aventure en solitaire qui se lit comme une fresque romanesque, tant les exploits réalisés sont extraordinaires!
L'Atlantique et ses tempêtes violentes, 6 mois de traversée de l'Amérique du sud à pied et en pirogue dans des conditions terribles, 3 mois à travers le Pacifique sans voir âme qui vive, Indonésie, océan indien et le cyclone, Afrique où le danger est partout...
L'exploit surréaliste réside surtout dans la traversée de l'Amazonie tant les dangers paraissent effroyables.
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Ce récit concerne la réalisation d'un défi original et même fou: il s'agissait de faire le tour du monde sans s'écarter de plus de 40 km de l'équateur. En aucun cas Mike Horn ne s'est permis d'utiliser les moyens de transport usuels: bus, trains, avions; il a voyagé presque toujours seul, non seulement à pied, mais aussi en voilier (un petit trimaran), en pirogue, en vélo, etc.. Par contre, il a pu utiliser des téléphones satellites et d'autres matériels coûteux. Toute cette expédition a été financée par des sponsors, préparée soigneusement de longue date et suivie par un staff technique capable de répondre à ses demandes de matériel au cours de son périple. Il faut dire que Mike Horn (né en 1966 en l'Afrique du Sud) n'était pas le premier venu: il avait déjà fait ses preuves de sportif et de grand baroudeur.
Bien entendu, une très grande partie de ce voyage a nécessité la traversée des trois Océans Atlantique, Pacifique et Indien. Mais une partie du chemin s'est fait par voie terrestre. Savez-vous quels pays sont traversés par l'équateur ? le Brésil, la Colombie, l'Equateur, l'Indonésie et plusieurs pays d'Afrique Centrale. Parti du Gabon en 1999, Mike Horn a abordé l'Amérique du Sud dans le delta de l'Amazone et a effectué seul la traversée de son bassin, un immense territoire presque déserté par les hommes. L'arrivée en Colombie, un pays gangréné par la guerre civile et par la violence des narcotrafiquants, a été bien plus dangereuse et pénible. Après l'interminable croisière dans le Pacifique, la traversée (à pied ou à vélo) de quelques îles indonésiennes a presque été une promenade de santé. Plus tard, le trimaran a rencontré un terrible cyclone dans l'Océan Indien avant d'aborder au Kenya. Or, les pays africains qu'il devait traverser étaient (et sont encore aujourd'hui) en proie à la guerre civile, ce qui a gravement compliqué son périple et qui a mis sa vie en danger. de ce fait, les dernières étapes de son tour du monde ont été extrêmement désagréables. Finalement, il est revenu à son point de départ, sur la côte du Gabon, au bout de 17 mois. Il était fatigué, satisfait et… légèrement nostalgique.
La réussite de ce projet vraiment extraordinaire a été possible seulement par la volonté inébranlable et la prise de risques (assumés) de Mike Horn. Il a dû batailler durement pour arriver au but, il a frôlé la mort plusieurs fois, il s'est même imposé des épreuves facultatives (comme l'ascension de deux sommets de plus de 5000 mètres). Il a vérifié que le pire danger ne vient pas de la nature, mais plutôt des humains. Trop souvent, l'homme est un loup pour l'homme; c'est particulièrement vrai en Afrique. Inversement il a apprécié les rares rencontres qu'il a pu faire au Brésil. Ce livre est apparemment un récit véridique et, à ce titre, il est passionnant. Je recommande donc sa lecture.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Je découvre Libreville et l'Atlantique qui s'étend derrière elle. C'est à la fois le moment le plus heureux de toute mon expédition et le plus triste. Soudain je me sens vide. Après Libreville je fais quoi ? (...) Ce but, cette terre promise dont j'ai rêvé pendant dix-sept mois et que j'ai eu tant de mal à atteindre, est là à portée de ma main... et je n'en veux plus. J'ai presque peur de me réhabituer à la vie "normale". (p. 342)
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L'expression "l'enfer vert" n'a pas été inventée pour rien. La jungle, surtout la nuit, est terrifiante. Si je prenais vraiment conscience de l'immensité verte quasi infinie qui m'entoure, de cette végétation et de cette faune grouillante, je pourrais devenir fou. (p. 95)
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P235

Depuis le début, je me suis battu pour survivre. Je n'avais peur que d'une chose : mourir avant d'être arrivé au bout.
Mais ce ressort-là, en moi, vient de casser. Et le sentiment étrange qui m'envahit soudain est la peur ... de ne pas mourir.
J'ai tout fait. Tout ce qui est humainement possible. Et ça n'est pas encore assez... Devant moi, il n'y a plus de route, plus d'issue, plus de solution... Je renonce, puisque se battre ne sert plus rien. S'obstiner à exister dans ces conditions ne pourrait signifier que la continuation de toutes ces tortures...Alors j'accepte l'idée de mourir. Je fais la paix, en quelque sorte, avec la mort. Puisque c'est ainsi que tout doit se terminer, ça veut dire que je vais enfin avoir le droit de me reposer. De dormir....
Il n'y a plus d'envie en moi. Sauf celle là.

.... A présent, c'est à Dieu, ou à l'océan, de décider ce qu'il convient de faire de moi. Moi, ça ne m’intéresse plus. Je ferme les yeux.
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P69

Soudain, je ne sais plus. Une petite voix me dit que je n'ai qu'à faire marche arrière, que tout le monde comprendra et que personne ne m'en voudra. Peut-être, mais moi... qu'est-ce que je penserai de moi ?
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P17

J'en extrais six petits coquillages, que j'enferme soigneusement dans un carré de tissu. Chacun de ces coquillages représente une étape de mon parcours : l'Atlantique, l'Amérique du Sud, l'océan Pacifique, l'Indonésie, l'océan Indien et l'Afrique. Je me fais la promesse, une fois arrivé au bout de ma longue route, c'est à dire ici même, de reposer ces coquillages à l'endroit exact où je les ai trouvés.
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Vidéo de Mike Horn
« J'aime bien les difficultés dans la vie. Ça me permet de grandir à l'intérieur de moi. Je me mets volontairement dans des situations qui sont difficiles, parce que ça équilibre et aligne ma vie. »
Mike Horn est l'une de ces personnalités ordinaires au parcours extraordinaire présentées dans le livre « Pause », dans lequel Alexandre Mars montre l'importance des doutes, des échecs et des peurs dans un parcours réussi.
À découvrir en librairie : https://www.fayard.fr/livre/pause-9782213727028/
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