Citations sur Un mariage en 10 actes (18)
Mais dés qu'on retire le sexe de l'équation, ta vie se résume à ...vivre sous le même toit qu'un type qui râle beaucoup et se moque de mes lectures de chevet. Franchement, c'est à se demander ce qu'il fait au lit avec moi .
- J'essaie juste de t'encourager à diversifier tes centres d'intérêt. Il ne doit plus rester beaucoup de bonnes femmes à assassiner en Scandinavie, non ?
Mais c'est peut- être ce que nous attendons du mariage. Qu'il soit une machine à mouvement perpétuel, qui ne tombe jamais en rade d'énergie. Mais on a des gosses, un crédit, ta mère, mon père, un travail, ou pas de travail... Comment tout ça pourrait-il ne pas nous broyer ? "
Il me semble que moins on parle de notre mariage, plus ça nous rend heureux.
- Les métaphores dans les couilles, ça peut faire aussi mal qu'un coup de pied .
- C'est ce que tu veux ? Un mariage qui ressemble à un mariage ? Même s'il ne fonctionne pas ?
- Ce serait un début. Pour l'heure, j'ai un mari qui ne couche pas avec moi et qui habite carrément ailleurs. Autant raconter à tout le monde que je suis mariée avec Brad Pitt.
- Ouais, et bien, bonne chance pour le convaince de regarder Call the Midwife.
-Au fait dans quelles dispositions es tu cette semaine?
-Je suis presque certain d'y assister de bout en bout
-Plutôt que de rappliquer un quart d'heure avant la fin?
-Crois moi il en fallait une sacrée paire dans le pantalon pour oser se montrer la semaine dernière. Et plus l'heure tournait plus elle devait en imposer..
-Donc si cette semaine tu te présente dès le début, ca montre...
- que je suis encore plus couillu que la semaine dernière
-je vois :en gros quoique tu fasses, ca sera toujours un acte d'héroisme extreme de ta part..
-oui c'est plus ou moins ca
-du coup à ce stade on se demande comment tu arrives encore à marcher .. Ca doit être comme avoir.. deux globes terrestres entre les jambes.
- Oui, on pourrait le définir comme un seul accident, dit Louise. Ou comme quatre dérapages.
- Comment ça ?
- Le dérapage accidentel s'est répété par trois fois.
- Je suis perdu . Combien de fois as-tu couché avec ce type ?
- Quatre.
(...)
- J'ai eu une liaison. Ça ne te console pas que ça se résume à quatre fois ? Plutôt que quarante ?
- Pas vraiment, non. Quatre ou quarante, c'est du pareil au même.
- Si ç'avait été quarante, je pense que nous aurions en ce moment une conversation différente.
- Oui. Avec beaucoup de quarante à la place des quatre.
- Tu me comprends. Quarante, ça voudrait dire que ça durait depuis..."
Elle laisse sa phrase en suspens.
" Pourrais-tu, s'il te plaît, aller au bout de ta pensée ? Combien de temps t'aurait' il fallu pour atteindre quarante ?
- Cette conversation est absurde.
- Je voulais juste une estimation. Pour calculer la fréquence en même temps que le nombre.
-
Un mariage, c'est comme un ordinateur. Voilà le problème. On peut toujours le démonter pour explorer l'intérieur, mais quand on se retrouve avec des miliers de pièces détachées, on n'est pas plus avancé.
- Un mariage, c'est comme un ordinateur. Voilà le problème. On peut toujours le démonter pour explorer l'intérieur, mais quand on se retrouve avec des milliers de pièces détachées, on n'est pas plus avancés.
- J'ai une idée : on remet les grosses pièces en place, on bazarde les petites, on referme le tout, et on passe à autre chose ?
- Ça ne fonctionnera plus
- Peut-être, mais ça ressemblera encore à un ordinateur
Comment les nouveaux départs sont-ils possibles ? Demande Louise. Quand on est ensemble depuis longtemps, qu’on a des gosses, et qu’on se tape sur les nerfs depuis des années ? Mais si l’autre arrête de te taper sur les nerfs, c’est qu’il n’est plus lui-même