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Citations sur Alex Rider, Tome 3 : Skeleton Key (9)

Ici, à la CIA, nous avons déjà utilisé des chats et des chiens — nous avons notamment essayé d'infiltrer un chat dans l'ambassade de Corée, muni d'un micro dans son collier. C'était très simple et ça aurait marché s'ils n'avaient pas mangé le chat.
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- Le Cribber ! le Cribber !

Les autres surfeurs hurlaient son nom en poussant des hourras. Alex les voyait danser sur la plage, brandissant leur planche en l'air. Soudain, il sut qu'il devait se jeter à l'eau. Il était trop jeune, les vagues étaient trop hautes, mais jamais il ne se pardonnerait d'avoir manqué une telle occasion.

- J'y vais ! cria-t-il en s'élançant, sa planche sous le bras et relié à sa cheville par une solide lanière d'uréthane.

Du coin de l’œil, il vit Sabina lever la main pour lui souhaiter bonne chance. Il atteignit très vite le rivage et entra dans l'eau froide. Il jeta la planche devant lui et bondit à plat ventre dessus. Son élan le propulsa en avant. Les jambes à l'horizontal, il se mit à ramer furieusement des deux mains.[...]

Il distingua un bruit dans les rugissement de la mer et aperçut le jet-ski qui s'éloignait du rivage. Cela l'intrigua. Ce type d'engin nautique était peu fréquent en Cornouaille, et Alex n'avait jamais vu celui-ci depuis trois jours qu'il était là. En général, les engins motorisés servaient à remorquer les surfeurs vers les plus grosses vagues, mais celui-ci avançait seul. Son conducteur, revêtu et encapuchonné d'une combinaison de plongée noire, comptait-il affronter le Cribber sur sa machine ?

Alex oublia le jet-ski. [...] Soudain, tout sembla silencieux. Il jeta un regard en arrière et fut surpris d'avoir nagé si loin. Sabina était assise sur le sable et l'observait, petit point fragile dans le lointain. Le surfeur le plus proche était à une trentaine de mètres. Trop loin pour lui venir en aide en cas de problème. Alex sentit la peur lui nouer l'estomac et se demanda s'il n'avait pas commis une erreur en s'aventurant ici tout seul. Mais c'était trop tard. Il "le" sentit avant de le voir. C'était comme si la fin du monde avait choisi cet instant pour survenir, comme si la nature prenait une ultime respiration. Il tourna la tête et le vit. Le Cribber arrivait. Il fonçait droit sur lui. Impossible de changer d'avis.

[...]Les gestes techniques appris par Alex longtemps auparavant lui revinrent machinalement.[...] Maintenant ! C'était l'instant les plus difficile, la manœuvre le plus ardue à apprendre mais impossible à oublier. Le take-off, quand le surfeur se lève sur sa planche pour prendre la vague. Il posa les mais à plat sur la planche, arqua le dos, et pousa. En même temps, il ramena la jambe droite en avant, genou fléchi. On appelait cela un goofy. C'est la même chose sur la neige. L'essentiel est de se redresser sans perdre l'équilibre. C'est ce que fit Alex, en utilisant les deux forces principales : la vitesse et la gravité, tandis que sa planche fendait la vague en diagonale.

Il se mit debout, bras écartés, parfaitement centré sur la planche. Il avait réussi ! Il surfait sur le Cribber !

[...] C'est alors qu'il discerna un grondement par-dessus celui de la mer. Un vrombissement de moteur à essence arrivant à vive allure. Le bruit d'un engin mécanique ici, à ce moment, était si invraisemblable qu'Alex crut avoir rêvé. Puis il se souvint du jet-ski. Celui-ci avait probablement contourné la barre de vagues pour revenir. Et il arrivait très vite.

Le jet-ski allait lui couper la route.[...] Alex comprit subitement et avec une totale certitude qu'il était en danger. Ce qui se passait n'avait rien à voir avec la Cornouaille et le surf. Son autre vie, sa vie avec le MI 6, l'avait rattrapé. Il avait déjà été poursuivi sur la pente enneigé d'une montagne, à Pointe Blanche, et la même chose se reproduisait. Qui et pourquoi importait peu. Il n'avait que quelques secondes pour agir avant que le jet-ski ne le percute.
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L'immense stade était bondé et les gradins s'élevaient si haut que les spectateurs semblaient se fondre dans le ciel. On ne pouvait distinguer leurs visages, mais leur excitation fut perceptible dès que les joueurs regagnèrent leur place sur le court, dont la pelouse parfaitement tondue brillait sous le soleil. Il y eut un fracas d'applaudissements, dont l'écho monta très haut, suivi d'un silence soudain. Les photographes étaient à l'affût, pareils à des vautours, derrière leurs énormes téléobjectifs tandis que, dessous, dans des bunkers couverts de bâches vertes, les caméras de télévision pivotaient pour filmer le premier service. Les joueurs se faisaient face. Leur vie entière les avait conduits à cet instant et leur avenir professionnel allait se décider dans les prochaines minutes. L'ambiance était typiquement britannique. Le gazon, les fraises, les chapeaux de paille. Pourtant c'était un sanglant combat de gladiateurs .
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Sarov leva son revolver. Il saignait abondamment et vacillait.

-Donne-moi la carte ou je te tue.

Alex leva la carte et, d'une pichenette, la lança de l'autre côté. Elle tournoya en l'air puis disparut dans l'eau.

-Allez-y, général. Tuez-moi, si c'est ce que vous voulez. Tirez !

Les yeux de Sarov fixèrent un instant l'endroit ou avait disparu la carte puis revinrent sur Alex.

-Pourquoi...?, murmura-t-il.

-Je préfère être mort que d'avoir un père tel que vous.

Non loin d'eux, il y eut des cris. Puis des bruits de pas qui approchaient en courant.

-Adieu, Alex, soupira Sarov.

Il leva son arme et tira un seul coup de feu.
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Alors c'est réglé. Bon, maintenant, qu'est ce qui te plairait comme genre de restaurant ? Italien ? Tiens, à propos d'Italiens, j'en ai rencontré un qui me plaît beaucoup. Mais il ne me regarde même pas. Il faudra que je me contente de toi !

Sabine éclata de rire.

Ils revinrent sur leurs pas côte à côte. Alex leva les yeux vers le ciel. Les nuages s'étaient dissipés et le soleil brillait.

Finalement, la journée serait belle.
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Il était désormais propriétaire d'un kilo d'uranium enrichi. Ainsi que l'avait remarque Carlos, c'était suffisant pour détruire une grande ville.

Mais Sarov n'avait pas l'intention de détruire une ville.

Sa cible était le monde entier.
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Alex réfléchit. Il dévisagea Blunt et Mme Jones, mais ils étaient impénétrables. Combien d'agents s'étaient assis en face d'eux dans ce bureau en écoutant leurs paroles mielleuses ?

« C'est un travail de routine. Tout ce qu'il y a de simple. Vous serez de retour dans deux semaines... »

Son oncle Ian avait été l'un d'eux, envoyé pour une mission de surveillance dans une usine d'ordinateurs sur la côte sud de l'Angleterre. Mais Ian n'en était jamais revenu.
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Écoute le son de ta peur, Alex. Tu l'entends ? Quand tu entendras le silence, dans quelques secondes, tu sauras que tu es mort !
L'index de Conrad se crispa sur la détente.
Sarov abaissa le détecteur.
Les battements se turent.
Alex se crut mort. Le silence soudain le frappa comme un coup de marteau. Comme une balle de pistolet. Il tomba à genoux, vidé, incapable de respirer. Il était là, agenouillé dans la poussière, les mains le long du corps. Il n'avait plus la force de se relever. Sarov baissa les yeux sur lui, le visage empreint d'une immense tristesse.
- Il a compris la leçon.
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Skeleton Key. L'île du Squelette.
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