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Monique Laxalt (Traducteur)
EAN : 9782844140494
258 pages
L'Association (01/04/2001)
3.43/5   30 notes
Résumé :
Bienvenue à Hicksville, petite cité du bout du monde où tous les habitants adorent la bande dessinée. Quand un journaliste y débarque pour enquêter sur la jeunesse d'une mégastar des comics, il découvre une ville pleine de merveilles et de surprises, mais aussi hantée par un sombre secret. Tout à la fois récit à l'humour grinçant et réflexion sur le business de la création artistique, Hicksville est rapidement devenu un classique après sa première publication en 199... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Je suis ressortie tellement enchantée de ma lecture de « Magic pen » que j'ai eu envie de tout lire de Dylan Horrocks. Et en 1er lieu le titre qui est considéré comme son chef d'oeuvre « Hicksville », que je me suis donc empressée de réserver à la bibliothèque. Cette nouvelle lecture d'Horrocks allait-elle autant m'enthousiasmer que la première ? Je suis ravie de répondre par l'affirmative. Ce « Hicksville » est excellent. Et pourtant, ce n'était pas gagné, le démarrage m'a fait un peu peur.

En effet, le début de ma lecture n'a pas été aussi enthousiasmant que pour « Magic pen ». Je pense que j'ai été un peu décontenancée. Les beaux aplats de couleurs de « Magic pen » laissent la place à un noir et blanc assez austère. Et puis, sur un thème proche, le ton de « Hicksville » est moins enjoué que « Magic pen ». En fait, là où « Magic pen » procurait une adhésion immédiate, « Hicksville » se fait un peu désirer. Mais ne fuyez pas, si « Hicksville » demande un peu d'implication du lecteur au début, ça n'est pas une lecture aride et déprimante pour autant. Une fois accoutumée au monde et aux personnages, j'ai été totalement happée au point qu'il m'était difficile d'interrompre ma lecture. « Hicksville » est une oeuvre qui se mérite mais qui se révèle peu à peu addictive.

« Hicksville » est brillant tant sur la forme que sur le fond. Comme dans « Magic pen », Horrocks utilise des procédés narratifs, mise en abyme, récits imbriqués, qui rendent le récit foisonnant. Pour autant, le récit n'est jamais brouillon, tous ces éléments s'enchaînent avec une fluidité remarquable.
Lorsqu'une B.D parle de l'univers de la B.D, il y a un risque de se retrouver face à une oeuvre égocentrique et prétentieuse. Horrocks a un talent rare pour éviter cet écueil. Comme « Magic pen », « Hicksville » est avant tout un vibrant hommage à la B.D, une déclaration d'amour. La sincérité de l'auteur est tellement évidente que jamais il ne sombre dans l'autosatisfaction. Son oeuvre est érudite sans jamais chercher à en mettre plein la vue. Lorsqu'il évoque des références, certaines obscures, ce n'est pas par prétention mais bien pour témoigner de son admiration, il n'y a là aucun étalage pompeux.
Si « Hicksville » est à la fois un hommage au 9ème art et une réflexion, bien amenée, sur l'intégrité artistique, ce n'est pas pour autant une oeuvre désincarnée. Elle est peuplée de très jolis personnages, bien campés, jamais simplistes. L'émotion est au rendez-vous, émotion renforcée par des éléments poétiques, parfois très inattendus. de plus, le récit n'est pas dénué d'humour. Je me suis vraiment régalée.

En seulement 2 lectures, me voilà fan de Dylan Horrocks. J'aurais presque envie de m'intéresser à son travail de scénariste sur des comics de super-héros, registre qui ne m'attire pas vraiment. Quoi qu'il en soit, nul n'est besoin d'être amateur de comics pour lire « Hicksville ». Si vous aimez la B.D, l'oeuvre de Dylan Horrocks ne devrait pas vous laisser indifférent.
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Il m'aura fallut atteindre la moitié de la BD (soit 130 pages) pour entrer dedans. J'ai beaucoup aimé le jeu des mises en abyme, l'univers de cette petite ville néo-zélandaise avec ses buveurs de thé, ces scènes de qui se mélangent aux bande dessinées dont il est question dans l'histoire. J'ai moins aimé le sujet lui-même, c'est une histoire sur les créateurs et la création des Comics américains, avec leurs super-héros, ce n'est pas un univers qui me touche particulièrement, je n'ai pas non plus trop apprécié le graphisme. La notion de roman graphique implique souvent un dessin moins léché, plus brut, mais là, il manque cruellement d'intensité, les contrastes sont toujours égaux, le graphisme ne s'implique jamais dans le rythme de l'histoire, et il me manque quelques bonne idées pour arrêter mon regard, le dessin se contente juste d'accompagner le récit, d'où ma difficulté à m'accrocher. C'est une bande dessinée qui possède d'indéniables qualités mais qui n'est pas parvenu à me passionner, je pense que c'est le sujet trop "Private Joke" qui a freiné mon enthousiasme.
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J'avais découvert Horrocks grâce à Magic Pen (la critique de Foxfire m'ayant mis l'eau à la bouche).
Forte de la bonne impression que m'avait laissée cette lecture, je me suis lancée dans ce roman graphique écrit par Horrocks 15 ans avant Magic Pen.
On ressent assez fort, en comparant les deux oeuvres, l'évolution du travail de l'auteur, cette BD ci présentant plus d'imperfections. Je ne cache pas que ma lecture a été plus que laborieuse, le livre m'étant tombé plusieurs fois des mains.
Le dessin est très brouillon et souvent inégal, certains personnages ayant un traitement plus caricatural que d'autres. Toutefois, le trait évolue positivement au cours de la lecture. Les personnages manquent parfois de lisibilité et j'ai parfois eu du mal à les identifier et, même à me souvenir de qui étaient tel ou tel personnage.
La narration est très tortueuse, composée de beaucoup de flash-backs, d'apartés, de mises en épingles et d'extraits d'oeuvres de fictions (par rapport à la fiction de l'histoire si vous me suivez). Ce n'est pas du tout évident à lire, demandant un effort constant du lecteur pour se resituer, tant dans le temps que dans l'espace mais également pour identifier si il se trouve dans le réel de la narration ou dans le fantasme d'un des personnages.
L'idée est bonne, cependant, et je me demande ce que cette oeuvre aurait donné si, contrairement à ce qui s'est passé, Horrocks avait revu et corrigé son oeuvre ‘de jeunesse' avant la re-publication.
Voilà, ce n'est pas du tout un coup de coeur mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture même si celle-ci a été plutôt laborieuse.
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Grace Pekapeka et Leonard Batts n'ont rien avoir l'un avec l'autre. Ils ne se connaissent ni d'Ève ni d'Adam. Ils ont pourtant un point commun. Tout les deux se rendent à Hicksville, Nouvelle-Zélande.
Pour Léonard c'est une première. Son boulot de critique comics l'a amené dans la ville natale du ponte de la création aux États-Unis, Dick Burger. Mais pour Grace, c'est un retour aux sources après plusieurs année d'exil volontaire...
Tandis sue l'un découvre l'animosité des locaux à l'évocation de la star locale; la deuxième retrouve une ville quasiment inchangée, où les histoires qu'elles a fuit ne sont restée en suspend depuis son départ.
Deux histoires parallèles dont le point commun est un ami d'enfance de Burver, auteur à la sauvette de strips à l'humour très personnel, et sujets à des remises en question permanentes quant à sa passion et à lui même.
Dans ce roman graphique semi-autobiographique, Dylan Horrocks traite de sujets récurrenst dans son oeuvre, l'intégrité dans la création artistique; et la difficulté combiner alimentaire et passion.
Par des chemins narratifs tortueux, parfois longs, Horrocks monte un récit sur le monde du Comics tel qu'il le voit. Celui-ci s'éloignant de l'ambition créatrice pour entrer dans le monde du business prémaché, arrêtant de surprendre le lecteur en répétant à l'envie des codes éculés.
L'ensemble à quelques longueurs, surtout au début, quand on ne sait pas encore où David Horrocks veut nous emmener. Mais, comme dit dans la préface, l'écriture de ce pavé a pris plusieurs années. Ce qui explique le rythme étrange qui déroute parfois, car David Horrocks n'a pas souhaiter réécrire les passages qui aujourd'hui, le dérangent pourtant.
De même, Hicksville est un très interessant sur le plan graphique. On suit en effet l'évolution du trait. Si les premiers chapitres sont un peu brouillons à mon goût, le dessin se fait plus fouillé et plus construit au fil des pages, jusqu'à la patte particulière que l'on retrouve dans Magic Pen.
Un étrange moment de lecture pour lequel il faut prendre du recul, et ne surtout pas juger trop vite. Elle foisonne en effet de point de vue et de questionnement toujours actuels sur la création. Ajoutons une petite pointe d'intrigue et de fantastique pour ne pas être trop sérieux, et surtout, pour les amateurs, énormément de références à la micro société du Comics dans le monde.
J'avais beaucoup aimé Magic Pen, beacoup moins At Work, je retrouve avec Hicksville la narration passionante de Horrocks, qui mêle le quotidien, la fantasy et la philosophie (nombriliste) avec classe!
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En Nouvelle-Zélande aussi ont fait du comics! Ceux qui ont lu le Magic Pen du même Horrocks, coup de coeur chez nous lors de sa sortie, seront probablement intéressé par cet album, sorte de prémisse de Magic Pen, datant de 1998, où l'on retrouve déjà tout ce qui fait l'intérêt et l'originalité de cet auteur à part. Récits imbriqués, mises en abymes, analyse fine et amusante du medium et de son univers, introspection… Ici on suit l'enquête d'un journaliste spécialisé dans les comics qui veut écrire la bio d'une star dans le domaine, via les témoignages divers il va vite voir ce qui se cache sous la couche dorée. Dans l'absolu, même si c'est un ressenti très personnel, je pense qu'il vaut mieux commencer par Hicksville que, comme j'en ai eu l'occasion par Magic Pen. Les 15 ans qui séparent les deux albums se ressentent à pas mal de niveaux, ne serait-ce que graphiquement déjà, et le concept et les procédés narratifs passent du coup peut être mieux dans Magic Pen, même si Hicksville a pour lui une réflexion plus profonde. A lire en musique: http://bobd.over-blog.com/2015/02/y-a-un-hic-en-ville-hicksville-vs-freud.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Spécial Eté ! Avant une petite trêve estivale !1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de cœurs de Jérôme et la librairie La planète Dessin à Paris !!! Et ce soir, ce n’est pas trois conseils de lecture mais plutôt la découverte des collections été des éditeurs à glisser dans les valises ! Lisez des BD et bonnes vacances. -Les incontournables du roman graphique(ALICE GUY Catel & Bocquet, LE CRÉPUSCULE DES IDIOTS Jean-Paul Krassinsky, GUIRLANDA Lorenzo Mattotti & Jerry Kramsky, MAGIC PEN Dylan Horrocks, QUATORZE JUILLET Bastien Vivès & Martin Quenehen, JOHNNY CASH - I SEE A DARKNESS Reinhard Kleist) chez Cas-terman -Version poche (La mémoire dans les poches Récit de Luc Brunschwig. Dessin d'Étienne Le Roux, Mauvais garçons Récit de Christophe Dabitch. Dessin de Benjamin Flao, La position du tireur couché D'après le roman de Jean-Patrick Manchette. Adaptation et dessin de Tardi, …) -La sélection BD poche (Seconds de Bryan Lee O'Malley, Glenn Gould de Sandrine Revel, Riche, pourquoi pas toi ? de Marion Montaigne, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Opération Copperhead de Jean Harambat, Noire d'Émilie Plateau, d'après Tania de Montaigne, Lip, des héros ordinaires de Laurent Galandon et Damien Vidal, Le Retour de la bondrée d'Aimée de Jongh, Le Mystère du Monde Quantique de Thibault Damour et Mathieu Burniat, Guantanamo Kid de Jérôme Tubiana et Alexandre Franc) chez Dargaud -Sarbacane 20 ans (L’Aimant Édition poche Lucas Harari, Le dieu vagabond Édition poche Fabrizio Dori, Dans la forêt Édition poche Lomig, Un travail comme un autre Édition poche Alex W. Inker) -La Boîte à bulles 20 ans (La plus belle femme du monde Dorange et Roy, Dans les vestiaires Le Boucher, L’immeuble d’en face Vanyda, Kaboul Disco Wild) -Collection Nomad Urban Comics 1,2,3 BD c’est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture. #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART#MANGA Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur :
/ traitpourtraitbd https://www.facebook.com/TraitpourTra... https://www.instagram.com/traitpourtr... https://twitter.com/TPTBD
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