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Ah une série avec un policier récurent !

Ah mince, dans son pays, la Norvège, c'est le huitième livre mais chez nous seulement le deuxième car l'intégrale n'a pas passé nos frontières !

Allez, je me lance quand même dans cette enquête de William Westing.
Et on le découvre dans de beaux draps puisque ce dernier est accusé d'avoir falsifié des preuves dans une affaire vieille de 17 ans. Le présumé coupable l'est il vraiment ?

On appréciera le tandem constitué de Westing et de Line, sa fille, journalise d'investigations. Tendre duo. Les héros sont bien dessinés et paraissent réels. Une belle humanité dans leurs rapports aux autres. Il doit être plaisant de les retrouver d'un livre à l'autre pour connaître leur évolution.

Un polar dépaysant, plutôt classique, à conseiller aux amateurs de romans policiers pas trop noirs.
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Je ne connaissais pas du tout cet auteur norvégien, ancien officier de police. le livre est le huitième d'une série ( mais seulement le deuxième publié en France, c'est dommage) consacrée à l'inspecteur William Wisting.

Ce personnage m'a plu d'emblée : solitaire, humain, intègre, passionné par son métier. Son lien affectueux avec sa fille , Line, journaliste, ajoute un plus au roman. Et le rôle indirect qu'elle joue dans les investigations de son père donne du punch aux événements.

Quelques indices pour cette enquête complexe, en raison notamment du rappel du passé qui vient télescoper le présent: une ancienne affaire, qui a vu condamner un homme pour le meurtre d'une jeune femme, va être réouverte, car l'avocat du prisonnier pourrait montrer qu'un policier a délibérément produit de fausses preuves. Comme Wisting était à l'époque le chef enquêteur, il est accusé, suspendu et doit subir un interrogatoire de la police interne.

Or, une autre jeune fille vient d'être portée disparue...

Je n'en dirai pas plus, mais l'image des chiens de chasse est bien choisie: ils poursuivent une trace frénétiquement, laissant de côté d'autres possibles proies, comme les enquêteurs qui étaient sûrs d'avoir trouvé le coupable.

Certes, c'est un policier classique dans son déroulement, mais bien construit, présentant des personnages fouillés, intéressants, avec pour décor une ville au sud d'Oslo, et ses environs marins balayés par le vent et la pluie. J'aimerais poursuivre l'aventure avec cet auteur...
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A quoi reconnait-on un polar nordique qui sort du tout-venant ? Il y a surproduction dans ce genre littéraire et peu peuvent se vanter d'être du niveau des grands auteurs de polar scandinave tels que Mankell , Indridason, Stieg Larsson, Camilla Läckberg et Jo Nesbo.

Le norvégien Jørn Lier Horst n'est pas loin de se hisser du haut niveau de ces illustres ainés.
Les chiens de chasse est son deuxième roman de la série « William Wisting » publié à la Série Noire, Gallimard (après l'excellent Fermé pour l'hiver, l'an passé le prouve parfaitement.

L'inspiration de Jørn Lier Horst vient de sa propre expérience en tant qu" inspecteur de police spécialisé en homicides.

Pour cette nouvelle histoire le tandem père/ fille de "fermé pour l'hiver se créé avec naturel et complémentarité à l'occasion de la réouverture d'une enquête vieille de 17 ans : Wisting, officier de police suspendu pour être suspecté d'avoir introduit de fausses preuves dans cette affaire vieille de 17 ans, et sa fille Line, journaliste qui n'a pas froid aux yeux.

Les chiens de chasse, qui exploite bien le décor des paysages désolés de Norvège, ne révolutionne pas les codes du genre, mais l'humanisme qui se dégage dans la description des cambrioleurs venus de Lituanie, pays exsangue à l'avenir incertain, fait chaud au coeur.

Un roman policier bienveillant, du polar de proximité, citoyen et fraternel, doté de personnages, bien dessinés et cohérents, y compris ceux qui sembleraient esquissés et bref un polar sérieusement addictif qu'on vous recommande sans problème !!

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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En 84 chapitres et 462 pages l'auteur nous transporte dans une petite ville balnéaire au Sud d'Oslo, un site battu par les vents——une bruine tenace, à la surface sombre de la mer tachetée d'écume, la houle déferle sur les galets de la grève ——-le son grave d'une corne de brume déchire parfois le silence .
Ce palpitant polar nous révèle deux enquêtes, une ancienne, vieille de dix-sept - ans , dans les archives—— une autre en temps réel—— au coeur : deux personnages bien mis en valeur, l'inspecteur William Wisting, humain, intègre, compétent et chevronné, soucieux de justice et sa fille Line, journaliste au VG, enquêtrice ambitieuse, pointilleuse et mordante ,au flair infaillible, à l'esprit imaginatif .

Les liens de tendresse qui les unissent donnent de la crédibilité aux événements qui se déroulent au fil des chapitres, au coeur des paysages désolés de Norvège .

Cet enquêteur pétri d'humanisme, homme d'action objectif , authentique, qui a appris à résister à la pression, se débat dans les méandres d'un très vieille affaire qui le met en cause .
Sa ténacité révélera de nouvelles pistes grâce au repérage minutieux d'anciens documents avec l'aide précieuse d'un ancien médecin légiste ...

Il sait aussi s'y prendre parfois par la douceur,, le calme et l'écoute ...

Ce polar nordique met à jour et dresse un fabuleux réquisitoire contre quelques dérives journalistiques et policières ...
Subtil et minutieux , addictif et intriguant , habilement composé ce roman de la série noire donne envie de continuer à découvrir les enquêtes de John Lier Horst .
Merci beaucoup à Sabine qui me l'a fait découvrir !
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Les chiens de chasse est le second roman de Jorn Lier Horst traduit du norvégien après Fermé pour l'hiver mais le 8ème de la série William Wisting ...avis aux éditions Gallimard série noire ...
Rudolph Haglund a été condamné à 17 ans d'emprisonnement pour l'enlèvement et le meurtre de Cécilia Linde. Il sort de rétention et intente un procès pour falsifications de preuves ayant permis son inculpation. William Wisting , l'inspecteur chargé de l'enquête à l'époque se retrouve de facto porter l'entière responsabilité de l'éventuelle irrégularité. Mis à pied , à la une des médias , isolé, peu nombreux sont ceux ou celles qui lui font entièrement confiance.Sur de sa bonne foi, il décide de mener sa propre enquête et de comprendre les tenants et aboutissants de la falsification et d'en découvrir l'auteur.
Il peut heureusement compter sur Line , sa fille, journaliste d'investigation dans l'un des quotidiens les plus en vue de Norvège et quelques anciens collègues qui lui sont restés fidèles.Pendant qu'il se replonge dans l'affaire Cecili Linde , une autre jeune fille est à nouveau enlevée .
Un roman policier comme je les aime .Deux enquêtes l'une en temps réel l'autre dans des archives, les chapitres s'enchainent , les pages se tournent et l'envie de connaitre le dénouement devient pressant. le regard de Jorn Lier Horst se porte sur un milieu qu'il connait bien , ayant été policier pendant quelques années, mais aussi sur celui des médias et des sources d'informations des organes de presse, sur un pan de la société norvégienne . Un polar qui permet de lever un peu le voile sur certains types d'affaires criminelles très médiatisées , un polar sans aucun doute transposable dans d'autres pays .
Je me réjouis de rencontrer prochainement l'auteur , un grand merci à Babelio et aux éditions Gallimard série noire .
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Rudolph Aglund a été condamné pour l'enlèvement et le meurtre de Cecilia Linde. L'enquête avait été pilotée par le jeune William Wisting. Après 17 ans de prison, il est libéré et son avocat accuse la police d'avoir falsifié une partie des preuves. L'ancien responsable de l'enquête est immédiatement mis à pied par l'adjoint au directeur de la police, Audun Vetti, lui-même impliqué dans les recherches 17 ans plus tôt. Aidé de sa fille, journaliste enquêtant sur un meurtre récent, et d'un retraité de la police scientifique, Wisting rouvre le dossier pour identifier qui a falsifié les preuves, et étayer sa conviction que Aglund est bien coupable et n'a pas été injustement condamné. D'autant que nouvelle jeune femme disparaît...

Jørn Lier Horst nous livre une enquête ciselée dans les brumes et les pluies du sud de la Norvège, taillée au cordeau. Une enquête digne de l'ancien policier qu'il fut lui-même.
Les esprits chagrins y trouveront sans doute quelques incohérences ou quelques coïncidences improbables, mais cela n'enlève rien à la crédibilité et au réalisme des 4 énigmes qui se chevauchent.
Les personnages sont bien campés, avec juste ce qu'il faut de détails, avec leurs forces et leurs certitudes, mais aussi leurs failles et leurs faiblesses.
L'écriture est agréable et se laisse lire avec aisance, sans tomber dans la facilité.
Une intéressante enquête norvégienne, et une belle découverte.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Un polar scandinave. de facture assez classique.
Un policier sur le retour, qui se retourne sur son passé, sur son couple et qui se replonge dans une vieille affaire passée.
C'est lent comme les meilleurs polars du Nord, froid oblige.
Mon bémol vient de la mise en exergue du rôle de sa fille journaliste qui est une seconde enquêtrice dans ce roman. Je n'y ai que moyennement cru...
Sinon, tout le reste se tient bien, c'est une lecture divertissante comme on peut l'attendre de ce genre...
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2ème tome des enquêtes de l'inspecteur William Wisting qui malgré son nom est un enquêteur norvégien. Il n'est ni dépressif, ni alcoolique, ni fumeur invétéré !

Résumé : “Dix-sept ans après son incarcération pour l'enlèvement et le meurtre de la jeune Cecilia Linde, Rudolf Haglund retrouve la liberté… Et son nouvel avocat affirme être en mesure de démontrer que Haglund a été condamné sur la base de preuves falsifiées.”

Quelques années avant la disparition de Cecilia, la nièce d'un des inspecteurs avait aussi disparu sans que son corps soit retrouvé et l'histoire se répète peu après la libération de Haglund.

Accusé d'avoir falsifié les preuves, crucifié en place publique par le journal où travaille sa fille, relevé de ses fonctions, menacé d'emprisonnement si les faits sont avérés, Wisting reprend les anciens dossiers pour trouver qui et pourquoi !

Sans tomber dans les longueurs indigestes Jon Lier Horst décrit minutieusement certaines étapes des recherches de preuves et j'ai trouvé ça plutôt intéressant. En parallèle il y a l'enquête de sa fille pour son journal et n'étant pas contrainte par des procédures et c'est elle et ses collègues qui apportent le côté mouvementé de l'histoire, sans tomber dans le sanguinolent ni le glauque à tout prix.

Il est évident que son passé d'enquêteur permet à l'auteur de maitriser le sujet, de rester crédible dans la fiction et il sait très bien accrocher le lecteur et sa curiosité. Un très bon polar !

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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Près de 20 ans après la disparition d'Ellen puis de Cecilia, Linea une troisième jeune femme s'évapore dans la région de Larvik.
Rudolf Haglund, condamné il y a 17 ans pour le meurtre de Cecilia, retrouve la liberté et son avocat se fait fort de prouver que le procès était biaisé par des preuves ADN falsifiées.
Les médias s'emparent de l'affaire : Frosten le rédacteur en chez de VG lâche Eskild Berg aux trousses des policiers. Gjermund Hulkvist de Dagbladet utilise lui "ses bonnes sources" pour obtenir des informations inédites garantissant des ventes spectaculaires.
La pression médiatique exercée sur les policiers en contexte d'urgence et d'exigence de résultats immédiats les sort de leur zone de confort et les "chiens de chasse" se focalisent sur une seule piste, un seul gibier.
Le policier William Wisting qui a fait condamner Haglund est suspendu. Sa fille Line, jeune journaliste de VG, et quelques vieux collègues dont Frank Robekk, oncle d'Ellen la première disparue et Finna Haber un retraité rouvrent les dossiers ...

En 84 chapitres, 462 pages, Jorn Lier Horst nous offre un palpitant polar qui aurait pu se dérouler en France (je pense aux gendarmes de Vincennes, à l'affaire de Tarnac, au procès Erignac en Corse) et dresse un terrible réquisitoire contre certaines dérives journalistiques et policières.
Merci à Gallimard et Babelio d'organiser une prochaine rencontre avec l'auteur.
Mais quel dommage que ces romanciers nordiques baptisent leurs personnages de patronymes impossibles à mémoriser ;-)
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L'affaire Cecilia a hanté William Wisting pendant des années. Il n'a jamais oublié le visage de cette jeune fille, enlevée et retrouvée morte une dizaine de jours plus tard.
Aucun doute quant à l'identité de l'assassin, Rudolf Haglund. Et pourtant, alors qu'Haglund a fini de purger une peine de dix-sept ans, il annonce par l'intermédiaire de son avocat qu'il est innocent et que les preuves de sa culpabilité : un mégot couvert de son ADN - ont été falsifiées. William Wisting qui avait été chargé de l'enquête se retrouve accusé. Audun Vetti, à l'époque substitut du procureur, maintenant commissaire, insiste pour que Wisting soit suspendu de ses fonctions.
Une suspension temporaire qui tombe vraiment mal : un inconnu vient d'être assassiné et on signale la disparition d'une jeune fille, Linnea Kaupang... le temps presse... une impression de déjà vu....
Alors que Line, la fille de Wisting, journaliste à VB couvre le meurtre de l'inconnu, Wisting qui ne pense avoir commis aucune erreur d'analyse, reprend l'étude de l'affaire Cecilia de bout en bout, espérant trouver un détail qui lui aurait échappé.
La collaboration originale "père-fille", "policier journaliste", le regard neuf de Line sur l'enquête et sa détermination permettent à l'enquête de progresser. Wisting peut ainsi garder la tête froide alors que son intégrité est remise en cause, et que la femme qui partage sa vie, Suzanne, ne supportant plus le métier de Wisting et ses incertitudes, préfère s'éloigner.
Les chiens de chasse nous propose une enquête minutieuse, loin de la recherche à tout prix du sensationnel ou du glauque... nous sommes dans le poste de pilotage, avec l'enquêteur et chaque interprétation peut être décisive.

J'ai beaucoup aimé cette enquête qui m'a rappelé la rencontre avec Jorn Lier Horst, il y a quatre ans, organisée par Babelio. J'ai retrouvé dans la petite vidéo l'ambiance de la rencontre, les explications simples et chaleureuses d'un écrivain qui parle de son ancien métier d'enquêteur, de son travail d'écriture et partage avec nous, les lecteurs et les lectrices, un beau moment d'émotion.
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