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Une enquête de William Wisting tome 3 sur 8

Céline Romand-Monnier (Traducteur)
EAN : 9782073022264
448 pages
Gallimard (01/06/2023)
3.83/5   395 notes
Résumé :
Inspecteur Wisting, tome 3
Un homme mort depuis quatre mois retrouvé devant sa télé allumée ; un autre dans une forêt de sapins avec, dans la poche, un prospectus sur lequel la police retrouve les empreintes d’un tueur en série américain, c’est bien plus qu’il n’en faut pour lancer Line Wisting, journaliste à VG, et son père William, inspecteur de la police de Larvik, dans des enquêtes dont ils ne peuvent mesurer les conséquences…
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Line Wisting est journaliste à VG, le quotidien norvégien. Elle envisage de faire un article sur cet homme, Viggo Hansen, découvert par hasard, plus de 4 mois après sa mort, seul chez lui.

Elle voudrait montrer la tristesse de cette situation ; celle d'un homme entouré de monde mais néanmoins terriblement seul. Au point de mourir sans que personne ne s'en aperçoive.

L'inspecteur principal William Wisting, le père de Line, est quant à lui sur une nouvelle affaire, celle d'un homme découvert mort également, par un gamin de 8 ans, sous les branches d'un sapin, contre le tronc de l'arbre. Lui aussi est là depuis 4 mois.

Son identité n'est pas connue. Les enquêteurs s'intéressent donc à ce bout de papier qui est dans la poche de son veston. Un prospectus, sur lequel ils découvrent les empruntes d'un homme recherché aux Etats-Unis par le FBI depuis 20 ans.

Il lui faudra donc trouver qui est ce cadavre et surtout comment il a pu détenir un tel document sur lui.

Cela signifie-t-il que Robert Godwin, "l'étrangleur des autoroutes" est venu se planquer en Norvège.

Mais est-ce bien un hasard si ces morts datent de 4 mois toutes les deux ?

A mon avis :
Ce roman démarre doucement. Je dirais qu'il démarre au rythme des romans scandinaves.

Les chasse-neiges, la poudreuse, les pare-brises gelés, la neige, le froid, le gel, le givre, les fraises à neige, les congères... sont les véritables personnages du début de ce roman policier, qui prend son temps pour avancer.

En première réaction, on a le réflexe de se dire que c'est un peu long, que ça traine en longueur. Et puis finalement, j'ai l'impression que c'est ce qui fait l'atmosphère de ce livre. Pourquoi se précipiter par ailleurs ? Non, finalement c'est très bien, on entre dans le quotidien de ces personnages qui vivent dans une région ou le froid est roi et c'est plaisant (c'est peut-être plaisant aussi de ne pas avoir aussi froid qu'eux !).
D'autant que les choses et les différentes enquêtes avancent malgré tout.
Elles deviennent de plus en plus intéressantes, on passe des recherches de Line sur ce personnage de Viggo Hansen et de sa solitude, à celles des policiers autour de ce cadavre qui les mènent de plus en plus loin dans l'énigme et qui finiront par se rejoindre.

On essaie de se faire une idée du coupable, mais sans y arriver (enfin, en tout cas en ce qui me concerne) et la tension monte progressivement, pour finir par nous prendre et nous faire tourner les pages avec plaisir et empressement.

Au final, c'est un très bon roman policier, assez original et prenant, même s'il ne démarre pas sur les chapeaux de roue.

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Ce n'est pas mon premier polar norvégien, mais c'est mon premier Jørn Horst et j'ai lu L'Usurpateur avec un grand plaisir. William Wisting, inspecteur de police à Larvik, une ville du sud de la Norvège, enquête avec son équipe pour tenter d'identifier un corps retrouvé dans une forêt. Sa fille, Line Wisting, journaliste dans le quotidien local, a une idée d'enquête pour le supplément du weekend : Vigo Hanssen, mort depuis quatre mois, a été retrouvé chez lui, devant sa télé allumée… Line pense que cela pourrait faire un bon papier : comment est-ce possible ? personne ne s'est inquiété, personne n'a songé à prendre de ses nouvelles ; quel genre d'homme faut-il être, quelle sorte de vie faut-il avoir pour se retrouver tellement coupé des autres ?
***
On est dans un thriller de facture assez classique, mais exempt du type d'invraisemblances qu'on trouve souvent dans ce genre de romans. L'auteur a lui-même été inspecteur de police, et même si les chapitres sont courts, même si les rebondissements sont nombreux, le travail des policiers, leurs tâtonnements, le découragement qui les atteint parfois devant la difficulté de la tâche me semblent parfaitement rendus et absolument crédibles. Je ne connaissais pas le concept « d'homme des cavernes » : on appelle comme ça quelqu'un qui va se fondre dans la société en adoptant l'identité d'un tiers. le titre du roman étant carrément explicite, je n'ai pas l'impression de divulguer quoi que ce soit. J'ai bien aimé les relations du père et de la fille, leur respect mutuel, leur attention à ne pas empiéter sur l'intimité de l'autre. Ils se connaissent bien, s'apprécient, évitent ou repoussent les discussions délicates, et ne semblent pas nourrir d'illusions l'un sur l'autre. Une certaine prudence est rendue nécessaire dans leurs relations à cause de leur profession respective. J'ai bien aimé aussi les découvertes sur certaines habitudes norvégiennes, entre autre une allusion culinaire qui m'a semblé bien exotique : « Si elle achetait des côtes d'agneau pour ce dîner, elle pourrait mettre la viande séchée dans l'eau la veille et la laisser tremper toute la nuit. » Il s'agit d'une recette traditionnelle de Noël (merci Google). J'ai particulièrement apprécié l'ambiance qui règne pendant tout le roman à cause des contraintes qu'impose l'hiver. le froid et la neige sont omniprésents, et cela m'a rappelé les hivers québécois : tu viens de déneiger ta voiture puis de pelleter ton allée pour pouvoir sortir, et le chasse-neige de la ville passe à ce moment précis, te laissant une jolie petite congère de neige bien compacte à déblayer ; ou un jour de verglas, tu attends prudemment que la voiture qui te précède ait fini de monter la côte avant de t'engager à ton tour. J'ai été étonnée que les Norvégiens n'emploient pas de démarreur à distance comme les Québécois, sans doute par conscience écologique… Je vais lire Fermé pour l'hiver sans tarder !
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Line Wisting, jeune journaliste, veut réaliser un reportage sur un homme d'une soixantaine d'année découvert, quatre mois après sa mort, devant sa télé allumée dans son petit pavillon de banlieue. Un beau sujet pour l'édition du week-end du quotidien d'Oslo. Comment peut-on être si seul et oublié de tous qu'il faut plusieurs mois pour que l'on s'aperçoive par hasard de votre mort ?

La solitude ce n'est pas d'être seul, c'est de n'avoir personne qui vous manque. Line est d'autant plus touchée par cette triste histoire que cet homme solitaire habite Stavern dans le quartier de son enfance, tout près de chez William son père, lieutenant de police de la petite ville balnéaire.

William Wistling lui, n'est pas vraiment content de l'arrivée impromptue de sa fille, chérie certes mais journaliste et un peu fouineuse. La découverte du cadavre en décomposition d'un citoyen américain, dans un bois de sapin près du lac Farris, a tout de l'enquête très compliquée, d'ailleurs ce n'est pas pour rien que des agents du FBI débarque en Norvège. Wisting père et fille mènent l'enquête.

Un bon vieux serial-killer à l'américaine s'invite dans le polar polaire. Ecriture efficace, chapitres courts, effets cinématographiques assurés, « L'usurpateur » rempli son contrat de page-turner.

Mais quel dommage qu'en chemin Jorn Lier Horst oublie le sous-texte sociologique qui faisait la force de « Fermé pour l'hiver » son premier roman. Il faut bien reconnaitre que le point de vue et l'angle de narration de l'enquête journalistique et policière créent une originalité bien venue dans le déroulement du récit, mais on reste un peu sur notre faim devant cette énième histoire de tueur en série.

Bref un polar à conseiller prioritairement aux amateurs purs et durs du genre .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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C'est tout à fait par hasard qu'un employé de la compagnie d'électricité a remarqué que Viggo Hansen, 61 ans, assis devant son poste de télévision allumé, était décédé. Nous sommes à Larvik, en décembre… et le décès remonte vraisemblablement au 11 août. Personne ne s'est inquiété.

Viggo Hansen était depuis très longtemps le voisin du Commissaire Wisting. Line Wisting, journaliste au quotidien VG, fille du Commissaire, pense que cet exemple de solitude extrême ferait un bon sujet d'article à paraître pendant la période des Fêtes. Son programme : revenir quelques jours chez son père, obtenir un maximum de renseignements sur Viggo Hansen, écrire son article…
Alors que Line se préoccupe de reconstituer le passé, le commissaire Wisting, lui, s'investit dans le présent, accaparé par une nouvelle enquête. En effet, un corps a été découvert près de la ville de Halle, dans une ferme vendant des « sapins de Noël à couper soi-même ». Ce corps était bien caché sous des branches. Rien ne permet son identification immédiate - aucune disparition n'a été signalée. Mais vite, les empreintes sur une pochette retrouvée sur le corps parlent : ce sont celles d'un homme recherché activement par le FBI, Robert Godwin, un serial killer américain surnommé L'étrangleur des autoroutes, recherché depuis 1989 et qui semble s'être volatilisé.
Mais comment se fait-il que l'on trouve la trace de ce meurtrier en Norvège ? Et si les empreintes digitales sont les siennes, est-ce bien l'homme recherché ? Les agents du FBI, qui participent activement à l'enquête pensent qu'il s'agit d'un cas de disparition volontaire. Ils surnomment ces disparus volontaires des "hommes des cavernes" : le meurtrier se fondant dans la population, en empruntant l'identité et l'existence anonyme de quelqu'un qui ne manquera à personne. La chasse à l'homme des cavernes va pouvoir débuter.

L'imposteur (dont le titre original est : Hulemannen, l'homme des cavernes) est le troisième volume des enquêtes du Commissaire Wisting de Jorn Lier Horst, le célèbre romancier norvégien, ancien officier de police. le froid, la neige sont omniprésents et donnent un rythme lent au tout début du roman qui semble comme étouffé sous la masse neigeuse. Mais Jorn Lier Horst a l'habitude de ménager le suspense.. et son intrigue dépourvue de toute violence gratuite reste très efficace. J'aime beaucoup la manière dont le romancier joue avec les personnages du commissaire Wisting, et sa fille Line, et met en valeur leurs deux enquêtes qui se croisent et se complètent.
«La solitude, ce n'est pas d'être seul, c'est de n'avoir personne qui vous manque », note Line au cours d'un de ses entretiens. Qui était Viggo Hansen ? Comment est-il mort ? Au terme du roman, on n'en saura pas plus. La vie, comme les enquêtes, comportent certaines zones d'ombre que l'on peut seulement tenter d'éclaircir.
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Je retrouve pour une autre enquête l'inspecteur Wisting, avec qui l'on est très vite en empathie. Mais... comment dire? Mon enthousiasme pour " Les chiens de chasse" s'est ici un peu émoussé.

Côté enquête, suspens, l'auteur continue à faire le job, de manière classique il est vrai, et on ressent bien , à travers le réalisme du livre, que l'auteur a été officier de police. le thème du tueur en série est certes très souvent utilisé, mais traité de façon plutôt originale, le titre prenant tout son sens...

Alors, pourquoi cette lassitude? Certaines aspects m'ont gênée : d'abord, les personnages sont moins fouillés que dans le roman précédent. On nous présente très peu les pensées, les ressentis de l'inspecteur et de sa fille journaliste, Line. Cet aspect psychologique m'a manqué. Par exemple, lorsque Line revient pour quelques jours chez son père, elle investit la pièce où sa mère décédée depuis peu avait l'habitude de travailler. Eh bien, aucune nostalgie, aucun vague à l'âme chez elle...

Par contre, que de détails répétitifs sur les démarrages difficiles des voitures! Je sais bien qu'il fait moins seize dehors, mais est-on obligé de suivre point par point leur mise en route?

Cependant, un thème du livre m'a particulièrement émue: la solitude des êtres, qui meurent dans l'indifférence générale, ces êtres trop discrets, transparents...

Je m'interroge quand même: vais-je continuer l'aventure avec William Wisting? Wait and see...
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
De nombreuses questions restaient sans réponse et Wisting s'était préparé au fait qu'ils ne sauraient jamais tout. C'était toujours comme ça. Dans toute enquête, certains éléments sombraient dans les abysses de l'inconnu....
... Il lut l'article de Line deux fois. Si le cadre demeurait l'histoire d'un homme seul, elle avait donné à son papier un autre sens, un autre contenu. Mot après mot, elle brossait le portrait de quelqu'un qui n'allait être regretté de personne, mais avait eu sa place sur cette terre.
Ensuite, il alla à la fenêtre et observa la maison vide plus bas dans la rue. Conformément aux prévisions des météorologues, il s'était remis à neiger. De grands flocons dérivaient dans les airs. Ils voilaient le paysage et finirent par former une cloison grise entre Wisting et le monde extérieur.
Il lava son assiette et la posa à l'envers, contre la planche à pain, pour qu'elle s'égoutte. Puis il emporta son journal dans le salon, l'ouvrit sur les pages des programmes télé à la fin, saisit la télécommande et choisit un film sur un garçon qui était seul chez lui quand des cambrioleurs tentaient d'entrer dans sa maison.
Il se cala dans son fauteuil. Dix minutes plus tard, il dormait. Dehors le vent s'était levé. Un vent fort qui soufflait la neige et recouvrait toutes les traces.
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William Wisting passa en revue les autres photos qu’avait prises l’agent de la police technique et scientifique. L’homme n’avait pas été très grand de son vivant, mais la rétractation des tissus et la putréfaction aidant, son corps paraissait encore plus petit.
Le dossier était intitulé Viggo Hansen. Les photos présentaient l’homme sous différents angles. Il examina les diverses images de ce corps presque momifié. D’ordinaire, les dossiers photographiques le laissaient de marbre. Accoutumé à la mort, il avait développé une capacité à se distancier des impressions visuelles. Plus de trente années dans la police lui avaient fait voir tant de cadavres qu’il ne les comptait plus. Mais ce cas-ci était différent. Non seulement parce qu’il n’avait jamais rien vu de semblable, mais parce qu’il connaissait l’homme dans le fauteuil. Ils étaient quasiment voisins. Viggo Hansen habitait dans le virage, trois maisons plus loin, où il était resté mort pendant quatre mois, sans que Wisting ou un quelconque voisin ne s’inquiète pour lui.
Il s’arrêta sur une vue générale du salon, prise de la cuisine. Dos tourné au photographe, l’homme était devant sa télé. Le poste était allumé, car il l’était toujours quand la patrouille de police avait forcé la porte d’entrée.
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À la mort de sa mère, Line avait beaucoup réfléchi à la façon dont les rituels funéraires enveloppaient toujours la mort dans des euphémismes. Souvent, les avis de décès indiquaient que le défunt s’en était allé, comme s’il était simplement ailleurs. « Repose en paix », était-il écrit sur les rubans et les stèles, comme si la mort n’était qu’un repos longuement attendu dans des duvets moelleux. (p 239)
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Humemannen [l’usurpateur] de Jørn Lier Horst.

Voici ma premier enquête de William Wisting. Je suis ressortie de ce livre et wow... j’ai eu un temps d’arrêt pour me remettre des torrents de l’enquête.
Premièrement, boulet que je suis, je pensais lire l’un de ses premiers ouvrages ...échec. J’ai regardé la date de parution, 2013... jusqu’à ce que je me rende compte qu’il s’agissait de la date de sortie pour la Norvège et non la France, 2019 😂
Pour autant je ne me suis absolument pas perdu dans les personnages composant l’équipe d’enquêteurs.

C’est un vrai régal de thriller. L’ambiance Nordique bat son plein. Les personnages sont attachants. J’ai même eu un pincement au cœur concernant le vécu de l’un d’eux traité de « fou » à tort.
Au fil de la lecture, nous pouvons nous créer notre propre fil de pensées, nos propres soupçons, notre propre enquête. J’ai eu peur d’avoir cerné l’enjeu trop rapidement, mais la fin sème totalement le doute et retourne toutes nos pistes ! Du grand art littéraire.
Les chapitres sont courts(4/5 pages). L’enquête avance avec lenteur mais paradoxalement il se passe beaucoup de choses tout autour. Un vrai page turner ! J’aimerais vous en dire plus mais je me retiens pour ne pas vous gâcher l’intrigue 🙊. Je me range aux avis de la majorité et comprends totalement pourquoi Jørn Lier Horst a accumulé de nombreux prix. Il me faut la suite !

❄️❄️❄️❄️❄️/5
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Dans ses articles d'actualité, elle adoptait une écriture directe. Une langue simple et fonctionnelle. Dans un reportage de magazine, la langue revêtait une tout autre fonction. Line était plus libre d'expérimenter et, si elle ne faisait pas de la poésie, elle pouvait néanmoins passer des heures à pinailler sur ses phrases, à travailler la structure de son texte. Elle s'efforçait toujours de créer un élan narratif, de donner de la texture et de l'épaisseur aux gens sur qui elle écrivait. Le journalisme de magazine offrait la possibilité d'aller plus en profondeur et d'imprimer sa marque au récit. Et puis c'était un exercice fascinant que d'offrir un reflet des sujets de société importants au travers de destins isolés, de situations et de détails propres à véhiculer une histoire plus ample.
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