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Critique de Ortie27


Tasmanie, des paysages que je ne verrais jamais à priori, des photos prisent sur le net agrandies, une Ortie stupéfaite par ses paysages… l'océan, la plage, la flore. 

La pointe d'Eaglehawle bay qui recouvre la péninsule de Forestier.

Ce livre est envoûtant dès ses premières pages, il vous fait perdre pied avec la réalité et pourtant…

Pourtant, notre héroïne, qui vient de frôler la trentaine, Lucy vit de terribles épreuves physiques et psychologiques. 

Elle s'en sort, mais son corps et son esprit resteront à jamais marqués par le coup du sort.

Lucy qui se sent coupable, qui a l'impression que son corps s'afflige d'un costume, qui a l'impression de tricher, qui se déteste, qui s'en veut de s'en vouloir et qui a honte d'avoir honte et qui ne supporte plus de ne plus avoir le choix.

Est-ce que ce scénario est sa crise malthusienne personnelle ? (Théorie de Thomas Malthus : La nature a prévu des freins à la croissance de la population humaine pour éviter qu'elle ne dépasse les ressources naturelles).

Elle rencontre un couple de femmes étonnantes sur l'Eaglehawle Bay, Flo et Poppy la grecque, qui se nomment elles-mêmes “les vieilles biques”, il faut les voir pêcher le poulpe, leur couper la tête, les frapper pour les ramollir, puis les découper en gros tronçons, et les mettre dans des bocaux stérilisés et rempli de vinaigre.

Elles sont comme des chasseuses cueilleuses, immergées dans la nature, en symbiose. Elles transmettent des secrets de femme qui vivent du produit de la terre et cela permet à Lucy de s'oublier, de s'évader de ce corps meurtri. 

Dans ce livre la reconquête, les rencontres déterminantes, les choix, les idéaux.

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