Pamela et son univers impitoyable.
Voici l'histoire de PamelaChurchill, véritable femme fatale, collectionneuse d'amants.
Sulfureuse, séduisante et passionnée Pamela, née Digby, issue de l'aristocratie anglaise.
Bru du Lion « dear papa » de Pamela ; le futur Premier Ministre anglais se réjouit de marier son fils Randolph à cette rousse incendiaire et charismatique.
De l'esprit, fin stratège, attirante, elle fera son chemin dans le monde ; les hommes l'ont ardemment désirée, leurs épouses l'ont clairement détestée.
Difficile de lui résister… Toutes les lumières étaient rivées sur elles… Mais qui était-elle ?
« J'ai soixante-treize ans, non, j'ai mille ans. Ou mille vies ».
Sur tout un siècle, on croise dans ce roman des personnalités à foison des milieux politiques, économistes, artistiques...dans les différents lieux mythiques de ce monde.
Mondanités et potins. Pouvoir et Séduction. Sexe et relations internationales. Politique et plaisir.
Luxe, richesse, débauche et haute société. Quand les puissants s'adonnent au plaisir et à la décadence.
Pamela fut une insatiable et frénétique amoureuse.
Une femme amoureuse de l'amour et de l'urgence de vivre.
Intelligente, persévérante, force et fortune lui souriront.
Ayant rencontré l'auteure Stéphanie Des Horts en librairie, j'ai été curieuse de la découvrir avec ce roman sur la vie tumultueuse et scandaleuse, riche d'évènements, de PamelaChurchill, véritable héroïne romanesque.
Une lecture au rythme trépidant, et la découverte d'un personnage au fil de pages captivantes.
« Une déesse, courtisane, putain ou princesse, peu importe, c'est elle. (…)
Connaissez-vous Pamela Churchill ? Son nom n'était encore jamais parvenu à mes oreilles – heureusement que le Prix des lecteurs du Livre de Poche a mis ce roman de Stéphanie des Horts sur mon chemin ! Pamela Churchill est la femme que nous avons toutes un jour rêvé d'être : femme fatale, habile politicienne, parfaite maîtresse de maison, formidable caméléon, elle a su toute sa vie s'adapter à ses amants et ses maris, s'assurer leur soutien financier pour ne jamais avoir à revoir à la baisse son train de vie et rebondir après des ruptures plus douloureuses les unes que les autres. Stéphanie des Horts restitue avec brio l'incroyable destin de Pamela Churchill, à travers les époques et jusqu'à son décès dans la piscine du Ritz.
Dès les premières pages, l'auteure nous emporte dans un tourbillon incessant de noms, de titres, de fortunes – Pamela Churchill préfère ses amants riches et célèbres, et elle les obtient. Née aristocrate sans le sou, elle finira ambassadrice de France pour les Etats-Unis, proche de Bill Clinton, qu'elle aura aidé à obtenir le poste suprême. Sa vie reflète les grands bouleversements du XXème siècle – au beau milieu de la Seconde Guerre mondiale, tous les débordements sont permis devant la menace constante de la mort, puis c'est la nécessaire respectabilité qui reprend le dessus en Europe un fois la guerre finie, laissant la courtisane Pamela sur le carreau, enfin c'est grâce à l'envolée d'Hollywood qu'elle rencontrera son second mari, agent de star et producteur.
La fascinante Pamela Churchill vivait dans l'instant, comme si toute sa vie, les bombes du Blitz avaient continué de tomber autour d'elle. Elle saisit ses amants au vol, profite des opportunités qui lui sont offertes, et change de cap dès que le temps commence à se gâter. Femme hors du commun, elle a choqué ses contemporains, suscité l'envie des épouses de ses amants et finalement réussi à acheter sa respectabilité dans un pays étranger. Ce roman m'a absolument fascinée – il faut dire que j'adore les biographies, plus encore celles de femmes puissantes, indépendantes et téméraires. Une superbe découverte donc, à la fois celle de la vie de Pamela Churchill mais aussi celle de la prose de Stéphanie des Horts, tellement agréable à lire qu'elle m'a entièrement mise dans la peau de son personnage, pendant ces quelques heures de lectures ininterrompues.
“ Mon nom est Pamela Beryl Dighby, surnommée Pam.
Née dans un univers contrôlé par les hommes, le 19 mars 1920, sous le signe du caméléon. “
Fille d'un aristocrate anglais, Pamela a 19 ans lorsqu'elle épouse Randolph Churchill, fils de Winston. Elle est aussi amoureuse que désireuse d'échapper à sa condition sociale.
Ce mariage se soldera par un échec, malgré la naissance d'un enfant qui ne sera jamais une entrave pour Pam, qui restera proche de son beau-père, qui sera pour elle un mentor politique.
Pamela usera de son grand pouvoir de séduction pour gravir les marches qui la mèneront à la gloire.
D'hommes en hommes, de bras en bras,de lit en lit, de déceptions immenses en passions flamboyantes et fulgurantes, elle n'aura de cesse de vivre intensément.
Oui elle aime les hommes,elle les aime riches et puissants. Elle les aime éperdument,mais à mon sens, elle aime plus encore la Vie.
Elle vivra des passions sulfureuses, mettra à ses pieds les plus grands de ce monde.
Battante, aussi forte que fragile, aussi détestable qu'attachante, elle ne laisse personne indifférent.
Nommée Ambassadrice des USA en France par Bill Clinton, cette Femme au destin unique mérite un F majuscule, qu'on la pense courtisane ou juste ambitieuse.
Pam et Stéphanie des Horts vous tiennent par le coeur tout au long de ce roman jalonné d'épisodes historiques.
C'est là un bel hommage à cette grande dame.
J'ai beaucoup aimé la structure du roman : un homme/ un chapitre. Cela donne à la lecture un rythme palpitant. On entend le rire de Pam, on sent son parfum, on imagine le son de sa voix…
Une belle découverte pour moi, tant par la plume de l'auteure,que par le destin de cette femme libérée,qui ne cherchait peut-être, dans le fond , qu'à être puissamment aimée…
“ - Toute ma vie, je n'ai rêvé que de cela
De quoi ?
La reconnaissance...et le respect.”
Je remercie les Éditions Albin Michel et la merveilleuse éditrice pour ce joli cadeau.
PamelaChurchill, née Digby, divinité, naïade ou nymphe précoce et adorable.
La femme à qui on n'ose rien refuser. C'est que les tourments de la chair viennent tôt à PamelaChurchill.
Dès qu'elle sort de sa chrysalide Pamela séduit à la folie avec sa chevelure rousse et son teint de pêche, elle est l'incarnation de l'extase et de la diablerie.
Elle ne vit que pour troubler la gente masculine et sa présence auprès d'eux ne fait qu'accentuer ces troubles.
Nous suivons donc les péripéties mondaines de Ninon de Lenclos, oups je veux dire de PamelaChurchill dont les goûts fantasques et déraisonnables pour le badinage amoureux rappellent ceux du XVIII ème siècle.
Ce roman exhale un parfum spécial de grâce moqueuse, de sensualité badine et de préciosité intelligente. C'est un roman qui se lit bien, pour l'été !
Je ne peux pas m'arrêter quand je lis un roman de cette auteure.
J'aime son style. Direct, parfois choquant, parfois vulgaire (vous êtes prévenus!) : il m'emmène toujours très loin!
Après avoir lu « Jackie et Lee » aux Éditions Albin Michel dont je vous parlais précédemment, je termine celui-ci avec encore une fois les yeux pleins d'étoiles.
Des lieux historiques toujours féeriques ont pris place, des personnages mythiques et hauts en couleurs se sont animés devant moi, à tel point que j'entends encore leurs dialogues et leurs murmures.
Des noms? Il y en a beaucoup. Et c'est justement ce que j'adore! Grâce à ce livre (et à Wikipedia!), j'ai pu découvrir de nouveaux acteurs européens et américains du XX ème siècle dont je n'avais jamais entendu parler ou dont je ne connaissais pas exactement l'histoire... Comme Gianni Agnelli...!
Et il y a surtout Pamela, sublime, qui a su négocier les virages de sa vie semée d'embûches, de tragédies, d'hommes puissants et de jalousies, pour arriver enfin à la reconnaissance qu'elle espérait tant.
Une femme qui ne ressemble à aucune autre.
Chère Stéphanie, je n'écoute que Sinatra depuis hier soir : est-ce normal?
Je vous remercie une nouvelle fois pour votre écriture qui me fait voyager et chavirer au gré des histoires d'amour de ces femmes que vous choisissez afin d'en écrire le portrait, couché sur ces pages qui se lisent trop vite.
Truman Capote aurait sûrement été jaloux de vous, car après avoir été les invitées de son bal, c'est maintenant vous qui les mettez à l'honneur en les conviant chez nous!
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.