Retrouvez dans cette vidéo quelques témoignages d'auteurs ayant reçu le Prix Babelio lors des éditions 2021 et 2022 : Henri Loevenbruck, Delphine Horvilleur, Marie Vareille, Virginie Grimaldi, Mickaël Brun-Arnaud, Claire Duvivier, Mélissa Da Costa, Victor Castanet et Olivier Norek.
En 2023, ce Prix des lecteurs revient avec une nouvelle sélection de 100 titres, parmi lesquels 10 seront élus comme les meilleurs livres parus entre octobre 2022 et mai 2023. Votez du 14 au 30 mai pour vos favoris !
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Delphine Horvilleur/5
24 notes
Résumé :
Contrairement à ce qu’affirment tous les fondamentalismes, la transmission d’un héritage ne doit pas être une réplication à l’identique. Elle dépend d’une infidélité partielle, garante de surgissements inattendus, aujourd’hui comme hier.
Mariant filiation et rupture, la tradition juive ne se renouvelle qu’en étant bousculée et nourrie par sa rencontre avec d’autres.
Delphine Horvilleur illustre brillamment cette vision ouverte de la religion et revisi... >Voir plus
Mariant filiation et rupture, la tradition juive ne se renouvelle qu’en étant bousculée et nourrie par sa rencontre avec d’autres.
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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En tant que non juif j'ai trouvé ce livre extrêmement intéressant.
Il y a une énorme quantité d'informations sur la transmission de la judéité, la sexualité, comment on devient juif (par naissance ou par conversion, ...). C'est beaucoup plus que dit le titre du livre.
C'est le quatrième livre que je lis de Delphine Horvilleur. Celui-ci et "vivre avec nos morts" sont ceux que j'ai aimé le plus. Je pense que c'est par le côté progressiste de Delphine Horvilleur. Ces livres de Horvilleur, d'un côté, nous apprennent beaucoup sur la judéité mais aussi enlèvent beaucoup d'idées reçues.
Il y a une énorme quantité d'informations sur la transmission de la judéité, la sexualité, comment on devient juif (par naissance ou par conversion, ...). C'est beaucoup plus que dit le titre du livre.
C'est le quatrième livre que je lis de Delphine Horvilleur. Celui-ci et "vivre avec nos morts" sont ceux que j'ai aimé le plus. Je pense que c'est par le côté progressiste de Delphine Horvilleur. Ces livres de Horvilleur, d'un côté, nous apprennent beaucoup sur la judéité mais aussi enlèvent beaucoup d'idées reçues.
Sous ce titre un peu énigmatique, se cache une vraie perle: un traité sur la transmission des valeurs d'une génération à l'autre, plus particulièrement dans le judaïsme. Pour cela, l'auteur nous convie à la relecture des textes fondateurs de la Genèse. Cela nous déplace quelque peu, mais c'est très vivifiant.
Ce livre n'est pas destiné uniquement à des Juifs pratiquants. Il peut se lire par tout un chacun et son humour fait qu'il n'est jamais ennuyeux.
Ce livre n'est pas destiné uniquement à des Juifs pratiquants. Il peut se lire par tout un chacun et son humour fait qu'il n'est jamais ennuyeux.
critiques presse (1)
En passant par les frères ennemis Abel et Caïn ou encore le rite de la circoncision, Delphine Horvilleur se change en première de cordée, pédagogue passionnée.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (7)
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Le féminin lui pose problème en tant que figure de l'altérité par excellence. Il est le genre qui interroge la norme et pose la question qui menace tous le dogmes : es-tu capable de faire de la place à autrui ? [...] Le féminin dérange parce qu'il est celui qui s'ouvre, et fait en lui de la place pour être fécondé par un extérieur à lui.
p.180
p.180
L'expérience intra-utérine décrite par les rabbins est plus qu'une vie "avant la vie", elle n'est pas qu'un monde en construction, mais plutôt un univers très abouti. Le foetus y est un être savant, parlant, débattant et argumentant _ un individu qui non seulement sait déjà quelque chose, mais sait mieux et plus que les sages eux-mêmes ! C'est ce que décrit le Talmud lorsqu'il décrit ainsi la vie embryonnaire : " Dans le ventre de sa mère, l'enfant à naître est replié comme un carnet de notes."
p.126
p.126
L'avenir est la justification du passé et le présent trouve son sens dans ce à quoi il pourrait donner naissance. L'identité est ce qui pourrait être, davantage que ce qui a été.
Sans ancrage, l'enfant qui se développe n'a aucun devenir. Il doit savoir qu'il fait partie d'un "nous" bien avant de pouvoir dire "je". Cette empreinte est même la condition pour lui de l'accès au langage.
La mémoire hébraïque n'est jamais passive, elle est toujours perçue comme une capacité de fertiliser le présent. Elle est mémoire vive.
p.133
p.133
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Videos de Delphine Horvilleur (43)
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