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EAN : 9781095718223
384 pages
Agullo (13/04/2017)
3.99/5   65 notes
Résumé :

Bagdad 2004. Dans la ville en ruines, deux hommes se terrent. Deux hommes ordinaires, un ex-professeur d'économie, Dagr, et un spécialiste du marché noir qui vend du hash aux soldats américains et des armes au plus offrant, Kinza. Deux hommes qui viennent de mettre la main sur une marchandise de choix : le colonel Hamid, ex-tortionnaire star du régime de Saddam.

Alors que Dagr et Kinza débattent de son sort, Hamid leur propose un marché. Qu'i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Tiens, j'ai lu ce roman en novembre 2017, j'ai oublié d'en faire la critique... Pourtant, j'ai beaucoup aimé ce roman qui mélange milieu militaire avec son lot d'horreurs et humour noir. Il verse même un peu dans les sciences occultes. L'histoire se déroule à Bagdad de nos jours (Guerre d'Irak, 2004). Tours et détours, on remonte même quelques siècles. Saad Z. Hossain allie avec brio, réflexion sur les conflits armés, les mystères, et l'humour grinçant. Un auteur (et un éditeur) à suivre...
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Au coeur d'une actualité littéraire en constant déséquilibre où l'on évoque sans grande surprise et avec une belle constance les romans destinés à cartonner comme c'est le cas actuellement avec la reine du polar français, il serait pourtant dommage de passer à côté d'un indéfinissable et brillant roman tel que Bagdad, La Grande Evasion, de Saad Z. Hossain. Un récit qui se déroule à Bagdad durant la guerre du Golfe, un auteur originaire du Bangladesh, une fois encore, c'est la maison d'édition Agullo qui nous propose une texte qui sort résolument de l'ordinaire en poursuivant ainsi sa démarche visant à nous faire entendre la voix d'auteurs provenant d'autres horizons afin de nous faire partager leurs cultures et leurs perceptions du monde qui nous entoure.

En 2004, on survit comme on peut à Bagdad. La ville, occupée par les forces de la Coalition, est également aux mains des différentes factions qui se partagent les quartiers dans un équilibre précaire. Tirs de missiles, ripostes à l'arme automatique, engins explosifs, la cité devient un véritable piège pour Dagr et Kinza qui sont désormais en quête d'un trésor enterré dans le désert comme le prétend Hamid. Mais peut-on faire confiance à cet ancien tortionnaire du régime qui veut sauver sa peau? Peu importe, les trois compères doivent prendre la route en comptant sur l'aide d'un GI un peu barré. Mais rien n'est simple à Bagdad, d'autant plus qu'il faut se soustraire à la vengeance d'une imam sanguinaire tout en s'extirpant d'un conflit millénaire ayant pour origine une antique légende druze dont les secrets sont peut-être dissimulés dans les rouages de cette montre étrange qui ne donne pas l'heure. Pourtant le temps est compté.

Pamphlet visant à dénoncer une guerre aussi vaine qu'absurde avec ces forces US en quête d'armes de destruction massive qui paraissent inexistantes, Saad Z. Hossain emploie un ton emprunt d'un humour corrosif qui permet d'appréhender toute l'aberration d'un système qui s'effondre dans une succession de combats meurtriers qu'il dépeint dans des scènes d'un réalisme extrêmement violent. Précis, documenté, l'auteur parvient également à vulgariser la complexité des différentes milices et factions qui composent la diaspora occupant la capitale irakienne en mettant en exergue ce gigantesque entrelacs de rues et de ruelles qui deviennent une véritable toile d'araignée où sont piégés les différents personnages d'un roman qui oscille entre le récit de guerre et d'aventure. Qu'ils soient irakiens ou américains les protagonistes se croisent dans une succession d'événements trépidants, parfois burlesques qui donnent à l'histoire un rythme effréné qui ne manque jamais de souffle.

Mais Saad Z. Hossain, ne se contente pas de dépeindre une ville ravagée par les multiples affrontements pour souligner, au travers d'une vieille légende issue de la communauté druze, tous les aspects culturels que dissimulent les stigmates de cette cité de la Mésopotamie qui porte en elle plusieurs siècles d'histoires. le récit devient ainsi un magnifique conte érudit où les légendes côtoient des quêtes éternelles qui trouveront quelques épilogues burlesques dans une série de confrontations explosives où les comptes se règlent sur une somme d'actions époustouflantes et originales.

Opérant ainsi sur des registres variés, Bagdad, La Grande Evasion emporte le lecteur dans une atmosphère surchauffée et survoltée pour croiser les destins d'une galerie de personnages hauts en couleur qui portent en eux tous les antagonismes d'une ville livrée à elle-même qui s'est débarrassée des carcans d'une dictature oppressante pour décompenser dans la fureur de conflits quotidiens où les alliances les plus surréalistes prennent le pas sur la raison. D'ailleurs il n'y a rien de raisonnable dans ce récit riche en excès où l'émotion côtoie l'humour grinçant et les considérations philosophiques s'enchaînant sur des scènes d'actions déjantées. Bagdad, La Grande Evasion est roman que l'on peut considérer comme un ovni littéraire tout simplement extraordinaire. Une grande réussite. Indispensable.



Saad Z. Hossain : Bagdad, La Grande Evasion (Escape From Baghdad). Editions Agullo 2017. Traduit de l'anglais (Bangladesh) par Jean-François le Ruyet.

A lire en écoutant : Good Thing de Fine Young Cannibals. Album : The Raw & The Cooked. 1989 London/Sire Records.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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« Bagdad, la grande évasion ! » est un un roman truculent aux multiples genres, à la croisée entre polar, roman d'espionnage, récit mythologique et ésotérique, tout cela sous un craquant bienvenu de cynisme. C'est dense, mais l'histoire, dont la précision et la documentation n'est en rien défavorisée, nous apprend beaucoup sur l'actualité du Moyen-Orient ainsi que l'absurdité et l'aberration d'une guerre, au fond, vaine. Les personnages farouches emportent le.a lecteur.rice dans des dialogues farfelus et des scènes dévastatrices ! C'est échevelé et haletant !

Saluons les éditions agullo, dont la démarche, remarquable, consiste en la publication de textes extra-ordinaires, loin des horizons littéraires habituels. L'appréhension de nouvelles cultures, de nouveaux systèmes de pensées.
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♫ Je m'appelle Bagdad♪ Et je suis tombée ♪ Sous le feu des blindés ♫

Direction Bagdad en pleine guerre (2004), lorsque les gendarmes du monde, les Américains, retournaient tout le pays à la recherche d'hypothétiques armes de destruction massive, sans savoir que c'étaient eux, les armes de destruction.

C'est dans une ville et un pays ravagé que j'ai débarqué. Nous étions loin du faste des milles et une nuits ou des hôtels avec 36 étoiles.

Pourquoi cette destination dangereuse qu'aucun Tour-Opérator ne me proposerait ? Pour varier mes lectures, mes plaisirs littéraires et parce que durant le Mois du Polar (en février, chez Sharon – page de pub), j'essaie toujours de sortir des auteurs aux nationalités moins courantes ou qui proposent des destinations inhabituelles pour moi.

Pour sortir de l'ordinaire, il sort de l'ordinaire, ce roman qui commence comme un roman de guerre additionné d'une touche d'humour cynique et d'une mini dose de fantastique ésotérique. Ou de l'ésotérisme fantastique. Vous trancherez.

Allez, c'est jour de fête on a aussi, dans ce récit, comme des airs de western, de la religion, de la politique, de l'action, de l'humour et de la réflexion. J'espère n'avoir rien oublié et s'il y en a un peu plus, je vous le laisse, ma bonne dame.

Les personnages sont assez atypiques car entre Dagr l'ancien prof de math, Kinza le tueur, Hamid l'ancien tortionnaire du régime de Saddam, Hoffman le sergent américain qui semble bien parti pour gagner un dîner de con et d'autres personnages tous plus hallucinants les uns que les autres dont un alchimiste sournois, une femme fatale, une espèce de martyre mystique et des fanatiques religieux. Visez-moi le casting de malade.

Anybref, le lecteur se retrouve devant un roman échevelé mais intelligent, bien écrit, bien mis en scène et profond. le ton avec une dose d'humour noir et cynique. de l'absurdité parfois, mais pour arriver à du réel, tout en dénonçant une guerre absurde.

Vous savez, dans un pays en guerre, les gens simples se divisent en deux catégories : ceux qui se terrent et font dans leur froc et ceux qui prennent les armes et n'ayant plus rien à perdre, vont jusqu'au bout de la folie. Dagr en fait partie, même s'il a encore le trouillomètre à zéro à certains moments.

Il est dommage que l'on mette en avant des romans qui le méritent sans doute mais qui n'ont pas autant d'âme que celui-ci, qui, soyons réalistes, ne sera jamais tête de gondole.

Il le mériterait pourtant car la construction est intelligente et jamais l'auteur ne paume son lecteur dans le fatras des personnages qui traversent son récit et niveau personnages principaux, ils sont tellement différents qu'il est impossible de les confondre.

Un roman qui a tout d'un roman noir, d'une course au trésor, d'une vengeance, d'une enquête avec les math pour s'aider, d'un secret aussi vieux que Bagdad, citée millénaire remplie de légendes.

Un roman drôle, intelligent, enlevé, profond, amusant, qui entraînera ses lecteurs dans une aventure folle mais réfléchie. L'auteur a jonglé avec bien des thèmes, passant du sérieux à du plus fou, des combats sanglants à une déclaration d'amour, sans jamais oublier de retomber sur ses pieds avec un équilibre jamais mis en défaut.

Un super roman dépaysant.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Revenons quelques années en arrière : début des années 2000 , Georges W Bush est Président des USA et il a décidé d'avoir la tête du dictateur Saddam Hussein qui d'après lui serait en lien avec avec al Qaîda , auteur des attentats meurtriers de New York . Alors tous les moyens sont bons pour envahir l'Irak , comme ces soient disant armes de destruction massives qui seraient cachés dans le pays . Aidé de ses alliés - la force de coalition - il va mettre à bas le régime baasiste et conquérir l'ensemble du pays en quelques semaines . Mais la fin de Saddam Hussein va laisser place à un chaos permanent comme à des guérillas entre factions rivales et contre les armées de la coalition .
C'est à ce moment-là - en 2004 - que débute cette histoire extraordinaire . le récit d'une équipée totalement hétéroclite dans un Bagdad en ruine avec un ancien tortionnaire de l'armée baasiste (Hamid) , un ancien prof de mathématiques (Dagr) et un trafiquant d'armes va-t-en-guerre (Kinza) . Au coeur de la mégapole dévastée , de tunnels sous terrains en couloirs labyrinthiques va alors démarrer pour notre trio bigarré une sorte de road movie permanent pour tenter de survivre et échapper aux forces du mal représentée ici par les factions de l'imam Hassan Salemi . Leur progression pourrait aussi les emmener vers la découverte inespérée d'un trésor laissé par l'ancien régime à Mossoul . Qui sait ? Leur périple va quoi qu'il en soit mettre sur leur chemin périlleux , rempli d'embûches , des personnages étonnants voire quelque peu insolites comme ce sergent américain Hoffman , une sorte d'électron libre moins naïf qu'il en a l'air , un ancien membre des services secrets irakien retors , un géant d'une force incroyable ou un vieillard mystérieux . Un équipage anarchique et contre-nature mais parfaitement décidé à s'en sortir coûte que coûte .


Je dois dire avoir été complètement bluffé par le roman de cet auteur du Bangladesh , inconnu de moi jusqu'à cette lecture . Epopée guerrière , conte fantastique ou aventure mystique et philosophique ? Ce roman est un peu tout ça . Il ajoute une savoureuse dose d'humour et d'absurde « so british » comme quelques moments de grandeurs figés dans le temps et l'espace dans cet univers si instable et si incontrôlable où vos amis d'aujourd'hui peuvent devenir vos ennemis de demain . Une mise en scène qui prône l'axiome du mouvement permanent pour la plus grande joie du lecteur mais pour la plus grande fatigue de nos héros , Dagr et Kinza , qui savent que l'action est leur gage de survie .
Que dire des personnages ? Quel casting incroyable ! Alors que certains semblent sortir d'un conte des mille et une nuits d'autres sont d'un réalisme frappant . Mais l'habileté supplémentaire de l'auteur est d'avoir su comment les mélanger afin de nous proposer un cocktail des plus détonant .
De l'action . du suspens . du merveilleux . Que dire de mieux ? Bravo l'artiste !
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critiques presse (2)
LeMonde
10 juillet 2017
Roman d’aventures ? Conte talmudique ? Version orientale de Frankenstein ou du Bon, la brute et le truand ? Réécriture sur les bords du Tigre d’Abattoir 5 (ce chef-d’œuvre de science-fiction qu’inspira à Kurt Vonnegut son expérience traumatique de la seconde guerre mondiale) ? Tout ça et rien de tout ça. Là est le prodige.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeMonde
19 mai 2017
Le premier roman du Bangladais capture au plus juste la folie qui régnait dans la capitale irakienne à la chute de Saddam Hussein.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Cela et rien de plus, et il se retrouva dépossédé, le regard dans le vague, doucement envahi par le désarroi, à attendre que la réalité de cette solitude qui lui flagellait l'âme reprenne inexorablement ses droits.
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— Aucun homme n’est le vrai ennemi, fit Hassan Salemi. Aucune armée, aucun pays. Ils ne sont que l’apparence d’une même chose.

— Voilà qui est insondable.

— L’ennemi, c’est le système, continua Salemi en ignorant la remarque. Celui qui gouverne tout, le monde entier. Le système soutient la tyrannie, le contrôle de la richesse et du pouvoir par une poignée de gens. Il nécessite qu’une immense majorité vive dans la précarité et l’ignorance, qu’elle travaille sans relâche vers une illusion de prospérité tout juste au-delà de sa portée. Les visages changent, pas leurs habitudes.

— Tout cela est bien abstrait. Et vous êtes un soldat.

— Un soldat de Dieu, déclara Hassan Salemi. Qui ne reçoit d’ordres de personne, bien que nombreux soient ceux qui se prétendent mes maîtres. La seule façon de l’emporter est de tout flanquer par terre. Quand j’étais simple fantassin, on me traitait avec mépris. Quand je commandais une brigade, on m’offrait des armes et des dinars pour lutter contre Saddam. Aujourd’hui, ils m’offrent des dollars US sur un compte en Suisse pour truquer les élections. Dans cinq ans, ce sera un quota de barils de pétrole par jour et des villas en Espagne pour gouverner la ville. Qu’est-ce qui change ? Rien.

— Que voulez-vous donc, imam ?

— On ne peut pas gagner la partie. Nous devons en changer les règles. J’accomplis l’œuvre de Dieu.

— L’œuvre de Dieu. C’est lui qui vous l’a demandé, alors ?

— Vous êtes sur cette terre depuis longtemps, Avicenne, dit Hassan Salemi. Pourtant, vous n’y avez jamais croisé le divin ? Il se détourne de vous. Vous êtes une abomination.

— Néanmoins, vous vous trouvez ici, imam. Nous sommes à la même table, à partager les mêmes buts. Savez-vous ce que j’en tire comme conclusion ? Ce n’est pas Dieu qui fait avancer les hommes, mais une motivation plus terre à terre. (Avicenne se redressa sur sa chaise.) Imam, je veux que vous assassiniez quelques hommes pour mon compte.
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— Laissez-moi reformuler ça différemment, dit Hassan Salemi. Vous me prenez sans doute pour une brute maniaque des armes avec la bannière d’Ali accrochée dans le dos. Un assassin, un fanatique, un destructeur.

— Tout à fait.

— Je le suis.

— Il est toujours plaisant de voir ses observations corroborées par des aveux.

— Quand la civilisation vous trahit, la barbarie est le recours qui s’impose.

— Vous trahit ? répéta Avicenne en se penchant, clairement intrigué.

— J’ai passé ma vie entière à faire la révolution. Contre Saddam, contre les Américains, contre les hommes actuellement au pouvoir. Très tôt, j’ai appris une chose. Une unique leçon. Tout ce qui a suivi n’en a été que la confirmation.

— Une révélation religieuse ? Extraterrestre ? Des djinns ?

— Un jour, vieil homme, peut-être que je vous tuerai », fit Hassan Salemi.
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La mosquée n’était plus qu’une coquille calcinée en béton, en partie affaissée. Autrefois, c’était une fière bâtisse de deux étages, sans dôme ni minaret, avec très peu de la décoration classique d’une mosquée. Unique concession à la beauté : des carreaux d’émail bleu recouvraient encore récemment sa façade. Les éclats de grenade et les impacts de balles leur avaient réglé leur compte. Deux immeubles d’appartements miteux la flanquaient sur les côtés, tombés lentement en ruine depuis deux ou trois ans : fenêtres bouchées, portes fortifiées. L’Armée du Mahdi s’en servait, ainsi que d’autres, semblables, comme planque temporaire. Les familles qui y vivaient encore avaient adopté une mentalité d’assiégés : pas nos oignons, pas de questions.Ils approchèrent la rue avec précaution, conscients d’être à portée de tir. Une fouille étage par étage du premier immeuble ne donna rien. Quelques vieilles ouvrirent leur porte, en rogne au milieu de la nuit, serrant leurs armes contre elles et répétant qu’elles ne savaient rien des hommes du Mahdi, de l’Akkadien ou de tout autre animal. Plus de la moitié des appartements étaient vides, la porte grande ouverte ou défoncée. Pas grand monde ne voulait vivre dans une planque des JAM.« Va falloir s’attaquer à la mosquée, finit par lancer Kinza. C’est tout ce qui nous reste. »
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Tu es un pur produit de ton espèce. Un défaitiste qui n’a besoin de personne pour se haïr (…). Tu détestes tout le monde : les sunnites pour le meurtre d’Hassan, les chiites pour avoir brisé la communauté des croyants, les Américains pour leur côté indécrottable, les Palestiniens parce qu’ils font la manche, les Saoudiens pour leur lâcheté. Et au final, tu pisses sur ce que te dicte ta raison, à savoir ton intérêt personnel
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