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sur 5485 notes
Comment aurais-je pu ne pas être sensible à cette histoire?
Comment ne pas se laisser embarquer au coeur de ce magnifique roman porteur de messages d'amitié, de pardon, de seconde chance..?
Comment trouver les mots justes et donner envie à une autre personne de le lire, quand il lui suffirait de lire la première page, la première ligne et de se laisser simplement porter par ce récit passionnant?
Comment ne pas se laisser éblouir par la beauté d'un geste, d'une parole "Pour toi, un millier de fois"?
Comment ne pas être ému en découvrant un pays ravagé par la guerre après avoir été transporté dans un Kaboul aux mille couleurs?

Comment vous le dire autrement? Ne passez pas à côté.
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Nés avec seulement un an d'écart, ils ont grandi ensemble, dans la même maison, partageant leurs jeux, leurs rires, leurs secrets et se moquant des barrières dressées par leur différence de rang. Car si Amir est le fils d'un riche entrepreneur afghan, Hassan quant à lui est son Hazara, c'est-à-dire son serviteur et, en tant que tel, il voue à Amir une admiration et une dévotion sans failles.



Tous deux ont grandi avec l'absence d'une mère, l'une étant morte en couches, tandis que l'autre est partie rejoindre une troupe de saltimbanques, laissant derrière elle sa famille. Mais si Hassan a été entouré par l'amour de son père, Amir lui, frêle jeune homme épris de littérature, va passer sa vie à chercher l'affection du sien, quitte à commettre des actes qui le poursuivront le restant de ses jours… Et s'il existait une possibilité de racheter les regrets de toute une vie ?



« Les cerfs-volants de Kaboul » est le premier roman de Khaled Hosseini, celui qui l'a fait connaître par la force de son sujet et la beauté de sa plume. Il nous parle de l'Afghanistan qu'il a connu, celui des années 60-70 où l'on organisait encore des concours de cerfs-volants dans les rues de Kaboul, où l'on se baladait sans crainte des bombardements. Un pays où les grenadiers donnaient encore des fruits juteux et où les gens respectaient un certain art de vivre. Mais la face de l'Afghanistan a changé avec l'arrivée des russes et du communisme, puis celle des talibans. A travers le destin tragique d'Amir et d'Hassan, l'auteur nous livre la détresse d'un pays tombé aux mains d'extrémistes et qui n'est plus que l'ombre de lui-même.



Cela faisait longtemps qu'un roman ne m'avait pas autant bouleversée et c'est les larmes aux yeux et le coeur serré que j'ai découvert la cruauté et la barbarie contenue dans certains passages… Impossible de rester insensible face à la détresse de tout un peuple, privé injustement de ses droits et de sa liberté. La plume de Khaled Hosseini est belle, intense et captivante et rend parfaitement hommage à sa terre et à sa culture. Un roman magnifique, difficile à refermer une fois commencé, véritable témoignage d'un pays marqué par la violence et qui souffre encore… Si vous ne l'avez pas déjà lu alors ne tardez plus, il serait vraiment dommage de passer à côté !
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Je réfléchis, que vais-je écrire sur ce livre que je viens d'achever ? En toile de fonds, le JT de 13 heures et soudain, un reportage sur des manifestants devant le cabinet de la secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration, qui sont-ils, que demandent-ils ? Ils sont Afghans, des mères et des pères avec leurs enfants, qui réclament des « papiers » qui craignent, la peur au ventre, d'être expulsés vers un pays qu'ils ont fuit. Les coïncidences, elles existent, en plus de ces manifestants, hier, toujours à la TV, un reportage sur le commandant Massoud ! Cela ne m'aide pas pour ma critique, mon petit résumé personnel, il y a tant à dire sur le sujet ; ce roman paru en 2003, dix ans après, n'a pas pris une ride.
C'est l'histoire d'Amir, dont la mère est morte en lui donnant naissance ; d'Hassan né un peu plus d'un an après lui, fin 1964, dont la mère est partie, l'a abandonné. Amir est le fils de Baba, riche propriétaire, Hassan le fils d'Ali, qui travaille pour Baba.
Fuyant la guerre, Baba et son fils vont émigrer pour les Etats-Unis. Plus tard, Amir épousera Soraya et deviendra écrivain.
Ils vivent à Los Angeles. Soraya quant à elle est enseignante. Ils mènent une vie paisible jusqu'au jour où Amir reçoit une lettre d'un ami de son père lui demandant de venir.
« Les cerfs-volants de Kaboul » est plus qu'un roman, c'est un livre témoignage d'un Afghanistan toujours en proie à la terreur que font régner les talibans.
Aujourd'hui, vendredi 13 septembre 2013, des insurgés afghans, utilisant une voiture piégée pilotée par un kamikaze, ont attaqué le consulat américain à Herat, dans l'ouest de l'Afghanistan. Côté assiégés, au moins une personne a été tuée et 18 autres blessées. L'attaque a d'ores et déjà été revendiquée par les talibans. "Notre but était de démontrer que les Américains ne sont en sécurité nulle part en Afghanistan", a déclaré un porte-parole des insurgés talibans.
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Ils sont nés à un an d'intervalle, se sont nourris du lait de la même nourrice, ont grandi sans la tendresse d'une mère. Amir et Hassan étaient les meilleurs amis du monde, partageant leurs rires, leurs chagrins, leurs jeux et leur passion des cerfs-volants. Kaboul en ce temps-là était une vile grouillante de vie, d'odeurs, de couleurs. Insouciants, les deux garçons faisaient fi de leurs différences. Amir le Pachtoune, Hassan L'hazâra, le premier fils d'un riche hommes d'affaires, le second celui d'un domestique. Amir toujours en quête de la reconnaissance paternelle, Hassan couvé par un père aimant. Et si, en grandissant, Hassan continue d'adorer son compagnon de jeux, Amir, lui, se fait fuyant, marque sa supériorité, multiplie les mesquineries, les lâchetés, les petites trahisons, jusqu'à la trahison suprême qui les sépare, et devient définitive quand Amir et son père fuient la guerre avec l'Union soviétique et s'exilent en Amérique. Loin de son pays, de son enfance et de ses remords, Amir s'épanouit, fait de brillantes études, se marie et mûrit. Jusqu'au jour où un coup de fil le ramène en Afghanistan...

Enorme coup de coeur pour l'écriture de Khaled Hosseini qui à travers cette histoire d'amitié et de trahison parle de son pays l'Afghanistan de ses belles années à jamais perdues jusqu'à la guerre avec l'URSS puis la terrible arrivée des talibans. Coup de coeur aussi pour pour les personnages d'Hosseini. Hassan et sa bouille ronde, sa gentillesse, son innocence, sa dévotion, son amitié bafouée mais indéfectible. 'Baba'', le père d'Amir, un homme entier, courageux, exigent mais juste, qui n'a pas hésité à laisser derrière lui tout ce qu'il possédait pour assurer à son fils un avenir meilleur aux Etats-Unis. Et Amir, victime de ses sentiments contradictoires, de sa jalousie, de sa lâcheté, de son désir perpétuel de faire oublier à son père que sa mère est morte en le mettant au monde. Et coup de coeur pour ce pays au destin tragique où les cerfs-volants n'éclaboussent plus le ciel de leurs couleurs chatoyantes depuis belle lurette.
Un bel hommage à l'Afghanistan et aux Afghans. Une histoire passionnante, bouleversante, magnifique, inoubliable.
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C'est un chef d'oeuvre. C'est un coup de coeur. Je ne voulais pas écrire de billet tant ce roman m'a véritablement laissée sans voix mais je ressens maintenant le besoin impérieux de crier sur tous les toits à quel point j'ai aimé cette histoire. C'est d'une tristesse absolue. C'est toute la tragédie d'une vie couchée sur le papier, et cette fois-ci, les dieux n'y sont pour rien. L'homme est seul responsable. L'homme et ses défauts. Le mensonge et la honte en première ligne. En toile de fond, la cruauté, la barbarie. Du début à la fin, une réussite. La description de la vie à Kaboul dans les années 70 est absolument fascinante, le lien précieux entre le jeune Amir et son acolyte Hassan promet dès les premières lignes de belles émotions. On sent la poussière des rues et la chaleur d'un ciel dont le bleu est constellé de taches colorées, cerfs-volants chéris par la jeunesse afghane. C'est comme si on y était. Puis, le drame. L'impensable pour deux êtres qui sont brusquement privés de leur enfance. Les non-dits et les remords. Ils sont là, sous la peau, dans le coeur et l'esprit, fantômes tenaces qui viennent hanter notre personnage principal jusqu'à la fin du roman, jusqu'à ce que la vie lui offre une chance de se racheter, jusqu'à ce que l'erreur commise des années auparavant soit réparée, jusqu'à ce qu'un autre cerf-volant vienne colorer un autre ciel. Quelle histoire ! J'en suis encore bouleversée.

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Rien ne semble pouvoir séparer Amir, le pachtoune, de Hassan son serviteur hazâra. Les deux enfants, passionnés par les cerfs-volants, sont amis bien que d'origine sociale et ethnique différente. Pourtant Amir commet un jour la pire des trahisons. Trente ans après, alors qu'il est réfugié aux Etats-Unis, la possibilité de se racheter lui est offerte.

De la colorée et odorante Kaboul des années 70 à l'Afghanistan totalitaire des talibans, Khaled Hosseini, par cette histoire de fidélité, d'amitié trahie et de rédemption, nous parle de son pays. Il le fait magnifiquement. Tour à tour ému et effrayé par son récit, on découvre la terrible réalité d'un peuple depuis trop longtemps en guerre.
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Il vaut mieux tard que jamais !
J'ai enfin lu "Les cerfs-volants de Kaboul".
Inutile de vous le vendre... ici, presque tout le monde l'a lu,
précisément 5145 personnes à cette heure.
Comme la grande majorité des lecteurs, j'ai beaucoup aimé.
J'écris là, juste pour vous dire que j'ai encore plus apprécié le second roman de Khaled Hosseini : "Mille soleils splendides"... à ne pas rater, vraiment !
Bien sûr, je vais le plus vite possible me procurer le troisième.
Comment résister ?
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Lire les Cerfs-volants de Kaboul c'est faire un voyage de plusieurs milliers de kilomètres dans un pays qui est médiatisé, malencontreusement, depuis 2001 pour des atrocités et crimes de guerre.

Ce roman, au-delà de l'intrigue que nous tisse Khaled Hosseini est un plaidoyer contre l'ignorance et les déviances de la société afghane coincée entre tradition et modernité. En effet, les deux protagonistes principaux, bien que frères de lait, ne sont pas égaux du fait de leur appartenance à des ethnies différentes : Amir, le narrateur est Pachtoune tandis qu'Hassan lui est issu des Hazaras.

Les pachtounes, majoritaires et occupant les postes stratégiques du pays, sont considérés comme ceux qui ont construit l'Afghanistan. A l'inverse les Hazaras, représentent une minorité très mal considérée. Discriminés, ils sont appelés communément « qalfak chapat » (nez plats) du fait de leurs traits asiatiques. de plus, ces derniers pratiquent un islam « chiite » alors que les afghans sont pour la majorité sunnites (infos complémentaires sur le blog), ce qui leur vaut d'être humiliés, traités comme des parias, et persécutés.

L'auteur prend clairement positionnement contre l'arbitrage et les injustices faites aux Hazaras. Je ne sais pas s'il y a une part d'autobiographie dans le personnage d'Amir mais ce dernier, en passant de l'enfance à l'âge adulte, exprime des remords pour les traitements tantôt désopilants, tantôt ignominieux à l'encontre d'Hassan.

A la lecture de ce livre, nous avons eu beaucoup de peine, ma femme et moi. Cette histoire est vraiment dramatique, pas loin des réalités que peuvent vivre les populations en Afghanistan et plus généralement dans les pays limitrophes de cette région rongés par la haine de l'autre et qui connaissent un chaos perpétuel depuis des décennies.

Riche en rebondissements, on ne s'ennuie pas une seconde pendant la lecture. La qualité de la plume de Khaled Hosseini nous exalte et métamorphose une tragédie didactique en véritable fable prônant l'honneur ainsi que les valeurs de fraternité, de respect et de solidarité.

Pour conclure, nous dirons que cette lecture est marquante par la dureté de l'histoire et mémorable par la qualité du style de l'auteur. Les Cerfs-volants de Kaboul est une oeuvre que les amoureux des lettres doivent assurément posséder dans leur bibliothèque.
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La vie est douce pour Amir en Afghanistan au début des années 1970. Il aime les livres et qu'importe si les autres se moquent de lui ; Hassan, son serviteur, presque du même âge que lui, est là pour le défendre. Les deux enfants grandissent ensemble, sont inséparables. Mais Amir, peut-être trop admiré par Hassan, devient cruel et le trahit.
Devenu adulte, Amir vit à San Francisco, quand il reçoit un appel : « Il existe un moyen de te racheter », dit la voix.
Un livre très émouvant qui entraîne le lecteur à Kaboul. À lire absolument.
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A Kaboul, dans les années 80, Amir et Hassan sont frères de lait, la mère d''Amir étant morte à l'accouchement et celle d'Hassan s'étant enfuie à sa naissance. Ils partagent des moments d'insouciance et ont fait les quatre cents coups ensemble mais Amir a toujours senti une différence de traitement de la part de son père. Ce dernier semble admirer et respecter Hassan - le fils du gardien du domaine - son ingénuité et son courage, regrettant de ne pas trouver ces qualités dans son propre fils. Il va même jusqu'à payer un grand chirurgien pour réparer le bec-de-lièvre d'Hassan. Amir jaloux, souffrant de la situation, cherche toujours à plaire et attirer l'admiration et la reconnaissance de son père. L'occasion va se présenter avec le combat annuel de cerfs-volants, évènement auxquels les deux gamins vont participer. Mais le jeu va sonner le glas de la relation entre les enfants, Amir, témoin passif d'une agression, se révélant lâche, cherchant à s'approprier une victoire pour briller aux yeux de son père, une attitude qu'il ne tardera pas à porter comme un fardeau.

Avec les cerfs-volants de Kaboul, Khaled Hosseini nous ramène dans l'Afghanistan des années 80 dans lequel s'épanouissent les deux gamins, l'un fils d'un intellectuel, et l'autre, fils du gardien de la maison, vivant dans le jardin dans une bicoque misérable. L'amitié qui unit les deux pères, unit également les deux fils, avec tout de même ce sentiment de préférence que ressent Amir. Et c'est un évènement traumatisant qui va remettre en question cette relation, une trahison d'Amir qui va se fondre en lui, et, à force d'auto persuasion, ne plus apparaître que comme un évènement mineur...D'autant plus que la situation politique se dégrade en Afghanistan avec la prise du pouvoir des Talibans, d'abord accueillis comme des libérateurs, chassant l'occupant soviétique, mais qui vont vite persécuter la population favorisant l'exil d'Amir et son père, laissant Hassan dans un pays en guerre.
Les cerfs-volants est un roman d'amitié, un roman d'apprentissage mais surtout celui d'une rédemption pour réparer une faute dissimulée et restée comme une plaie ouverte, une marque indélébile, sur laquelle s'est construit Amir, et qui le pousse vingt ans plus tard à retrouver les acteurs de son enfance. Avec une construction sur deux époques, Khaled Hosseini retrace l'histoire récente de l'Afghanistan, l'exil, la difficile, voire impossible, adaptation du père aux États-Unis, la fréquentation des compatriotes pour recréer une ambiance moyen-orientale qui maintient ou embellit les souvenirs d'une ville et d'un pays qu'ils ne retrouveront plus.
Les cerfs-volants de Kaboul permet de comprendre un peu plus ce pays, proposant quelques clés dans une actualité brûlante qui ne promet rien de positif.
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