Chaque vendredi matin, Valérie Expert vous donne rendez-vous avec Gérard Collard pour leurs coups de c?ur... Voici les références des livres présentés dans l'émission du 07 juin 2019 :
Le Tour de France: Abécédaire ébaubissant de Christian Laborde et Sonia Lopez aux éditions du Rocher
https://www.lagriffenoire.com/1004978-livres----vie-pratique--le-tour-de-france---abecedaire-ebaubissant.html
Le tour de France et la France du tour de Béatrice Houchard aux éditions Calmann-Lévy
9782702166734
Alice de Heidi Perks aux éditions Préludes
9782253045670
Belle-Amie de Harold Cobert aux éditions Les escales
https://www.lagriffenoire.com/140522-divers-litterature-belle-amie.html
Bel-Ami de Guy de Maupassant et Murielle Szac aux éditions Pocket
9782266163743
La mésange et l'ogresse de Harold Cobert aux éditions Points
https://www.lagriffenoire.com/92779-divers-polar-la-mesange-et-l-ogresse.html
Un hiver avec Baudelaire de Harold Cobert aux éditions Livre de Poche
9782253133537
Frères et s?urs de pouvoir de Katia Chapoutier aux éditions Alisio
9782379350238
Le cahier de recettes de Jacky Durand aux éditions Stock
https://www.lagriffenoire.com/146941-divers-litterature-le-cahier-de-recettes.html
La Nuit Ne Dure Pas de Gassot Jules aux éditions Rivages
https://www.lagriffenoire.com/146999-divers-litterature-la-nuit-ne-dure-pas.html
Paris-Venise de Florent Oiseau aux éditions Pocket
https://www.lagriffenoire.com/138397-divers-litterature-paris-venise.html
Romain Gary : Romans et récits. Coffret en 2 volumes : Tomes 1 et 2 aux éditions Gallimard
https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=1003815&id_rubrique=439
Moins 125 de Guy Carlier et Jean-Michel Cohen aux éditions Cherche Midi
9782749161730
La culture décontractée !!!!!
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@Gérard Collard @Jean-Edgar Casel
Béatrice Houchard/5
8 notes
Résumé :
Le 19 juillet 2019, le Tour de France célèbre les 100 ans du maillot jaune, imaginé par Henri Desgrange pour permettre aux spectateurs de reconnaître le premier de la course. Jaune, comme le soleil de juillet. Jaune, comme le quotidien sportif L’Auto, créateur et organisateur du Tour.
Les plus grands champions (Coppi, Bobet, Anquetil, Merckx, Hinault, LeMond, Indurain, et Armstrong, le banni) ont ramené plusieurs fois le maillot jaune à Paris. D’autr... >Voir plus
Les plus grands champions (Coppi, Bobet, Anquetil, Merckx, Hinault, LeMond, Indurain, et Armstrong, le banni) ont ramené plusieurs fois le maillot jaune à Paris. D’autr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7)
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Le Tour (de France) est l'objet depuis longtemps d'une importante littérature, qu'elle soit spécifiquement sportive ou plus « littéraire » (A. Blondin, C. Laborde, E. Fottorino ...). Dans cet ouvrage l'auteure, par ailleurs journaliste politique, se propose de faire le parallèle entre l'actualité du Tour et celle de la France. Actualité qui devient, à plus ou moins longue échéance de l'Histoire. J'ai commencé cette lecture le 6 juillet, jour de la 1ère étape. Sans être un passionné de cyclisme, je reconnais mon intérêt pour cette épreuve unique au monde par sa médiatisation, son Histoire, sa proximité, et sa géographie aussi ... (même le Giro italien ne peut pas rivaliser (Cocorico ! ;-))). Comme une majorité de français je regarde les grandes étapes à la TV et je me déplace lorsqu'une d'elles passe aux environs de chez moi ou du lieu de mes vacances. Aussi, je connaissais plusieurs anecdotes mentionnées par Béatrice Houchard, j'en ai appris d'autres et j'ai surtout apprécié le parti pris de confondre, de comparer l'Histoire politique et sociale de notre pays avec celle du Tour depuis plus de 100 ans maintenant. A l'heure où j'écris ces lignes, il reste deux étapes dans ce Tour 2019 ; la première sera décisive pour l'attribution du maillot jaune final, la dernière une formalité comme très souvent. Il y a de fortes chances que le vainqueur soit le 1er colombien à gagner la grande boucle (poncif journalistique), mais on peut encore espérer un sursaut formidable (un miracle ?) et une victoire du français J. Alaphilippe. Quoi qu'il en soit, ce bouquin aura été un sympathique compagnon pendant ces 3 semaines d'un Tour plutôt plus captivant et plus plaisant que ceux des dernières années. Allez, salut.
P.S. : Je remercie ici la fabuleuse Masse Critique Babélio, ainsi que les éditions Calmann-Lévy pour ce joli cadeau.
P.S. : Je remercie ici la fabuleuse Masse Critique Babélio, ainsi que les éditions Calmann-Lévy pour ce joli cadeau.
La journaliste politique Béatrice Houchard, qui a couvert pas moins de six campagnes présidentielles, est également une grande passionnée par le Tour de France, elle s'intéresse particulièrement à la dimension politique et sociale de cet événement sportif exceptionnel .
Dans le Tour de France et la France du Tour, qui vient de paraître aux éditions Calmann-Lévy, elle replace le Tour dans le contexte politique de chaque édition , allant dans le sens de la phrase de Mitterrand selon laquelle " le tour serait un « État dans l'État ».
Un exemple parmi d'autres très parlant de l'essai de l'auteur : le 17 juillet 1984, le jeune Laurent Fignon, 24 ans, endosse le Maillot jaune et remporte son deuxième Tour ; le même jour, Laurent Fabius devient le plus jeune Premier ministre de la Ve…
"On garde le souvenir de Fignon restant allongé sur le bitume des Champs-Élysées alors que Lemond semble ne pas y croire lui-même exulte mets the champions sur tu fais vivre tours 3 semaines de suspense total".
Béatrice Houchard fait aussi un parallèle évident entre le premier pas de l'homme sur la Lune, le 21 juillet 1969 et, la première victoire d'Eddy Merckx, vous l'aurez compris, ce passionnant ouvrage est rempli de belles histoires du Tour comme le reflet d'une époque.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Dans le Tour de France et la France du Tour, qui vient de paraître aux éditions Calmann-Lévy, elle replace le Tour dans le contexte politique de chaque édition , allant dans le sens de la phrase de Mitterrand selon laquelle " le tour serait un « État dans l'État ».
Un exemple parmi d'autres très parlant de l'essai de l'auteur : le 17 juillet 1984, le jeune Laurent Fignon, 24 ans, endosse le Maillot jaune et remporte son deuxième Tour ; le même jour, Laurent Fabius devient le plus jeune Premier ministre de la Ve…
"On garde le souvenir de Fignon restant allongé sur le bitume des Champs-Élysées alors que Lemond semble ne pas y croire lui-même exulte mets the champions sur tu fais vivre tours 3 semaines de suspense total".
Béatrice Houchard fait aussi un parallèle évident entre le premier pas de l'homme sur la Lune, le 21 juillet 1969 et, la première victoire d'Eddy Merckx, vous l'aurez compris, ce passionnant ouvrage est rempli de belles histoires du Tour comme le reflet d'une époque.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Alors, je ne suis pas une passionnée du Tour, même s'il m'arrive de m'y intéresser un minimum.
Mais l'auteure, elle, est une vraie passionnée ! Et cela se sent à la lecture. C'est facile à lire, on suit les anecdotes et histoires qu'elle raconte avec passion. Les liens avec L Histoire ou la politique sont parfois tirés un peu par les cheveux je trouve, mais toujours avec un petit quelque chose, souvent de l'humour, qui fait que ça passe bien.
J'ai dévoré le livre, incapable de me retenir pour citer un passage de temps en temps à voix haute. Me faire lire en une journée un livre sur le Tour de France, c'est qu'il a quelque chose !
Les petites piques, les traits d'humour, la passion s'enchaînent et rendent la lecture passionnante et agréable. La journaliste maîtrise son sujet (le Tour et le politique française) et sait le transmettre (comme son amour pour Poulidor).
Mais l'auteure, elle, est une vraie passionnée ! Et cela se sent à la lecture. C'est facile à lire, on suit les anecdotes et histoires qu'elle raconte avec passion. Les liens avec L Histoire ou la politique sont parfois tirés un peu par les cheveux je trouve, mais toujours avec un petit quelque chose, souvent de l'humour, qui fait que ça passe bien.
J'ai dévoré le livre, incapable de me retenir pour citer un passage de temps en temps à voix haute. Me faire lire en une journée un livre sur le Tour de France, c'est qu'il a quelque chose !
Les petites piques, les traits d'humour, la passion s'enchaînent et rendent la lecture passionnante et agréable. La journaliste maîtrise son sujet (le Tour et le politique française) et sait le transmettre (comme son amour pour Poulidor).
Le mariage étonnant du sport et de la géographie a donné naissance en France à un bien bel enfant qui a franchi allègrement les décennies, qui a résisté à deux guerres mondiales et à nombre de crises pour devenir un admirable centenaire qui reçoit chaque été l'hommage bon enfant de tout un peuple.
Le Tour de France a fait rêver des générations de gamins pour qui Bobet, Coppi, Anquetil, Hinault sont parés d'une aura qui dépasse la simple pratique du vélo. L'histoire du Tour a donc eu ses héros triomphants (Merckx en tête) ou malheureux (Poulidor bien sûr). Elle a eu aussi ses hérauts chargés de transmettre avec leur talent (Blondin, le plus inspiré) la geste de cette aventure unique.
S'intégrer à cette abondante littérature n'est pas chose aisée. Béatrice Houchard a eu l'idée originale de modifier quelque peu la perspective en mettant en parallèle aux exploits sportifs les événements marquants survenus alors que la course battait son plein.
Ainsi, alors qu'un jeune coureur belge de 24 ans, Eddy Merckx entamait le 20 juillet 1969 sa domination sur le Tour, un certain Armstrong (ne pas confondre avec son homonyme, coureur banni à jamais) effectuait le premier pas humain sur la lune.
Le bouquin de cette journaliste politique élargit donc le spectre, nous montre combien les présidents de la République aiment s'inviter sur la course et remettre l'ultime maillot jaune, mais ne néglige nullement les légendes, celle de Vietto, éternel malchanceux et bon camarade, celle de Gino Bartali, le "Pieux", celle de notre "Poupou" national, aimé pour avoir connu les pires avanies et n'avoir jamais porté le maillot jaune.
Tout cela donne un petit livre agréable (reçu dans le cadre de la Masse critique -Merci) qu'on ressortira dans un mois au moment où le Tour de France, survivant à l'attaque d'un méchant virus, prendra son élan avec deux mois de retard.
Le Tour de France a fait rêver des générations de gamins pour qui Bobet, Coppi, Anquetil, Hinault sont parés d'une aura qui dépasse la simple pratique du vélo. L'histoire du Tour a donc eu ses héros triomphants (Merckx en tête) ou malheureux (Poulidor bien sûr). Elle a eu aussi ses hérauts chargés de transmettre avec leur talent (Blondin, le plus inspiré) la geste de cette aventure unique.
S'intégrer à cette abondante littérature n'est pas chose aisée. Béatrice Houchard a eu l'idée originale de modifier quelque peu la perspective en mettant en parallèle aux exploits sportifs les événements marquants survenus alors que la course battait son plein.
Ainsi, alors qu'un jeune coureur belge de 24 ans, Eddy Merckx entamait le 20 juillet 1969 sa domination sur le Tour, un certain Armstrong (ne pas confondre avec son homonyme, coureur banni à jamais) effectuait le premier pas humain sur la lune.
Le bouquin de cette journaliste politique élargit donc le spectre, nous montre combien les présidents de la République aiment s'inviter sur la course et remettre l'ultime maillot jaune, mais ne néglige nullement les légendes, celle de Vietto, éternel malchanceux et bon camarade, celle de Gino Bartali, le "Pieux", celle de notre "Poupou" national, aimé pour avoir connu les pires avanies et n'avoir jamais porté le maillot jaune.
Tout cela donne un petit livre agréable (reçu dans le cadre de la Masse critique -Merci) qu'on ressortira dans un mois au moment où le Tour de France, survivant à l'attaque d'un méchant virus, prendra son élan avec deux mois de retard.
Fini le contre-la-montre de la semaine, un peu de repos et un soleil plus doux me font profiter de ce livre.
Merci à Babelio et à Calmann-Lévy pour le cadeau, il arrive dans les temps pour que je ne loupe rien du Tour 2019.
On commence avec la plus grande légende du Tour : le maillot jaune. L'auteure retrace son parcours, l'engouement du public qui se déplace parfois plus pour le lui que pour le cycliste. Quelques citations de ceux qui ont eu l'honneur de le porter.
Après ce premier coup de pédale, ça roule tout seul. Je me remémore aussi mes souvenirs télé, ou radio qui me suivent depuis mon enfance, mon père étant un grand passionné, sur l'autoroute des vacances la radio était sur le Tour. Quant à la télé, c'était beaucoup pour ces paysages que je n'en manquais pas une miette… enfin la chaleur et les zones plates ont dû me faire somnoler quelques fois.
« Les coureurs se sont élancés bien trop tôt - il était 3 heures du matin – pour assister à la fête. Ils partent pour un mois et 5 560 km, l'un des plus longs Tours de Fance de l'histoire. » (P25)
Cette course à parfois des faux airs de « Marche ou crève » de Stephen King.
La chronologie est bien faite, on avance entre l'Histoire et le Tourn leurs anecdotes tragiques ou joyeuses s'entremêlent. Par exemple en 1934, Vietto et son « sacrifice » pour faire gagner son coéquipier Antonin Magne. Une belle image d'esprit sportif, d'entraide dans l'entre deux guerres. Apprenant au passage qu'il se faisait en équipe.
J'ai également très apprécié toutes les références qu'est aller chercher l'auteure. le livre est écrit avec passion, elle se ressent et se transmet.
Une belle conclusion pleine de philosophie. Un livre accessible à tous, qui fera aussi un tour en famille vu que mon père et mon grand-père sont tout deux de grands cyclistes amateurs.
Merci à Babelio et à Calmann-Lévy pour le cadeau, il arrive dans les temps pour que je ne loupe rien du Tour 2019.
On commence avec la plus grande légende du Tour : le maillot jaune. L'auteure retrace son parcours, l'engouement du public qui se déplace parfois plus pour le lui que pour le cycliste. Quelques citations de ceux qui ont eu l'honneur de le porter.
Après ce premier coup de pédale, ça roule tout seul. Je me remémore aussi mes souvenirs télé, ou radio qui me suivent depuis mon enfance, mon père étant un grand passionné, sur l'autoroute des vacances la radio était sur le Tour. Quant à la télé, c'était beaucoup pour ces paysages que je n'en manquais pas une miette… enfin la chaleur et les zones plates ont dû me faire somnoler quelques fois.
« Les coureurs se sont élancés bien trop tôt - il était 3 heures du matin – pour assister à la fête. Ils partent pour un mois et 5 560 km, l'un des plus longs Tours de Fance de l'histoire. » (P25)
Cette course à parfois des faux airs de « Marche ou crève » de Stephen King.
La chronologie est bien faite, on avance entre l'Histoire et le Tourn leurs anecdotes tragiques ou joyeuses s'entremêlent. Par exemple en 1934, Vietto et son « sacrifice » pour faire gagner son coéquipier Antonin Magne. Une belle image d'esprit sportif, d'entraide dans l'entre deux guerres. Apprenant au passage qu'il se faisait en équipe.
J'ai également très apprécié toutes les références qu'est aller chercher l'auteure. le livre est écrit avec passion, elle se ressent et se transmet.
Une belle conclusion pleine de philosophie. Un livre accessible à tous, qui fera aussi un tour en famille vu que mon père et mon grand-père sont tout deux de grands cyclistes amateurs.
Citations et extraits (5)
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La magie du tour de France aura été de transformer un syntagme un maillot dont la couleur ne fit pas forcément le bonheur de ses premiers détenteur.
Dans l'immédiat après-guerre, le Tour ne transporte pas avec lui 5 000 personnes comme aujourd'hui. Tout le monde peut dormir dans la même ville, où il y a un spectacle le soir.
En cette année 1998, Titanic triomphe au cinéma devant Le dîner de cons. Pour le cyclisme aussi, c'est l'année du naufrage. Et des conneries.
(A propos du Maillot Jaune - P13)
Accessoirement, le jaune permet d'être vu de nuit et lorsque les coureurs évoluent dans les territoires ravagés par la guerre : "Dans les gravats, il fallait un astre", explique l'actuel directeur du Tour, Christian Prudhomme.
Accessoirement, le jaune permet d'être vu de nuit et lorsque les coureurs évoluent dans les territoires ravagés par la guerre : "Dans les gravats, il fallait un astre", explique l'actuel directeur du Tour, Christian Prudhomme.
Le Tour, c'est comme la galette des Rois, le Muguet du 1er Mai, la fête des mères, le bal du 14 juillet et le passage du père Noël. (…) C'est un petit morceau du patrimoine national reçu à domicile, « en vrai » ou à la télévision.
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