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EAN : 9782818042304
P.O.L. (17/08/2017)
3.27/5   32 notes
Résumé :
Un été à Roquebrune-Cap-Martin, deux jeunes gens, Louison et Tessa, entrent clandestinement dans la villa E.1027, la villa blanche conçue par l’architecte et designer irlandaise Eileen Gray. Gréco, une femme âgée, décoratrice, veille avec un soin amoureux sur cet endroit. Un jour, elle y surprend les deux jeunes squatteurs, danseurs au style néo-hippie. Gréco est aussi sobre et pudique qu’eux sont sensuels, dénudés et volcaniques. Ils s’opposent, s’apprivoisent. Ce ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Gréco, une femme d'un âge certain, à l'habitude de se promener tous les matins sur le sentier qui mène à la plage et passe ainsi devant la villa E. 1027 sur laquelle elle veille, car fascinée par son histoire et son architecture, elle désire l'acheter. Or, les héritiers se déchirent et la maison est fermée, victimes de cambriolages et se détériore.

Un jour, elle s'aperçoit que les scellés ont été rompus et qu'il y a des squatteurs, alors que faire ? Les dénoncer ? le lendemain, elle se décide à entrer et voir ce qui se passe et rencontre deux gens, danseurs du genre hippie, qui évoluent de manière décontractée à l'intérieur et va faire leur connaissance.

Peu de monde le savait et pour ceux qui le savaient, c'était un secret bien gardé : cette porte permettait d'accéder, en passant sous des arceaux de verdure et dans une odeur de feuilles, d'agrumes et d'humidité, à la maison d'Eileen Gray, la villa E.1027. P 26


Dans le prologue, on découvre un bébé qui marche dans l'herbe pieds nus près de son père et la communauté Monté Verita à Ascona en 1918. On va comprendre très vite qu'il s'agit de Gréco avec son père et que ces images, sont des bribes du passé qu'elle a refoulé et qui remontent et viennent la hanter dans ses rêves.

Gréco, décoratrice, qui a dessiné aussi des meubles, comme Eileen Gray qui a dessiné la villa, continue à dessiner pour ne pas rompre tous les liens avec son métier. C'est une femme discrète et solitaire qui aime les choses simples, la nature, les belles choses.

Elle a tellement voulu oublier qu'elle caché toutes ses archives, pour les rendre inaccessibles jusqu'au jour où elle se décide enfin à ouvrir les boites et tombe sur un film…

La fragilité et la pudeur de Gréco vont peu à peu se modifier au contact des deux squatteurs, qui sont des danseurs, se baignent nus, se travestissent surtout Louison dont les plaisanteries sont d'un goût douteux, transgressif.

Ce qui frappe c'est l'extrême sensibilité de chacun les personnages… et la manière dont chacun semble être au départ aérien, à peine ébauché et se construire, pour prendre de la consistance, s'étoffer au fur et à mesure que se déroule l'intrigue, avec une sorte d'effet papillon. A un instant T se produit un évènement qui va permettre cette transformation.

Chaque personnage a son importance même ceux qui semblent n'être que des seconds rôles mais qui en fait sont nécessaires, telle « la femme dans la fenêtre » qui est cloîtrée chez elle au début, comme Gréco peut l'être dans son passé et qui va peu à peu se hasarder à aller plus loin, sortir au sens physique du terme, comme Gréco qui se résout enfin à aller ouvrir ses cartons d'archives et faire ressurgir le passé.

Célia Houdart nous raconte cette rencontre mais nous apprend aussi beaucoup de choses sur la villa : elle aussi a un passé, une histoire, elle a été construite par Eileen Gray et Jean Badovici des plans aux meubles en passant par les matériaux. Plus tard Le Corbusier est venu y peindre des fresques sur les murs au grand dam d'Eileen. Elle a été terminée en 1929. On est donc dans une période très riche sur la plan artistique, architecturale, les années folles… qui est passionnante.

Elle a été construite entre 1926 et 1929 par Eileen Gray, une architecte et designer irlandaise, et Jean, un architecte roumain. Deux amis et amants qui combinèrent leurs initiales cryptées pour baptiser la villa, dont le nom sonne encore comme un rendez-vous secret : E pour Eileen, 10 (la dixième lettre de l'alphabet pour le J de Jean, 2 pour le B de Badovici , 7 pour le G de Gray. P 88

L'auteure revient aussi sur la communauté de Monté Verita, à Ascona où est née Gréco : il s'agit d'une communauté assez fermée, quasi sectaire de gens marginaux, artistes et autres : qui prônait le Végétarisme, rare à l'époque, la théosophie, le contact avec la nature, leur but étant de créer une nouvelle société. Ici sont passés Herman Hesse, Kandiski, Jung, et des enfants y sont nés, telle Isadora Duncan dans le début du XXe.

J'ai beaucoup aimé la manière dont Célia Houdart a construit son roman, entremêlant les histoires personnelles et celles des lieux et leurs symboliques, leur évolution réciproque dans le temps, ce qui vieillit et se patine, ce qui s'étiole si l'on n'en prend pas soin. Son amour de la Nature, de l'harmonie, ressort avec les marches matinales de Gréco pour aller à la plage ou les goûters de fruits…

Ce livre est plein de douceur et en même temps il y a une tension sous-jacente qui vient heurter, troubler les équilibres, comme les vagues sur la plage qui peuvent se dérouler calmement sur la plage ou peuvent au contraire battre le sable sous la poussée du vent.

C'est ce que j'appellerai la « petite musique de l'auteure » et j'ai hâte de la retrouver…

Bref, j'ai beaucoup aimé et je suis encore sous le charme du livre et de l'auteure.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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"Greco, une femme âgée, secrète, élégante, cultivée, esthète vit dans une somptueuse propriété dans le sud de la France qui surplombe la mer. Son ancien métier "d'ensemblière" , décoratrice d'intérieur, lui a permis , notamment , de réaliser la décoration du Concorde.
Bien sûr, de temps en temps , elle ne peut s'empêcher de jeter un oeil sur la villa E.1027, habitée un temps par Le Corbusier construite par la célèbre désigner Eilen Gray (Le Corbusier a dessiné les fresques d'intérieur ) toute proche de sa magnifique propriété .
Cette villa mystérieuse est fermée, abandonnée, une villa oú des créateurs ont laissé leur marque.....
Au coeur de l'été , en pleine nature, lors de goûters de fruits Greco y rencontre alors un jeune couple décomplexé , des squatters, extravagants , naturistes, charmants ,danseurs , qui vont l'embarquer dans leur mouvement ...
Tout au long de brefs chapitres qui maintiennent une espèce de tension, les protagonistes ,dans leur sensualité, lors de moments initiatiques entraînent Greco,grâce à eux, elle visionne un film qui lui permet d'accéder à son passé : elle est née dans une communauté utopique où anarchistes, théosophes, futuristes, danseurs ont tenté de fonder une autre vie....
Ils fuyaient le bruit des villes....
Greco s'est construite contre ce mouvement ....
L'auteur, au coeur de l'été, dans un paysage sublime conduit son roman comme une décoratrice, attentive aux objets, aux souvenirs,,aux odeurs et aux couleurs.
Les gens s'aiment , se rapprochent et discutent.....
C'est une histoire d'amour un peu étrange, originale, une réflexion entre le design et l'écriture, une analogie entre l'art et la danse, l'architecture et le dessin .
Par l'architecture et le dessin Greco dessine comme un palais de mémoire !
Un roman esthète , élégant, étonnant , qui célèbre la rencontre entre des personnes ayant la fibre artistique!
Pas du tout facile à critiquer !!
Je ne suis pas sûre d'avoir convaincu celui qui me lira , peu importe ! Ce n'est que mon avis , bien sûr ......
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Ils sont trois.
Il y a d'abord Greco, une femme déjà âgée, qui porte le prénom de l'actrice Juliette Greco – le troisième est un peintre célèbre, donc ce prénom n'est pas si mal. Cette femme a été décoratrice, ou plutôt « ensemblière » comme elle aime à le dire. Elle vit sur les hauteurs de Nice, non loin de Monaco, dans une belle villa. Mais pas dans la villa de ses rêves : non loin de chez elle il y a en effet la fameuse « Villa E. 1027 », « construite entre 1926 et 1929 par Eileen Gray, une architecte et un designer irlandaise, et Jean Badovici, un architecte roumain. Deux amis et amants qui combinèrent leurs initiales cryptées pour baptiser la villa, dont le nom sonne encore comme un rendez-vous secret : E pour Eileen, 10 (la 10ème lettre de l'alphabet) pour le J de Jean 2 pour le B de Badovici, 7 pour le G de Gray ».
Ils ne sont pas trois, ils sont plutôt quatre. Car cette villa est à la fois un décor mais aussi le quatrième angle d'une figure qui réunit les trois autres personnages.
Dans cette villa mystérieuse et troublante, deux squatters se sont installés. Choquée par cette intrusion dans une maison dont le propriétaire est mort il y a 5 ans, et que Greco vise de racheter, elle découvre peu à peu Louison, un jeune danseur amateur de drôles de farces, et Tessa, sa compagne, danseuse aussi. Fascinée par ce couple, Greco va délaisser sa vie tranquille pour aller à la rencontre d'un univers qui lui parle, et faire émerger des souvenirs d'enfance qui intéressent mystérieusement les deux jeunes gens …
Avec un style très recherché, une attention particulière aux décors et aux objets, Célia Houdart nous embarque dans son récit, comme Gréco l'est par les deux jeunes gens qui squattent la villa qu'elle convoite. Avec une très grande sensibilité, l'auteure parle du rapprochement improbable entre une femme d'un certain âge et deux danseurs à peine sortis de l'adolescence. Un trio qui ne manque pas de nous fasciner nous aussi, en tant que lecteurs. On peut parler aussi de sensualité quand il s'agit de parler des corps, la femme plus âgée délaissant par exemple sa pudeur naturelle pour se baigner nue avec les deux amants. On pense à Claude Pujade Renaud et sa « Danse océane » ou bien à Michèle Lesbre dans son « Canapé rouge ».
Il y sera question de le Corbusier, qui s'est noyé tout près, sur la plage de la Buse, et qui aurait tenté de masquer le génie de Eileen Gray, et de cette mystérieuse communauté d'originaux, théosophes et écologistes avant l'heure, Monte Verita …
On prendra beaucoup de plaisir à découvrir ce récit de Célia Houdart, en écoutant par exemple ce morceau de Henri Dutilleux, ce concerto pour violoncelle, dont le titre est également emprunté à un vers du poème La Chevelure, extrait des Fleurs du mal de Charles Baudelaire : « Tout un monde lointain, absent, presque défunt » : un résumé du récit, que Célia Houdart ici ressuscite sous nos yeux.
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Dans cette rentrée romanesque, vous trouverez des auteurs poids lourds avec des romans aux sujets qui claquent bien dans les médias ( cette saison la guerre d'Algérie et la transexualité tiennent la corde) et d'autres, plus fragiles qui vont essayer de se faufiler parmi les gros bras avec des intrigues qui misent plus sur l'ambiance, sur l'écriture... Célia Houdart avec 'Tout un monde lointain", titre qui évoque tout autant Baudelaire qu'Henri Dutilleux, se place d'emblée dans une littérature plus exigeante et donc plus facilement sujette à quelques rejets ou incompréhension.
Le roman débute par une scène alpestre, pas loin du lac Majeur, où une petite fille en langes et un monsieur torse nu paraissent jouer ensemble même si un mélange de terreur et d'amusement transparaît dans le regard de l'enfant. Puis, le chapitre suivant nous propulse de nos jours sur une de ces routes sinueuses et magnifiques du côté de Roquebrune-Cap-Martin ( petite ville coquette limitrophe à Monaco) et nous ferons la connaissance de Gréco, une dame, sans doute âgée, qui vit seule dans une magnifique propriété surplombant la mer. En la suivant nous découvrirons que son ancien métier d'ensemblière ( plus chic que décoratrice d'intérieur) lui a donné l'occasion, entre autre, de réaliser la décoration du Concorde et que donc ses créations apparaissaient plus sûrement dans " AD décoration " que dans la rubrique déco de "Femme actuelle". Tous les jours, elle parcourt le sentier des douaniers local et ne manque jamais de jeter un oeil sur la villa E.1027, habitée un temps par Le Corbusier mais surtout construite par Eileen Gray, grande designer. Pour le moment, la villa est fermée, abandonnée suite à une querelle d'héritiers. Gréco souhaiterait l'acquérir et passe tous les jours devant avec déjà un léger regard de propriétaire. Mais un matin, elle s'aperçoit que les portes sont ouvertes et que des squatters y ont élu domicile...
C'est dans un univers de créateur que Célia Houdart nous emmène, où chaque tracé de porte, chaque meuble, chaque éclairage de pièce revêt une importance primordiale, un monde sûr de lui qui avance la tête dans les étoiles et les mains parfaitement manucurées. Gréco, lorsqu'elle était en activité, pouvait annuler un rendez-vous important au seul prétexte que son bas était filé ! le petit monde qui gravite autour d'elle, monde de service qui repère et la grande dame et la bonne cliente, ne peut que lui sourire pour ne pas la gêner ou la faire sortir de son monde. La rencontre avec le jeune couple décomplexé de squatters lui apporte un vent de folie et d'anxiété. Sa confrontation avec ces apprentis artistes ( oui, bon, ce ne sont pas des roms héroïnomanes et violents), n'aura pas lieu car une drôle d'amitié va naître, la déboussolera...
Sans en avoir l'air, avec un style élégant (comme son héroïne), mais jamais appuyé ( comme le maquillage de son héroïne) , le roman crée petit à petit une atmosphère subtile ( comme le parfum émanant des bougies placées sur la table basse design de l'héroïne). On prend plaisir à se promener à sa suite, à observer la nature un brin terrifiante. C'est cool parfois de se glisser chez une nantie ( même si parfois on la trouve un peu snob ) surtout quand on perçoit que derrière cette assurance se cache un soupçon de mystère. Mais, bien que le face à face avec ces deux énergumènes fera vaciller quelques certitudes et un peu le chignon entretenu avec un savant coiffé/décoiffé, tout reste très retenu et surtout dans une sorte d'entre soi entre gens ayant la fibre artistique.
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Un paysage sublime, une étrange villa entourée d'histoires, d'une Histoire. Et puis des personnages: Gréco, femme vieillissante hantée par un passé dont elle tente de retrouver les contours, mais ses souvenirs sont flous, et puis ces deux squatters dont on ignore tout: ils sont jeunes et beaux, étranges et fantasques et vivent en marge. Ils dansent, ils discutent, ils aiment. Gréco de lie avec eux et se baigne, et danse et c'est comme si tout recommençait... Un amour étrange va naître, et le passé ressurgit, le temps d'un été. Des descriptions à couper le souffle, une villa qui existe encore, et qui a abrité de nombreuses personnalités. Un roman étonnant.
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critiques presse (2)
LeMonde
03 novembre 2017
Avec « Tout un monde lointain », la romancière rend à la villa moderniste E-1027, sur la Côte d’Azur, un mystère que ses lignes épurées tendent à effacer.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaCroix
25 août 2017
Une danse de mots à l’image de celle de ses personnages, où s’entrelacent beauté de la jeunesse et beauté de la vieillesse dans un même mouvement. Celui qui pourrait mener Gréco vers la réconciliation.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
De la plage, la villa apparaissait comme un navire blanc mis en cale sèche à flanc de colline. Gréco admira longuement les lignes, les ouvertures, les jalousies de bois, le balcon-coursive qui ressemblait à un bastingage, l’étrange verrière comme une cheminée de paquebot dépassant du toit, l’équilibre du tout. Même abandonnée, un peu délabrée, la villa l’émerveillait encore. P 31
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Louison et Tessa adoraient nager nus sous l’eau. Ils aspiraient beaucoup d’air pour faire durer le plus longtemps possible l’état d’apesanteur. Ils ouvraient les yeux. Dans l’eau, le soleil formait comme de fines paillettes d’or qui tournoyaient en scintillant. Leur corps pouvait être à la fois étincelant et étrangement pâle, soudain refroidi par la lumière. Les chevelures étaient comme des crinières flottantes. Tessa et Louison prenaient l’eau avec les mains et la repoussaient vigoureusement. Ils s’enfonçaient peu à peu, le visage en proue. Lees bras le long du corps, ondulant comme des nageoires. Des poissons à ventre blanc les frôlaient quelquefois par bancs entiers. D’un coup de pied, ils provoquaient de brusques accélérations qu’ils atténuaient ensuite par des mouvements ralentis, dessinant des trajectoires au cours heurté, avec des instants d’équilibre.
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" Leurs rires craquaient comme des pommes de pin qu'on écrase .
Les aloès et les lauriers palpitaient doucement dans le crépuscule ....."
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Tessa et Louison étaient très liés et pourtant chacun vaquait toute la journée à ses affaires. Exercices d’assouplissement. Bains. Siestes à l’ombre. Ils n’avaient pas besoin de se voir pour se retrouver. Quelque chose de lui qu’elle ne pouvait dire restait pour elle dans l’air où il passait. Et réciproquement, quelque chose d’elle qu’il ne pouvait dire restait pour lui dans l’air où elle passait.
Le soir, ils cuisinaient et prenaient leur repas ensemble. Ils discutaient longuement sur la terrasse, se montraient des photographies de spectacles qui les avaient marqué : Jours étranges de Dominique Bagouet, One Story as in Falling de Trisha Brown. Ils lisaient à plat ventre sur le carrelage frais des monographies consacrées à des chorégraphes (Martha Graham, Yvonne Rainer, Lucinda Childs) et des ouvrages de référence qu’ils avaient emprunté pour l’été à la bibliothèque de leur école. Ces lectures, l’excitation qu’elles éveillaient en eux, plongeaient Tessa et Louison dans une sorte de fièvre.
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Dehors les étoiles se réfléchissaient au sein de la mer, qui répétait leur images tremblantes.
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Vidéo de Célia Houdart
Célia Houdart Les Fleurs sauvages - éditions P.O.L - où Célia Houdart tente de dire de quoi et comment est composé son nouveau livre "Les Fleurs sauvages" à l'occasion de sa parution en janvier 2024 aux éditions P.O.L, à Paris le 11 décembre 2023.
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