C'est avec "
Extension du domaine de la lutte" que je suis passée du camp des anti (position décrétée quelques années plus tôt au bout de 50 pages des "Particules") au camp des pro
Houellebecq.
Avec ce roman minimaliste, sans concession, profondément triste (voir la dernière scène avec cet homme face à la nature qui n'arrive pas à ressentir la vie...) je me suis convaincue que :
1) ce débat ultra houleux et souvent hystérique, d'un côté comme de l'autre, autour de
Houellebecq est complètement ridicule
2) le regard tout à fait particulier que
Houellebecq porte sur la société est nécessaire. Qu'on soit d'accord ou pas, il est à accueillir avec bienveillance.
Et donc j'ai continué à lire
Houellebecq.
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