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3,62

sur 1990 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Non ! Houellebecq, j'aime bien.
Alors voyons, la quatrième de couverture :
- .Qui, parmi vous, mérite la vie éternelle ?
Non ! Restez zen ! Ne vous battez pas ! T'te façon c'est moi qui commande... Personne ! Tout le monde ! Mais surtout ! Pour quoi faire ?
Oui ! Histoire de vous embrouiller un peu, je commence par la fin, une phrase seulement ; qui voulait s'en inspirer a perdu !
- .Alors qui ?
- .Le sauvage, régulant la limite d'âge à 50 ans par pratique du cannibalisme.
- .Clone 1er soit l'ancêtre de Daniel, puis des ‘Daniel' numéro 1 à 24 des néo-humains, dignes représentants de la secte des Élohim, puis enfin
- .Daniel 25, promis au phénomène de la réincarnation, l'ultime ‘Indélivré'...
C'est dans son Cyberspace que Daniel 24 se nourrit de mail et du récit de vie de Daniel 1er dont il est un représentant par copie génétique. Il s'attache donc à étudier l'historique de ce référentiel et pourrions-nous dire, en l'occurrence, les 3 âges de l'amour : Avant - Pendant - Après.
- .Avant : l'inconditionnel, le fougueux de la prime jeunesse, à ne point manquer, à ne point occulter.
- .Pendant : celui en cours, quand béatement on se donne du Monsieur ‘Untel' Madame ‘Untel' et ses petits, dudit sobriquet, (j'aimerais bien qu'on me considère en tant que tel) : de la famille Untel qui s'y perd, s'y dissipe où s'y disperse.
- .Après : le passionnel, celui de la dernière chance. Une éventualité pour laquelle on a bien réfléchi, pesant le pour et le contre, l'éphémère et le prévisible, tout cela pour s'y jeter à corps perdu et de façon totalement irraisonnée et en toute connaissance de cause.
Le Néo-humain n'est pas un hypocrite, c'est un ancien vous-même qui a rejoint la secte des Élohim et il arbore un langage cru, sans fioritures.
Le prophète en ces lieux qui prône une sexualité débridée, à commencer par la sienne, s'impose en mâle dominant, ce qui a un effet castrateur aussitôt ressenti par les émules qui de fait, se cantonnent plutôt dans la solitude. Puisque c'est permis, on n'en a plus envie, réaction infantile, somme toute. Mais, tandis que les néo-humains sont sensés atteindre un certain degré d'immunité pulsionnelle, il ne sied guère au bel italien, Gianpaolo, qu'on s'empare de son trophée, la sublime Francesca, lequel rectifiera de façon, sinon énergétique, énergique ce petit problème de dosage.
Alors ! En raison des recherches sus exposées, nous avons la possibilité de vous proposer les adaptations suivantes :
- .1er choix : une option pour l'eugénisme vers un vide abyssal pour néophyte insensible.
- .En 2ème choix : une ré-humanisation vers l'état second de l'ivresse, avec les effets secondaires, naturellement.
- .En 3ème choix, le retour aux origines étant impossible à mettre en application, vous avez la consécration, réincarnation à l'état animal, sachant qu'une bête aimante, à moins de tomber sur un néo-maître, a toutes les chances d'accéder par effet de miroir à un amour inconditionnel.
Peut-être bien que c'est pas si rigolo que j'dis, mais c'est super intéressant, en tout cas, moi, ça m'a plu.
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J'ai mis un temps fou à me mettre à Houellebecq. Et je ne le regrette par car je n'étais pas prête. Mais là j'ai su vraiment l'apprécier. Houellebecq est quand même très fort, n'endéplaise à ses détracteurs, parce qu'il construit super bien son roman, il connait les ficelles pour faire un bon roman de science-fiction mais il ne fait pas que ça, c'est quelque chose de très contemporain, avec un véritable travail littéraire par la présentation de ses chapitres, la narration... Bref il est fort! Et puis c'est drôle, c'est pas cucul la praline. En ce qui me concerne j'ai été rapidement happée par l'intrigue, j'avais envie de savoir ce qui arriverait au personnage principal et j'avais plus du tout envie de m'arrêter.
En plus, voilà encore un livre qui réussi à être autre chose que juste un passe-temps parce que quand on le referme on ne peut pas ne pas avoir une sensation étrange, un peu inconfortable... Mais c'est ça qui est bon!
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Ce livre est un monument. Après lui, M. Houellebecq aura bien du mal à faire mieux.

D'abord je vais dire ce que je pense d'une accusation qu'on porte contre lui.
On le dit misogyne. Beaucoup d'entre nous, femmes, ne lui pardonnons pas la crudité de son regard sur les comportements et les corps féminins, et ne comprenons pas le rôle prédominant (voire étouffant) qu'il attribue à la sexualité dans la plupart des affects.
Je répondrai, tout d'abord, que c'est une parole d'homme qui exprime le seul point de vue qu'il connaisse bien : le point de vue masculin ; ensuite et surtout qu'il n'épargne pas non plus les hommes, non seulement eux aussi sujets au vieillissement, mais encore architectes d'un monde d'ignominies, de guerres et d'incommunicabilité. Les charges anti-mâles sont tellement innombrables dans ce texte qu'il est étonnant que nul ne les évoque. Ce qui est très révélateur du statut réel des femmes, tant il est vrai que les dominants prêtent rarement attention aux pamphlets qui les prennent pour cibles : ils ne pénètrent tout simplement pas leur derme épais. Ainsi, nul ne semble s'aviser de sa misandrie active.
Je ne citerai pas d'exemples de ces philippiques, le texte en est émaillé.
Femmes et hommes ne sont donc que les deux faces de l'Humain, pareillement pitoyables et fragiles, essentiellement marqués du sceau de leur finitude. Et là sans aucun doute ressurgit le primat de la sexualité.
M. H évoque tout au long du livre, avec empathie et lucidité ( et souvent avec une rage qui est une sorte de politesse du désespoir) tout ce qui fait la trame tragique de nos vies marquées par cette finitude, et il ratisse large : de la souffrance du nourrisson aux sévices infligés aux vieux en maison de retraite, en passant par la crainte de ne jamais trouver l'amour et celle de le perdre dès que nous croyons l'avoir trouvé, il n'oublie rien. Les idéologies étant mortes, l'homme chemine solitaire dans le désert du libéralisme devenu sauvage et indifférent à toute déontologie, sorte de chaos moral qui nous dévore au fur et à mesure tel Chronos.
A toute cette désespérance existe-t-il une consolation ? oui ; et elle est bien petite, mais nous n'avons qu'elle et c'est pourquoi il nous faudra être attentifs à ne pas la manquer. Elle se trouve dans le titre même de l'ouvrage : c'est "la possibilité d'une île" ; île où nous pourrons, si nous avons la chance de rencontrer l'amour, déposer nos valises pour une courte halte et vivre un bonheur provisoire, certes, (puisque rien ne dure), mais frappé du signe de l'éternité. Il faudra bien nous en contenter.
Notre île est la contrée heureuse de notre imaginaire, mais pour être imaginaire, elle n'en est pas moins là.
"Ah être une heure, une heure seulement, être une heure, une heure quelquefois, être une heure, une heure durant, beau beau, beau... beau et con à la fois" (Brel).

Pour ma part je classerais Houellebecq dans la catégories des auteurs hypersensibles, lucides, compassionnels et provocateurs.
Il est un humaniste pessimiste.
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Daniel 1, humoriste cynique et antipathique, se raconte dans "son récit de vie". Obsédé par le sexe, il décortique sa relation amoureuse et sensuelle avec Isabelle puis, plus tard, avec la jeune et belle Esther. Sa notoriété le mène sur le chemin de la secte des Elohimites qui croit en la vie éternelle via le clonage.

Daniel 25, plus d'un millénaire plus tard. Il est le clone de Daniel 1, qui avait congelé son ADN auprès des Raëliens. Leur pari a fonctionné, l'ère des Néo-humains est en marche. L'homme se reproduit désormais par clonage et est devenu une identité numérique floue, sans peur ni angoisse, tout à fait désincarnée. Daniel 25 est chargé d'étudier le "récit de vie" de son prédécesseur.

Ah... Houellebecq ! Je découvre ce roman dans sa version audio 16 ans après sa sortie. Je précise que je considère Houellebecq comme un grand auteur, je mets de côté sa provoc et ses idées polémiques. C'est sa littérature qui m'intéresse et j'ai été servie. Il a d'ailleurs reçu le Prix Interallié 2005.

La possibilité d'une île est terriblement bien construit. J'ai été fascinée et c'est pour moi mon préféré de ceux que j'ai eu l'occasion de lire de l'auteur.

De la science-fiction, de l'émancipation, mais tellement plus aussi... Car Houellebecq nous parle surtout des humains et de leur incapacité au bonheur. Comme toujours il porte un oeil critique et acéré sur ses contemporains. de nombreux thèmes sont abordés avec intelligence, humour et une pointe de poésie, comme les dérives sectaires, les relations de couple, le désir et la perte du désir, le vieillissement, la vanité de la vie...

Bon vous l'aurez compris, c'est un roman plombant, dépressif et cynique, que je qualifierais de "feel-bad". Mais j'ai apprécié lire le journal de cet anti-héros, sorte de clown triste, d'une grande honnêteté.

Alors oui, on est d'accord, le récit est sexiste. Les femmes sont beaucoup ramenées à leur physique, utilisées à des fins sexuelles. Mais franchement, il ne traite pas mieux la gente masculine, qui en prend pour son grade.

Si vous ne l'avez pas encore lu, je vous le conseille ! J'ai aimé le découvrir en audio, publié chez Audiolib, la lecture de Stéphane Ronchewski apporte de l'ironie et un ton naïf qui collent bien.
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Houellbecq a un ennemi qui écrit des livres à son sujet, qui ennonce qu'il s'agit de littérature pour quadragénaire de classe moyenne sous-cultivé. Me reconnaissant dans ce portrait que j'estime flatteur - j'aurais pu être arrogant, snob et parisianiste, j'ai lu ce livre et j'ai aimé le premier roman de sciences fiction humaine de ma vie... Comme j'ai aimé les autres. J'ai aussi apprécié la confession d'un critique littéraire qui regrettait de ne pas avoir plus soutenu ce livre lors de sa sortie. Imagination et talent.
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Toujours difficile de commenter un livre de Michel houellebecq, tant je suis partagée, souvent admirative devant son degré de réflexion, sa sincérité et son honnêteté dans le propos, même s'il est dérangeant, son imagination prolifique (qui, soyons francs, confine parfois à la prolixité), mais aussi agacée par ces pages entières consacrées à l'hédonisme sexuel dont il se plaît à disséquer la matière au sens propre et figuré. Agacée par cette image outrancière qu'il donne des femmes qu'il aime (soi-disant) ou à toute conquête potentielle, réduites à leur chatte et à leur seins…toutes les femmes sont bonnes à prendre, les adolescentes sont des petites salopes dépravées…. s'il veut se faire détester, c'est réussi !
Mais pourquoi tant de haine (y compris vis à vis de soi-même) ? Parce que Daniel vieillit et que ce qui donnait un sens à sa relation avec les femmes, le sexe, qu'il brandit comme une panacée à son mal-être, le lache (sans je de maux…)
On peut dire évidemment que ces outrances sont une forme de défi à la bien pensance quand j'y vois moi un pendant grossier et excessif (relativement inutile quand c'est répétitif à ce point) à des réflexions constructives et éminemment intéressantes sur la société des hommes et son devenir.
Fort Heureusement La possibilité d'une île, c'est aussi la recherche d'un amour parfait et donc impossible, d'un homme qui n'a d'autres recours que s'inventer des clones comme dénégation de la mort, petite ou grande.
Au delà, « dans la vraie vie » de ses frasques amoureuses et élucubrations sexuelles avec Isabelle, Esther ou Chloé, Daniel1, comique vieillissant cynique et désespéré par nature dont on comprend qu'il n'a rien d'un hidalgo, se cherche une raison de croire et de comprendre et pour cela ira jusqu'à infiltrer une secte (raëlienne pour ne pas la nommer), où bien entendu il approchera le grand gourou, un chaud lapin hurluberlu qui finira mal sans l'avoir prédit (difficile d'admirer son gourou quand il saute votre petite amie !).
Dans l'autre vie (futuriste), les Daniel successifs qui, béatement et benoîtement suivent les règles édictées par la Soeur suprême, ont fini d'être titillés par ce désir violent de procréation..l'asexualité comme remède à la sexualité ?
Il y a enfin un « personnage » sans qui ce livre eût été incomplet : c'est Fox, le chien bien-aimé (qui sera lui aussi cloné, ouaf !!)
Voilà pour l'essentiel de ce roman qui décape mais qui ne vous lache pas, lui, car Michel Houellebecq, nombriliste insolent et frondeur, bouscule et chamboule, poétise et divague, dépresse et se marre, (se) méprise et (s')admire, exhaussant la vie du néant à l'infini. Et ça, c'est beau.
Et puis quand un homme aime son chien au point de ne pouvoir lui survivre , on ne peut que lui décerner 5 étoiles.
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Quel livre ! A mon sens l'un des meilleurs de Houellebecq avec Soumission. C'est là aussi un livre d'anticipation, pas de quelques années comme pour Soumission en 2022, ici plus d'un millénaire, vingt cinq générations dans la filiation des personnages ! Que ce roman est riche ! Riche par les thèmes, riche par l'architecture du livre, riche par l'écriture. Ici il n'y a pas une volonté d'alerter d'un risque imminent, c'est un immense saut dans le futur. On peut craindre que l'auteur soit cependant un visionnaire. En effet notre planète est très endommagée, la population a régressé à 700 millions d'individus, avec des êtres pour certains, qui ont profité des découvertes scientifiques et qui sont des hommes améliorés mais qui n'ont plus de vie sociale, ils sont privés de toute émotion et surtout d'amour, sentiment que nous considérons comme essentiel et même vital, alors que d'autres êtres ont régressé à un stade voisin de nos préhistoriques ancêtres et vivent en petites tributs. L'auteur par sa géniale idée et par la structure du livre, nous renseigne sur ce que pourrait devenir la planète suite aux actions de l'homme : réchauffement climatique, guerre nucléaire, manipulations génétiques mais aussi avec malice, il juge notre société actuelle par les individus évolués qui examinent le passé, comme on le fait pour notre Histoire. Houellebecq ne veut pas nous détendre, c'est un livre qui interroge qui rend mal à l'aise voire qui angoisse en supposant ce futur possible. C'est un livre prodigieux qui n'a pas vieilli et qui ne veillira pas. Il est appelé à devenir un classique de la littérature....
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Indubitablement un des grands romans de Houellebecq.
La construction, non linéaire et fascinante, donne toute sa force à cette évocation d'une société sans éthique, scientifique et postindustrielle poussée jusqu'à ses extrémités. "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme", n'est-ce pas ?
Ce roman est celui de la plongée puis de la traversée dans ces délires d'un homme plus grand que tout. Mais l'humanité s'accomplit aussi dans ses faiblesses, ses coïts, ses rêves déchus et ses consciences éthiques.
Long éloge, donc, à un homme vraiment homme, sans la régénérescence dégénérante de la médecine et de la technè, La Possibilité d'une île reprend les éléments chers à Houellebecq : le misérabilisme, la détresse amoureuse, la misère sexuelle. Mais il se renouvelle par une construction, je me répète, innovante et une thématique jusqu'au-boutiste surprenante.
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C'est mon 2e Houellebecq et si pour le 1er, les particules élémentaires, mon avis était mitigé, celui-ci m'a beaucoup plus plu.
Le personnage de Daniel 1, m'a particulièrement interpellée.

Daniel 1 est un humoriste célèbre plutôt cynique, à la limite antipathique. le sexe tient une part très importante dans sa vie, à la limite de l'obsession.
Le récit alterne entre son passé lointain et celui de ses clones qui lui ont succédé. Il raconte sa vie, de sa relation avec Isabelle, passion tout d'abord fusionnelle puis finalement triste, à sa relation avec la jeune et belle Esther, modèle, accompagnatrice sexuelle et actrice porno.
Le moment fort de la vie de Daniel 1 est sa rencontre avec la secte des Elohimites qui croit en la vie éternelle par le clonage, ce qui sera la colonne vertébrale de l'histoire, car elle nous mènera au Daniel 25 qui raconte la fin de l'histoire des Daniel et finalement de l'humanité.
Car en effet, depuis l'avènement des Elohimites, que Daniel 1 raconte dans son récit de vie, l'homme ne sait plus se reproduire grâce aux relations sexuelles, il le fait par clonage.
Et tout son patrimoine historique est conservé dans les récits de vie des humains tels que Daniel 1, récits qui sont relus par les néohumains d'aujourd'hui pour comprendre leur histoire.

La possibilité d'une île est une belle découverte pour moi car c'est à la fois, de la science-fiction, ou de l'anticipation et surtout une vraie réflexion philosophique sur l'avenir de l'homme... Et l'actualité donne raison au Houellebecq de 2005, sur de nombreux points qu'il avait anticipés. C'en est troublant !

Ce qui m'a passionnée, c'est surtout sa réflexion sur les relations humaines, l'amour, le couple et le bonheur, mais aussi la vieillesse, les relations intergénérationnelles et le désir.

Sa pensée est pointue, intelligente et visionnaire et m'a énormément fait penser à la BD Carbone et Silicium de Mathieu Bablet.
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C'est mon coup de coeur pour Houllebecq. A la vision futuriste du monde, à la réflexion sur notre propre monde et ses défauts, il ajoute la dimension religieuse, voire mystique, en faisant triompher en quelques mois une petite secte de timbrés. Il y a beaucoup d'humour dans ce roman, beaucoup de cynisme comme souvent mais aussi beaucoup d'analyse et de réflexion sur notre mode de vie.
Il y a aussi le choix de deux voix narratives, celle de l'homme en train de vivre les transformations du monde et celle de son descendant, plusieurs siècles plus tard. Ce n'est pas toujours facile à comprendre mais cela traduit d'une véritable capacité à structurer un roman en cherchant à ne pas (trop) faire d'erreurs.
j'ai été très sensible à certains thèmes, comme ceux de la fin de la reproduction humaine, l'amour des animaux ou la lente agonie de la planète et de son système écologique.
Houllebecq se fait une fois de plus visionnaire, il dérange encore, mais il permet aussi de s'évader et de se projeter. Tout le monde n'aimera pas mais c'est à lire.
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Comment commence la carrière de "one-man-show" de Daniel 1 ?

Après plusieurs essais, il est enfin remarqué par Jamel Debbouze.
Après un succès public en tant que chanteur.
Au cours d'un spectacle de vacances avec ses parents.

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