Mon grand voyage

Dans la canopée, tout s'éclaire : la vie explose avec la lumière !

Aussi secs que le Sahara, mais beaucoup,
beaucoup plus froids, ce sont les déserts polaires,
aux extrémités de la Terre.
Pour ne pas finir gelée, la faune de ces contrées
reste toute l'année en mer.
Elle ne met pied à terre que pour faire des bébés.

Le bois, derrière la maison, sera ma première escale.
On l'appelle "forêt tempérée" car, en hiver comme en été,
l'air n'est ni brûlant ni glacé.

Quand ils ont soif, ils creusent un trou pour trouver de l'eau
souterraine et créent, sans le faire exprès, une mare
où les bêtes viennent boire. Un petit creux? Bêtes-bulldozers,
ils arrachent et ils déracinent tout ce qui peut les rassasier.
A la place repousse de l'herbe qui nourrira
les gnous, les gazelles et les zèbres.
Vraiment s'ils étaient polis, tous ces animaux diraient:
"Un grand merci, les éléphants!"

Autour de l'île tropicale court une barrière de corail
(...)
Si peuplée, si colorée, qu'on se sait plus où regarder!

Dans la canopée, tout s'éclaire: la vie explose avec la lumière!
Pour arriver à cet étage, des plantes qu'on appelle "épiphytes"
s'accrochent aux branches des grands arbres.
parmi elles, les broméliacées.
Elles retiennent l'eau de pluie au creux de leurs feuilles dressées
et servent de piscine aux grenouilles du quartier.

Notre voyage est terminé. Il est tard, il faut rentrer.
Dans la haie, près du pommier, une mésange a fait son nid.
Elle grappille les pucerons pour nourrir ses petits.
caché sous le tas de bois, le hérisson, lui, dort encore.
La nuit, il chasse les limaces entre les rangés de radis.
le jardinier a tout compris: pour avoir une belle récolte,
il suffit de se faire aider par les gourmands du potager!