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EAN : 9782072880667
400 pages
Gallimard (28/01/2021)
4.64/5   7 notes
Résumé :
"Gare aux voleurs", "Ne tentez pas les pickpockets", "Protégez votre foyer", "Ne soyez pas cambriolable"...
Ces slogans alarmistes qui saturent notre paysage sonore et visuel depuis plusieurs décennies témoignent d’une sensibilité aiguë au vol dont ce livre veut comprendre les fondements et les recompositions du XIXe siècle à nos jours.
Il s’ouvre au lendemain de la révolution de 1830, dans une France qui célèbre la propriété, quand s’impose une morale... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
On connaît la phrase de Rousseau : « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile ». Et le philosophe de condamner sans appel le principe de propriété par le célèbre « vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne ».

De fait, on oublie souvent à quel point la propriété est une construction historique et culturelle. C'est le grand mérite du livre d'Arnaud-Dominique Houte que de rappeler cette réalité, et de l'ancrer dans la dimension qui nous est la plus proche, celle des deux derniers siècles. le propos de l'ouvrage est de cerner l'avènement et l'enracinement durable d'un nouvel imaginaire de la propriété en France, à partir de la période 1830-1880. Cet imaginaire se formule avec la Révolution française, lorsque le législateur veut mettre fin à la double tutelle que représentent la grande propriété féodale et la propriété collective des communaux. Un idéal bourgeois de la possession individuelle s'épanouit alors : comme l'écrit Paul Leroy-Beaulieu en 1882, la propriété est sacrée « parce qu'elle n'est plus un privilège et que chacun peut y avoir accès ». Ce qui revient précisément à oublier au passage toute référence à la propriété collective, mais comment s'en étonner quand Leroy-Beaulieu est l'un des chantres du libéralisme dans la IIIème République naissante ?
La force de cette idéologie n'est pas tant de reposer sur la réalité de la propriété (très partielle, très inégalitaire) que sur le désir de la propriété, qui est quant à lui universellement partagé, y compris au sein des classes populaires. Une civilisation de propriétaires prend ainsi forme au XIXème, et elle impose un rapport aux biens et au vol dans lequel nous baignons toujours. C'est cette odyssée des possédants et de leurs déboires face aux voleurs qu'Arnaud-Dominique Houte retrace ici dans un style très clair, en s'appuyant sur des sources aussi bien statistiques que politiques, littéraires ou cinématographiques.

L'ouvrage s'achève sur la fin du XXème siècle, mais un dernier chapitre en guise d'épilogue prolonge pourtant les questionnements jusqu'à nous. Prudent, l'auteur les laisse à l'état d'hypothèses, en relevant modestement que le manque de recul réduit l'historien à un rôle de témoin parmi d'autres, noyé comme les autres dans une masse de données immédiates dont il est difficile de s'extraire. le portrait qu'il dresse n'en est pas moins parlant : celui d'une société de propriétaires privilégiant depuis les années 1980 la sécurité sur les libertés, en un choix qui se trouve à l'origine directe de notre état d'urgence permanent.
Cette morale propriétaire qui s'est fortifiée au contact de plusieurs générations de voleurs pourrait-elle être contrainte aujourd'hui de se renouveler face à l'affirmation de nouveaux idéaux ? Pourrait-elle céder à moyen terme devant ces idées follement subversives que l'on voit ré-émerger, telles que la propriété collective, le partage et le libre usage des biens ? Poser la question, me semble-t-il, c'est déjà y répondre, mais il est vrai que je suis d'un naturel notoirement pessimiste.
Quoiqu'il en soit, voilà un beau livre d'histoire qui questionnera les contradictions et ambiguïtés de chacun sur le sujet. Un grand merci à Babelio et aux éditions Gallimard pour cet envoi lors de la dernière opération Masse critique.
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Je commence par remercier Babelio (et surtout toute l'équipe de Masse critique) et les éditions Gallimard pour l'envoi de cet essai passionnant. Je ne l'aurais sans doute pas repéré sans cette opération et vu le plaisir et les informations qu'il m'a apporté, cela aurait bien dommage.
Car Propriété défendue aborde un sujet qui nous touche tous : le vol. Sous un angle historique bien particulier : quelles évolutions ont traversé la société française du XIXe au XXe siècle dans ses relations avec les forfaits de ce type ? Comment nos ancêtres se comportaient-ils face à ce crime ? Et à la lecture de cet ouvrage, on comprend que notre vision actuelle n'est pas si évidente que cela et n'a pas été toujours la même. Car les choses changent progressivement au fur et à mesure que la société des objets de consommation prend le dessus. Au début du XIXe siècle, peu de choses à voler, l'habitude de laisser passer ou de régler cela tout seul. Et peu à peu, la propriété prend de l'ampleur avec l'arrivée des objets manufacturés. Les habitants des villes, surtout, veulent qu'on les protège contre ces voleurs aux noms multiples selon les époques et aux habitudes diverses. Ce livre est donc également un regard porté sur notre relation à la propriété, sur notre attachement aux choses qui nous entourent. Une réflexion importante, quand on voit l'écart gigantesque entre le début du XIXe siècle, où les lieux partagés étaient nombreux et des accords étaient trouvés pour y vivre ensemble (le glanage, par exemple), même si tout n'était pas parfait, et notre époque où tellement d'objets peuvent être volés. L'apparition des objets manufacturés en grand nombre a totalement bouleversé notre relation à la possession. Logique...

Arnaud-Dominique Houte maitrise bien son sujet, à n'en pas douter. Et il excelle à transmettre son savoir. le style est fluide, le rythme efficace : l'auteur nous guide à travers les différentes périodes étudiées (deuxième moitié du XIXe et première du XXe / 1940 à nos jours), auprès des différents protagonistes (forces de l'ordre, victimes, criminels). Et on s'y croirait. Je me suis embarqué dans la France rurale comme dans le Paris du siècle précédent. À partir de nombreuses sources, l'auteur parvient à dresser un portrait sinon exact (comme il le dit lui-même, les sources sont incomplètes, inégales selon les lieux et les périodes, donc il faut savoir lire entre les lignes, parfois), du moins criant de vérité. Et il présent son travail non comme une somme complète, mais comme un panorama donnant envie de creuser certains aspects évoqués. Et c'est une réussite : j'ai noté pas mal de titres d'ouvrages cités qui vont alourdir ma P.A.L.

Propriété défendue m'a fait voyager en me permettant de jeter un regard différent sur mon époque, sur ma relation aux objets. Cela ne va pas bouleverser ma vie, mais j'aime ce genre de rencontres qui font regarder autrement ce que je considérais comme évident. Donc, encore un grand merci à l'auteur, l'éditeur et Babelio pour cette lecture.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Tel Clint Eastwood caracolant dans Pale Rider, il nous arrive tout blême et tout poussiéreux après sa chevauchée depuis le fin fond des archives départementales.
On le connaissait surtout pour ses travaux sur la gendarmerie. Depuis, il a trouvé la lumière et décidé de s'intéresser aux gens de l'ombre à travers Propriété défendue, ouvrage qui ne porte pas sur les châteaux forts mais sur les voleurs.
Entre foufous de la matraque et malandrins, voici l'historien des gens pas fréquentables : Arnaud-Dominique Houte.


Sur la période concernée (des années 1830 aux années 1970), Propriété défendue livre une étude magistrale de son sujet. On n'est pas volé, ce qui est heureux, quoique contradictoire avec le propos, mais vaut mieux ça que l'inverse.
Alors attention, on s'embarque dans de l'érudit, du dense, de l'exigeant. S'agit pas d'arriver là-dedans en touriste. Les bases sont considérées comme connues, autant dire que des notions élémentaires d'histoire sont indispensables. Si ce n'est pas votre cas, je vous conseille de réviser d'abord en allant jeter un oeil à la collection Points Histoire aux éditions du Seuil, qui propose de très bonnes synthèses, rédigées par des pointures à rendre jaloux Berthe au Grand pied (sans s pour le coup) et accessibles tant pour les lecteurs que leur porte-monnaie en version poche. La tranche 1871-1914 est d'ailleurs traitée par le même Houte avec le même brio dans la bibliothèque (ça nous change du colonel Moutarde démasqué comme un bleu dans le salon avec le chandelier).


Or donc, le vol. “Le vol, c'est la propriété” ont dit tout un tas de gens à la suite de Pierre-Joseph Proudhon. C'est lui qui a commencé avec son célèbre “la propriété, c'est le vol”. Raymond Babbitt a tranché (avec raison) le débat : la propriété, c'est la propriété et le vol, c'est le vol.
Houte étudie les deux, comme ça, tranquille, pas enquiquiné par les questions de tatati c'est tatata et vice-versa. Malin.
Qui vole ? Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Qui est volé ? Comment les victimes le vivent-elles ? Comment la société perçoit-elle le vol ? Comment se protège-t-elle ? Que fait la police ? (Question intemporelle…) Comment l'État s'adapte-t-il avec son éternel train de retard, tant dans le domaine législatif qui fournit les outils théoriques, que dans l'application pratique via l'appareil judiciaire ?
En ressort non pas le vol mais une pluralité de vols. Variés, entre larcins de susbsistance, pillages de guerre, escamotages spectaculaires (La Joconde) et surtout fauche de convoitise dans une société de consommation de masse qui produit mécaniquement une masse consommée de vols. Des vols inégalitaires, à l'image de notre magnifique société moderne qui n'a au fond pas grand-chose à envier à celle de l'Ancien Régime. le vol frappe d'abord les moins nantis. Les juges sont plus cléments avec les bourgeoises kleptomanes de la bonne (sic) société qu'avec ce pauvre – dans tous les sens du terme – Jean Valjean, envoyé au bagne pour une bouchée de pain. La législation suit le même chemin à “encadrer” (comprendre “interdire”) les pratiques de glanage, ramassage, récup, qui profitaient aux plus démunis. Jusqu'aux ordures ménagères qui se retrouvent “propriétarisées” !
Bienvenue dans un monde de droite (aka la France).


On pourra m'objecter que le père Valjean cité plus haut s'en tire à bon compte, vu qu'il s'agit d'un personnage de fiction. C'est pas faux. T'inquiète, Propriété défendue regorge d'un tas d'exemples de vrais gens envoyés en vacances à l'ombre pour des cacahuètes. L'adage dura lex sed lex n'aura jamais été si bien illustré. Houte cite le Jeannot et d'autres bandits de fiction, comme les Pieds Nickelés (j'adore !), Fantomas et Arsène Lupin. Romans, BD, cinéma… et discours politiques, tout l'univers des représentations y passe. Parce que le vol, c'est du fait concret répertorié par pleins cartons dans les archives judiciaires, mais pas que. L'étude d'une société passe par les représentations qu'elle produit, qui sont autant de sources historiques en ce qu'elles racontent les mentalités, le contexte, les évolutions. Qu'elle se veuille reflet fidèle, portrait en négatif, hyperbole, fantasme, académique ou iconoclaste, moralisatrice ou rebelle, une représentation, toute fictive qu'elle soit, raconte quelque chose de la réalité historique qui l'a vue naître.
Propriété défendue aurait pu être une histoire-bataille des grands affrontements entre gendarmes et voleurs ou une histoire sérielle pleine de tableaux de chiffres, courbes statistiques et graphiques arides. Bien sûr qu'il y a du fait marquant et du chiffre, qui restent les outils de base de l'historien, mais il y a, par-dessus, un récit autour de deux intrigues entremêlées, celle du vol et celle de la propriété. Ce livre raconte son sujet, c'est pas juste un Powerpoint XXL qui se bornerait à la présentation soporifique d'un travail de recherche.


Seul regret, devoir attendre quelques années une édition augmentée intégrant la toute fin du XXe siècle et le début du XXIe – évoqués en épilogue pour la traditionnelle (et très pertinente) ouverture en conclusion.
Parce que deux éléments font sentir leur absence dans cet ouvrage :
1) le meilleur tuto pour protéger sa maison des cambriolages, à savoir le film Maman j'ai raté l'avion (1990).
2) Un chapitre consacré au FNLJ (Front de libération des nains de jardin) qui a beaucoup fait parler de lui entre 1996 et 2009. Derrière l'aspect débiloïde apparent, il y a matière à étude. Quand le vol devient potache, c'est bien le signe de sa banalisation dans les mentalités comme dans les faits. Je ne pense pas que l'auteur me contredira sur ce point. Arnaud, tu as l'occassion de devenir l'historien des nains de jardin, ne la laisse pas passer.
Que le seul défaut de cet essai soit l'absence de nains de jardin en dit long sur sa qualité à tous les niveaux (fond, forme, méthodologie…). Propriété défendue s'impose comme un ouvrage de haut vol !
Lien : https://unkapart.fr/propriet..
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Cet ouvrage se lit avec plaisir et facilement. Fruit d'un travail sans doute volumineux de recherches, l'auteur a choisi un style plaisant qui bannit toute pédanterie ou catalogue de faits ou de mesures. Arnaud-Dominique Houte nous emmène, au moyen de la littérature, du cinéma, des faits et les lois à travers deux siècles d'évolution sociale et sociétale en France. le prisme choisi est la propriété et le vol qu'elle suscite. Les changements, présentés, de la nature des vols, de la propriété et de ses moyens de la défendre me semblent passionnants à connaître ou à se remémorer. Enrichissant et d'autant plus intéressant que le professeur d'histoire contemporaine ne juge jamais ni ne donne son opinion. Ce document, que je recommande à toutes et à tous permet, par une exacte connaissance du passé, de mieux comprendre le présent et de dessiner le futur.
NB: Suggestion pour l'éditeur: Pourquoi, lors d'une réédition ne pas rajouter un index des noms cités, afin de rendre l'ouvrage parfait?
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critiques presse (4)
NonFiction
21 mai 2021
Plutôt que d’étudier le vol à l’époque contemporaine en partant des voleurs, et si on partait des victimes et de ceux qui craignent de l’être ?
Lire la critique sur le site : NonFiction
LaCroix
08 mars 2021
L’historien dix-neuvièmiste et spécialiste de l’histoire de la gendarmerie montre l’évolution des délits et de leur répression de 1800 à 1970.
Lire la critique sur le site : LaCroix
SudOuestPresse
23 février 2021
Arnaud-Dominique Houte, professeur d’histoire, raconte l’histoire du vol dans l’Hexagone depuis la Révolution française, et son évolution avec la société de consommation.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
LeFigaro
28 janvier 2021
Une histoire du vol en France et de la manière dont il fut réprimé, de la Révolution à nos jours.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
A compter des années 1820-1830, c'est une autre vision du voleur qui émerge : moins effrayante, plus fréquente, elle est associée au regard porté sur les "classes laborieuses" . Sans disparaître, ce cadre de pensée laisse place, vers 1900, au retour d' une peur plus ciblée: l'apache et surtout le criminel professionnel constituent désormais la menace la mieux identifiée.
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Sommet du néoréalisme italien, "Le voleur de bicyclette" (Vittorio De Sica, 1948) attire 3 millions de spectateurs dans les salles de cinéma françaises. (...)
Ce mélodrame dit beaucoup de la misère matérielle et morale des années d'après-guerre; il évoque la dureté de la vie, la facilité de la délinquance, les renoncements de l'Etat, mais aussi la ténacité des valeurs anciennes.
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Au lendemain de la guerre, l'inquiétude se déplace vers l'immigration, nouveau point de cristallisation des peurs sociales. "Lisez les faits divers, les cambriolages, vous n'y verrez que des noms d'étrangers - un Français pour cinq ou six étrangers" (Le Petit Journal, 9 août 1919) explique dès 19191 Le Petit Journal tandis que Le Progrès de la Somme dénonce "des nouveaux venus dont les moeurs ressemblent si peu aux nôtres et qui ne respectent rien des propriétés". (Le Progès de la Somme, 13 novembre 1919).
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"Considérant que les malfaiteurs trompent la vigilance de la police en se munissant, comme les chiffonniers, d'un crochet qui peut, entre leurs mains, devenir un instrument de vol et de meurtre et d'une hotte, dans laquelle il est facile de cacher des objets volés", l'ordonnance du Ier septembre 1828, limite les activités nocturnes des "biffins". Tenus de s'enregistrer à la préfecture et de porter une médaille nominative, ils font l'objet d'une suspicion renforcée qui s'insinue plus globalement dans les représentations dominantes: n'ont-ils pas partie liée avec les bas-fonds de la délinquance?
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Le Général de Gaulle (...) : " Ce qui a rendu si rares les Français libres, c'est le fait que tant de Français soient propriétaires. Ils avaient à choisir entre leur propriété - leur petite maison, leur petit jardin, leur petit atelier, leur petite ferme, leur petit tas de bouquins ou de Bons du trésor- et la France. ils ont préféré leur propriété." (Cité par Alain Peyrefitte, "C'était de Gaulle", Paris, Gallimard, "Quarto", 2002, p.163)
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Videos de Arnaud-Dominique Houte (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Arnaud-Dominique Houte
En utilisant le terme de "décivilisation" pour qualifier la multiplication des violences en France ces derniers mois, Emmanuel Macron fait appel à des notions controversées et contradictoires pour désigner ce qu'il considère être aujourd'hui une réalité politique. Qu'en est-il vraiment ?
Pour en parler, Guillaume Erner reçoit : Sebastian Roché, sociologue, directeur de Recherche au CNRS, spécialiste de la comparaison des systèmes de police. Arnaud-Dominique Houte, professeur d'histoire contemporaine à Sorbonne-Université.
#macron #histoire #politique
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