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Critique de 5Arabella


Au centre du récit, Marita, pauvre ouvrière agricole. Petit à petit nous découvrons sa misérable vie, dans un récit fait à plusieurs voix, et surtout par Janifa, un flirt du fils de Marita, que cette dernière a en quelque sorte choisie comme fille adoptive. La vie de Marita fut très dure, elle n'a pu longtemps avoir d'enfant et fut pour cette raison maltraitée par son mari et tout le village. le couple s'est retrouvé travailler sur une exploitation agricole dans des conditions très dures, et leur fils unique s'est enfui un jour pour se battre pour l'indépendance du pays. Et un jour, Marita décide de partir à la recherche de ce fils chéri, un voyage dont elle ne reviendra pas.

Un livre plein de souffrances et de douleurs, avant tout celles des femmes, infiniment victimes, en tant que Noires, en tant que femmes victimes des hommes, en tant que pauvresses soumises aux gens détenteurs du pouvoir. le langage de Chenjerai Hove est toujours très poétique, et sa façon de tisser les différents chants qui composent son récit en maintient l'intérêt durant tout le roman. Un chant funèbre à la mémoire de toutes les souffrances endurées, de toutes les vies qui n'ont pas pu aller à leur terme et à leur épanouissement à cause de différentes violences subies. Poignant.
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