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EAN : 9782865831388
342 pages
Sylvie Messinger (01/01/1989)
2.67/5   3 notes
Résumé :
Le marteau du commissaire-priseur s'abaisse une troisième fois et, pour une somme énorme, le chef-d'oeuvre de Vélasquez est enfin adjugé. Mais que s'est-il passé, avant, dans les coulisses ? Jusqu'où peuvent aller les désirs des collectionneurs, l'ambition des conservateurs de musées, l'âpreté des marchands ?
Olivia Cartright et Andrew Stewart ne sont pas les moins passionnés des acheteurs potentiels de cette Divine Marquise, peinte à Rome par Vélasquez, et l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Quelle affaire !
Après une tentative de vol, l'excentrique pair d'Angleterre, Lord Richfield, « sa seigneurie », confie, par l'intermédiaire de son avoué, la vente de la Marchesa, un admirable nu de Vélasquez, à l'Hôtel des ventes William's, un cheval de trait comparé aux deux pur-sang londoniens Christie 's et Sotheby 's, lequel hôtel est présidé depuis peu par Peter Grundy. le Grundy en question, en état de grâce, estimant que la valeur d'une telle rareté ne saurait s'estimer sur des critères rationnels, pose une évaluation arbitraire qui se situe au double d'une peinture du maître qui 20 ans plus tôt avait atteint un record phénoménal... Il entreprend alors la tournée des popotes et contacte tous les acheteurs potentiels, musées, collectionneurs, trustees, conservateurs, collectionneurs privés... et alors là il faut un peu s'accrocher pour mémoriser tout ce gratin, de Londres à Madrid, de New-York à Berlin, Naples , Angelès ou Moscou, au risque d'être vite largué... Dans cette galaxie, deux protagonistes se détachent, le talentueux et séduisant Andrew, directeur de la National Gallery de Washington et la non moins talentueuse Olivia Cartright Directrice suppléante du MET, le prestigieux Metropolitan Museum de New-York, qui tous deux convoitent la Marchesa et qui tous deux sont pressentis pour la future direction dudit MET ; la vente de la Marchesa en deviendra le tremplin.
Petit à petit l'affaire de cette vente tourne à l'intrigue, sur fond d'espionnage et de passion sentimentale, qui m'a laissée un peu perplexe..
Il m'a été très difficile dans cette fiction de démêler les intentions de l'auteur, car je doute qu'il n'ait eu que celle de nous distraire avec une intrigue pseudo policière ; car ne l'oublions pas il est quand même bien placé pour savoir de quoi il parle, ayant dirigé pendant une dizaine d'années le MET, l'un des plus prestigieux musées de par le monde,. Certes, le monde des marchands d'art est une mafia, mais à part nous le confirmer il ne nous en dit pas grand chose de plus... et on reste un peu sur sa faim.
Cependant, et pour être tout à fait honnête, l'intrigue a tout de même bien fonctionné, car je me suis quand même demandé si Vélasquez avait réellement pu peindre ce double diptyque … j'ai beaucoup fouillé, recherché dans maints ouvrages, mais je n'ai rien trouvé...
Finalement, cette « affaire » m'a permis de me replonger dans l'univers de ce peintre prodigieux que je considère comme l'un des plus grands de tous les temps ; que pouvais-je espérer de mieux ?
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Aucun peintre dans l'histoire ne surpassa Diego Velasquez, pas même les divins Italiens. Son incomparable talent lui fit inventer la vérité dans l'art. Il rendit un juste hommage à son roi, qui le tenait en affection. Il fixa pour l'éternité la grâce rieuse des jeunes princes. Il anima la Bible. Il représenta les durables vertus des victoires et des triomphes. Vélasquez ennoblissait tout ce qu'il peignait, jusques aux nains et aux bouffons. Par-dessus tout, il connaissait la beauté de la femme et, en osant révéler cette beauté dans sa vérité, il surpassa les artistes de la Grèce et de Rome.
Extrait de la biographie de Diego Velasquez par Antonio Palomino (1724)
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Aussi invraisemblable que cela parût, tout le rez-de-chaussée de la National était sous la responsabilité d'un unique surveillant.
... elle s'accroupit dans un coin sombre, derrière une banquette pour voir si le gardien faisait sa ronde. Elle ignorait comment il procédait : selon une routine bien établie ou au gré de sa fantaisie. Au bout d'une heure et demie, elle eut la certitude qu'il avait décrété que le musée était bien vide, il se retirait dans ses quartiers et écoutait la BBC. Incroyable !
(il s'agit de la National Gallery à Londres)
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Quel amusant spectacle ! déclara-t-il, montrant les Chinois massés autour des vases exposés. Songer qu'au bon vieux temps certains d'entre eux étaient sans doute des gardes rouges et qu'ils sont maintenant devenus de fervents capitalistes et des collectionneurs en herbe me semble désopilant.
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Quand au bout de plusieurs années, les Etats-Unis avaient réintégré l'Unesco, la situation était la même. Plus on créait d'organismes internationaux pour rapprocher les nations et plus le fossé se creusait entre lesdites nations.
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