Conan, Intégrale 3 : Les clous rouges

Dernier tome, lu plus histoire de conclure la trilogie que par réelle envie ou plaisir. C'est donc en me forçant un peu que j'ai découvert ces derniers textes. Expérience en montagnes russes tant les intrigues sont d'un intérêt variable.

J'en reviens alors à mon propos sur le premier tome. J'ai beau avoir lu l'intégralité des récits sur Conan de la main de son créateur, je n'en ai déjà plus que de vagues impressions. D'où ma grande difficulté à revenir sur ces lectures.

Une chose est certaine, cette trilogie n'est pas prête d'être reparcourue par mes petits yeux voire mes petites oreilles. Conan a ses qualités et ses défauts mais n'est plus si indispensable dans les bibliothèques d'amateurs de fantasy, surtout vu le nombre de sagas de qualité qui existent désormais.

Challenge PAVÉS 2019

Critique valable pour l'ensemble des 3 intégrales de la collection Bragelonne :
Je ne connaissais pas Howard : en tant que rôliste, fan de cinéma et amateur d'autres sagas de fantasy, j'en avais, bien entendu, entendu parler... Je m'attendais donc à quelque chose de monumental, et je dois dire que je suis tombé de très haut. J'apprécie la démarche de Bragelonne et de Louinet, le fait d'avoir voulu rendre justice à l'auteur en remettant les textes tels qu'ils avaient été écrits, mais à mon sens, ça ne sauve pas le texte lui-même, qui est raciste, rempli de femmes nues, de barbares au corps huilé, et de poncifs en tous genres qui prêtent très souvent à rire plutôt qu'à frémir. Je sais qu'il faut savoir resituer les textes dans leur époque, je sais que les écrivains blancs texans étaient rarement pour les droits civiques dans les années 30, OK... Mais bon, Tolkien était son contemporain : Tolkien 10, Howard 0.