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EAN : 9782352944638
552 pages
Bragelonne (23/09/2011)
3.91/5   16 notes
Résumé :
As-tu reconnu leur officier ? demanda El Borak.
- Je ne l'avais jamais vu. Ils l'appelaient Osman Pasha. Leur drapeau était frappé d'une tête de loup blanc. Je l'ai vu à la lueur des cabanes en flammes. Les miens criaient en vain qu'ils étaient des amis. Il y avait une Allemande et un homme du Hauran". Ils étaient arrivés à El Awad à la tombée de la nuit, venant de l'est. Je pense qu'il s'agissait d'espions. Les Turcs ont tué l'homme et ont capturé la femme.<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
C'est plutôt répétitif, pas toujours enthousiasmant ou emballant à la lecture, mais une fois le livre reposé rien à faire : il flotte un entêtant parfum d'action et d'aventure et il vous reste des images plein la tête.
Aventuriers de tous les horizons, espions ou bandits, voleurs ou assassins voire même apprentis maîtres du monde qu'on croise lors de fusillades dans les vallées, d'embuscades dans les défilés, de courses poursuites dans les collines d'Afghanistan en tant que traqueur ou en tant que traqués, lors d'opérations d'infiltration ou d'exfiltration des les campements à découvert ou dans et les repères secrets, les duels au cimeterre sur fond d'odeur de sueur et de poudre à canon…
Quelque part on a droit à un recueil de westerns moyen-orientaux dans la mesure où Howard émaille ses récits de référence au Sud-Ouest des Etats-Unis à la fin du XIXe siècle.

Si on met de côté tout ce qui est lié l'ancienneté de la chose (rappelons pour les néophytes qu'il écrit dans l'entre-deux-guerres), c'est plutôt efficace. Marrant d'ailleurs de voir dans leur version d'origine des histoires qui ont été recyclé dans diverses conaneries, d'assez bonnes manières d'ailleurs.
Le problème c'est qu'El Borak, comme nombre d'héros howardiens qui ne livrent pas grand-chose d'eux-mêmes, en étant monolithique, mystérieux, impitoyable, froid ou bouillant en fonction des situations, doit compter sur les personnages secondaires pour donner plus de vie au récit. Et ici ils sont bien choisis et remplissent bien leur office (notamment une espionne tout droit sortie d'un "Indiana Jones" !)
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Avec El Borak Robert E. Howard s'éloigne de la fantasy pour aborder l'aventure mâtinée d'une touche de fantastique. Certaines des nouvelles sont parues à l'époque de leurs sorties dans Weird Tales.

Le recueil est composé de sept nouvelles mettant en scène des aventuriers occidentaux évoluant en Asie ou au Moyen-Orient.

A l'instar de Conan a quitté son Texas natal tout comme l'a fait le Cimmérien en effectuant le chemin inverse quittant le monde Occidental pour évoluer dans des univers plus exotiques.

Les actions de ces aventures se situent presque exclusivement dans une période proche de la Première Guerre Mondiale.
On retrouve l'aventurier dans des histoires plutôt répétitives sur le fond où il est souvent aux prises avec des aventuriers qui veulent s'emparer de territoires soit pour eux même soit pour leur nation d'origine, ou des sectes descendant de communautés moyenâgeuses comme les Ismaéliens qui dépendaient d'un maître tout puissant, le vieux sur la montagne.

L'univers est bien dépeint avec des cités secrètes, des trésors fabuleux protégés par des Djinns qui font souvent l'objet de croyances anciennes donnant au récit sa touche fantastique.

Pour mettre en scène son personnage central l'auteur s'est largement inspiré de Lawrence d'Arabie. Son personnage évoluant à son époque et dans les même contrées.
Du personnage on sait peu de choses, il est énigmatique, impitoyable et à l'instar du Cimmérien invincible, se sortant des pires situations sans presque une égratignure. Comme dans l'héroïc-fantasy de première génération, les personnages secondaires ne sont présents que pour mettre en valeur le héros.

L'écriture de l'auteur est simple, directe, bien adaptée à ce style.

El Borak nous fait découvrir une facette différente de l'auteur mais qui se rapproche tout de même de son héros iconique.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Mon avant-dernier Robert E. Howard! Je dois dire que j'ai hâte de terminer cet auteur. Rien à voir avec que j'aime ou que je n'aime pas: c'est plus que j'aime lire des nouvelles mais que je finit toujours par me tanner. Bref vivement un bon roman!

Et El Borak me direz-vous? J'aime bien. C'est un aventurier oeuvrant dans le coin de l'Afghanistan (grosso modo). Un peu comme les autres héros de Howard celui-ci est encore invincible. Quelques fois j'aimerais voir les héros de Howard un peu plus humain...
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critiques presse (2)
Elbakin.net
28 novembre 2011
Il plane sur ces textes et plus particulièrement sur leurs cadres souvent majestueux (et toujours dangereux) un parfum de mystère et de surnaturel avec lequel l’auteur flirte souvent. C’est aussi ce qui fait une partie du charme de ces aventures, tout comme les personnages secondaires hauts en couleur venant épauler la figure dominante d’un féroce El Borak
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
SciFiUniverse
21 novembre 2011
El Borak, l'un des héros les moins connus d'Howard, se voit enfin dédier un recueil digne de son rang. Sorte de version contemporaine de Conan, le texan Francis Xavier Gordon va nous entraîner dans des extraordinaires aventures orientales pleines de péril et de vils ennemis, à la découverte de cité cachées et d'extraordinaires trésors. Avec El Borak, l'action et l'héroïsme est au rendez-vous, le tout traité avec le style si particulier de Robert E. Howard, au ton étonnamment moderne
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Obéis aux coutumes ! hurla Shikuh, et la foule reprit le cri.
- Obéis aux coutumes !
C’était le tonnerre des mers déchaînées, le rugissement d’une bourrasque des montagnes à travers des défilés enneigés. Aveuglément, les hommes s’emparèrent du slogan, le hurlant sous une forêt de bras décharnés et de poings brandis. Sou l’effet du slogan, les hommes deviennent fous ; sur une simple phrase criée aux masses, des conquérants ont été propulsés sur les marches de l’empire, et des prophètes se sont retrouvés à l’origine de nouvelles religions à l’échelle planétaire. Tous les hommes sur la place hurlaient, scandant à présent la phrase comme un rituel, se balançant et s’agitant sur leurs pieds, le poing fermé, l’écume aux lèvres. Ils avaient cessé de raisonner ; ils étaient une forêt d’émotions humaines aveugles, ployant sous la bourrasque d’une expression criée, qui incarnait leur passion et le besoin irrépressible de passer à l’action.
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Mes méditations ne m’ont pas apporté le don de prophétie, mais elles m’ont convaincu que la meilleure chose à faire de sa vie, c’est se mettre au service de son prochain. Je ne peux pas aider l’humanité en rêvant comme je le faisais dans le désert.
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Gordon se retourna avec difficulté, face à la pente. Il était le seul homme encore debout. Il se tint les jambes écartées, oscillant entre les morts, essuyant le sang qui coulait dans ses yeux. Ils étaient aussi rouges qu’une flamme brûlant sur des eaux noires. Il raffermit sa prise sur la poignée de son sabre, et regarda fixement les cavaliers qui arrivaient depuis le canyon en éperonnant leurs montures… Il se retrouvait finalement acculé, ivre de carnage, et conscient seulement de sa frénésie aveugle de tueur et de tuer encore avant d’être englouti par la marée écarlate de son dernier et sinistre combat.
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[Patrice Louinet en introduction]
La sympathie de Howard, et de Gordon, va aux laissés-pour-compte, aux opprimés, aux individus que la civilisation méprise, rejette, voire combat, ou qui eux-mêmes ne veulent rien avoir à faire avec celle-ci. Outre la galerie de personnages récurrents (assez savoureux, il faut bien le dire) qui forment sa garde rapprochée dans les premières nouvelles (Yar Ali Khan et Khoda Khan notamment), ses alliés et amis sont des Afghans, des Sikhs, des Arabes. Gordon ne travaille pas pour le compte des puissances européennes, mais plutôt compose avec elles, contraint et forcé. Pas de colonialisme chez Gordon, pas de racisme non plus. Les individus les plus méprisables de ses nouvelles y sont presque systématiquement les Européens, des hommes blancs aux ambitions coloniales et/ou rapaces affichées : Konaszevski, Hawkston, Pembroke, Ormond, Hunyadi, etc. Et quand ce n’est pas le cas, ainsi Willoughby, ils sont ridicules, des Européens tentant d’imposer de solutions européennes à des gens et des peuples qu’ils ne comprennent pas et dont ils sont incapables, ou non désireux d’appréhender le mode de vie.
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C’était la situation la plus étrange dans laquelle Gordon s’était jamais retrouvé, au cours d’une vie remplie d’aventures intrépides et d’épisodes sanglants. Il se sentait déplacé, avec ses bottes et ses vêtements kaki couverts de poussière, dans cette cité mystérieuse qui avait remonté l’horloge de temps de près d’un millier d’années. Il avait cette curieuse sensation de s’être égaré hors de son époque et de se retrouver dans un passé oublié et perdu… un passé qu’il avait déjà connu. Presque comme un souvenir fugace dans lequel il se voyait sous l’apparence d’un guerrier aux yeux et aux cheveux noirs, venu d’une lointaine île occidentale, vêtu de la colle de mailles d’un croisé, s’avançant à travers les dédales voilés d’intrigues d’une cité d’Assassins.
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Il est l'invité de Géraldine Mosna-Savoye et Nicolas Herbeaux.
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