AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Griselda20116


J'avais énormément aimé « PENMARRIC », grand roman historique de cette auteure, paru au début des années 70.
Depuis, je n'avais plus rien lu de Susan HOWATCH.

Ce roman-ci m'a écoeurée, il n'y a pas d'autre mot.

L'histoire me paraissait intéressante : une paroisse au coeur de Londres, dont le pasteur est une sorte de démiurge, qui arrive à soigner et même à guérir – du moins psychiquement – les malades qui se pressent à ses offices.

Il a fondé une petite communauté qui travaille et vit dans les bâtiments entourant l'église, dans une grande simplicité, voire de dénuement. Lui-même est marié, comme peuvent l'être les prêtres protestants mais sa femme vit dans leur maison à la campagne, où il ne la rejoint que le week-end. Ils ont deux fils, grands adolescents.

Une jeune femme, cuisinière de son état, vient rejoindre cette équipe et la régale de ses succulentes recettes.
Jusque là, rien à dire.

Hélas, l'histoire s'emballe ensuite dans un sombre salmigondis, basé sur la description d' un satanisme découlant, d'après le pasteur, de l'hystérie maladive et de l'épilepsie de certains malades, en particulier une femme, son bras droit, qui fait une fixation sur lui. C'est le cas aussi de la cuisinière.

Les deux autres prêtres, assistants du pasteur, l'un âgé et veuf et l'autre célibataire, sont affligés de toutes sortes de maux psychologiques.

Je n'ai pas pu continuer ma lecture, j'avais le coeur au bord des lèvres. J'ai « survolé » un peu le reste du livre.

C'est une horreur absolue ! Tout, absolument tout, est basé sur les obsessions sexuelles et même pornographiques de tout un chacun, et le roman, à partir de la première centaine de pages du début, ne parle plus de rien d'autre.

Ces « possédés » je ne vois pas comment les décrire autrement, sont, en plus de tout, torturés par leurs « fautes » que leur religion stigmatise. Aucun ne parvient à assumer ses désirs ni ses pulsions, surtout pas, pour l'un d'eux, homosexuelles !

Le drame survient et le groupe éclatera sous la pression des événements.

La fin est à la fois niaise et grotesque.

On dirait un de ces fresques médiévales, on l'on voit des diables grimaçants poursuivant de pauvres créatures !

Et dire que ce roman est le premier d'une trilogie ! Je ne lirai pas les deux autres !
Commenter  J’apprécie          10







{* *}