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EAN : 9782356540744
264 pages
Ypsilon éditeur (08/05/2017)
2.83/5   3 notes
Résumé :
Mon Emily Dickinson est un livre unique – il est à la fois le livre incontournable pour tout lecteur de l'œuvre d'Emily Dickinson et le livre clef pour entrer dans l'œuvre de Susan Howe – éblouissante chambre d'échos où s'entrecroisent les voix de deux immenses poètes d'Amérique. Avec ce texte audacieux, Susan Howe a transformé à jamais la façon de lire Emily Dickinson. Paru pour la première fois en 1985 aux États-Unis, ce livre fondateur est enfin traduit en frança... >Voir plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mon livre vient contredire son épigraphe. Emily Dickinson écrivit un jour à Thomas Wentworth Higginson : « La Franchise – cher Précepteur – est la seule ruse.» On ne saurait mieux dire. Dans son introduction à Au grain d’Amérique, William Carlos Williams déclarait avoir tenté de renommer les choses vues. Je déplore la fausse configuration — désignation erronée — qu’il donne d’Emily Dickinson. Mais j’adore son livre. Les chemins ambigus de la parenté m’entraînent simultanément sur des voies opposées. En tant que poète, je me sens plus proche de ce qu’écrit Williams sur l’écriture, même quand il s’égare dans le chapitre intitulé «Jacataqua», que de la plupart des études critiques sur l’œuvre de Dickinson par des exégètes professionnels. Lorsque Williams écrit: «Jamais de femme, jamais de poète […] Jamais poète ne vit le jour ici», je pense qu’il dit une chose et veut en dire une autre. Un poète n’est jamais simplement une femme ou un homme. Tout poète est salé de feu. Le poète est un miroir, un transcripteur. Voici, «ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix les uns avec les autres». En conclusion de son introduction à Une semaine sur les rivières Concord et Merrimack, Thoreau se remémorait ses nombreuses observations depuis les berges de la Musketaquid, cette Rivière Herbeuse rebaptisée Concord par les colons anglais.
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Sa conscience intellectuelle ne doit jamais être sous-estimée. Une larme est une chose intellectuelle. Dickinson n’écouta pas les pires conseils d’amis qui ne comprenaient pas avec quelle intensité elle recherchait la simplicité, et elle tint compte des meilleurs, recueillis à l’occasion de ses lectures personnelles. Elle possédait un talent synthétique ; elle se servit d’autres écrivains, s’empara de lambeaux arrachés à l’effarant effilochement de l’Être chaque fois qu’elle pouvait s’en servir. Sa capacité àmuer ces lambeaux en fils d’or joua un rôle crucial. Son don inné pour l’assimilation s’enrichit dans la solitude. Cette cueilleuse éclectique était également capable d’éconduire. D’atteindre l’affirmation dans la renonciation et être (elle-même) en dehors. Hors de toute autorité, excentrique, unique.
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