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Citations sur Silo, tome 3 : Générations (61)

En ouvrant le fuselage du drone au niveau de l'aile, elle se rappela qu'elle était rentrée de son service militaire avec de nouveaux muscles et un ardent esprit de compétition forgé au sein d'une section cent pour cent masculine.
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Des années de pilotage et de pratique des ordinateurs lui avaient appris au moins une chose : il y avait toujours une machine qui déconnait. Toujours.
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p.402.

[…] parce qu’une vie passée dans l’enfermement devient intolérable, et alors gravir une colline, même si on se dirige vers sa propre mort, est un besoin urgent.
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« Cette supposition qu’il y avait des choses à sauver. On aurait dû les laisser tranquilles, les hommes autant que la planète. L’humanité avait le droit de disparaître. De s’éteindre. C’est ce que la vie faisait : elle s’éteignait. Ça faisait de la place pour les suivants. » (p. 192)
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Lorsqu'elle dépassait des gens dans l'escalier, elle sentait leur regard insistant. Ils lui évoquaient le vent qui l'avait malmenée sur les collines. Ils étaient comme des bourrasques, aussi agressifs et fugaces.
Elle ne tarda pas à comprendre ce que Lukas avait voulu dire. Toute la bienveillance à son égard qu'avait suscitée son retour - toute l'estime que les gens avaient pour elle, elle qui avait refusé de nettoyer les capteurs et réussi à survivre à l'extérieur - était en train de s'effondrer, aussi sûrement que le béton s'effritait dans les tréfonds du silo.
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L'enfant semblait aller bien, il tendait son petit bras vers sa mère, ouvrait et fermait la main, mais il ne faisait pas de bruit. Tant de choses avaient été perdues. Chacun n'avait que ce qu'il avait pu porter, rien de plus, seulement ce qu'ils avaient attrapé à la va-vite. Jomeson, lui, pleurait à cause de ce qu'il avait pris. Et l'eau continuait à goutter du plafond. Un silo en larmes. Il n'y avait bien que les enfants qui ne pleuraient pas.
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Qu'est-ce qu'il se figurait, de toute façon ? Qu'il pouvait améliorer les choses ? Qu'il pouvait réparer un monde à la destruction duquel il avait pris part ? Le monde était irréparable, et depuis longtemps. Un aperçu d'herbe verte et de ciel bleu via un drone, et il avait perdu la tête. Cela faisait désormais si longtemps qu'il avait vu ces couleurs qu'il commençait à douter de leur réalité. Il connaissait la mécanique trompeuse à l'oeuvre dans le nettoyage. Il savait bien qu'on ne pouvait pas faire confiance à la vision d'une machine.
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Donald toussa à nouveau, et pensa à toutes les sagas héoriques de l'ancien temps, aux hommes et aux femmes qui se battaient pour la justice, toujours avec une fin heureuse, des chances impossibles de réussite, de la vaste blague. Les héros ne gagnaient pas. Les héros étaient ceux qui, par hasard, gagnaient. L'Histoire racontait leur histoire... les morts ne pipaient pas mot. C'était un vaste mensonge.
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- Oui, qu'est-ce qui dure pour l'éternité ? (...)
- Nos décisions, déclara-t-il. (...)
- Oui, tu vois, nos actes. Ca, ca reste toujours. (...)
Ce n'était pas la réponse qu'elle attendait. Il y avait de la tristesse dans la voix de Lukas. (...)
- Tout ce qu'on fait laisse comme une trace derrière nous, un grand anneau de décisions. Tous nos actes ...
- Et nos erreurs. (...)
- Toutes nos erreurs. Mais toutes nos bonnes actions aussi.
Elles sont immortelles, toutes ces petites traces qu'on laisse derrière nous.
Même si personne ne les voit ou ne s'en souvient, peu importe.
Cet anneau constituera toujours ce qui s'est passé, ce qu'on a fait, tous nos choix.
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Cette machine attend quelque chose, murmura Juliette
Elle decrocha un des écrous et le posa sur sa tige. La taille des pièces lui était familière. Elle songez à la tâche qu'avait représentée, il y a de cela une éternité, l'alignement de la génératrice principale.
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