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Après la terrible tempête qu'ils ont essuyé, c'est un miracle qu'Okko et ses compagnons aient survécu. Et les voilà échoués sur une ile appartenant à la famille Satorro, sensé s'être éteinte, mais d'étranges activités se déroulent dans ce château suspendu..

L'univers d'Okko se décline en une série de diptyque avec chacun un élément pour thème. ce tome 2 va donc conclure en beauté le cycle de l'eau.
Notre groupe de chasseur de fantôme sont toujours à la recherche de Petite Carpe, la soeur de Tikku. Ce tome est très rythmé et aussi plus noir. La conclusion assez sombre va donner le ton à cette série.
Je trouve qu'on le retrouve bien dans ce tome, la vie féodale du japon médiéval. cette division des classes, ces codes de l'honneur très rigoureux...
Ce tome 2 va donner une belle place au développement des méchants de l'histoire, ceux à l'origine de l'enlèvement de Petite Carpe et du massacre de Geishas. Hub a su mettre beaucoup de subtilités dans ce couple qui, s'ils n'en restent pas moins des monstres, ont aussi des sentiments.

Le dessin s'est affirmé. On sent une meilleure maitrise du visage des personnages qui possèdent désormais les traits que l'on leur connaitra tout au long de la série.
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Un tome 2 qui s'accélère un peu. Dans un monde plus mystérieux, avec plus de magie et de démons, on se demande ce qu'est devenu Petite Carpe. Même si l'histoire reste classique dans son développement, la résolution est surprenante. On ne peut pas en dire grand-chose pour ne pas gâcher le plaisir des autres.
On n'en apprend pas beaucoup plus sur nos personnages auxquels on s'est déjà attachés.
Les dessins sont égaux à eux-mêmes, déjà indissociable de l'univers d'Okko.
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Le baiser du vampire.
Le vieux Tekku se souvient qu'il fut jeune et intégré au groupe de chasseurs de démons que le rônin Okko dirigeait. Sa soeur aimée, Petite Carpe, semblait être détenue dans le château suspendu des Satorro. Okko et ses compagnons, le guerrier géant Noburo, le bonze Noshin et Tikku le novice étaient reçus par le maître du haut château et respectaient l'étiquette de la bienséance puis Tikku prenait en filature la hautaine châtelaine, Dame Midakko,  dans les dédales de la ténébreuse demeure et déclenchait des catastrophes ainsi que la tombée des masques.
Le premier cycle trouve sa conclusion dans le deuxième tome de la série Okko. Les personnages ont pris place et commencent à dévoiler quelques pans de leur histoire et de leur personnalité. Tikku est le narrateur de la saga d'Okko. Il est injustement marqué du signe des voleurs. Noburo dévoile sa force et son astuce. Noshin invoque les esprits. Okko fait montre d'intelligence et de maestria. Les démons, succube et incube, sont exposés. Toutefois, l'action prime sur l'introspection. Hub au dessin, scénario et couleur domine son sujet. Il connaît la destinée de ses personnages et délivre par petites touches l'histoire de compagnons d'armes qui se complexifiera en fonction de leur cheminement à travers les différents cycles. le Japon médiéval et fantastique imaginé par l'auteur surprend par la richesse des décors et la cohérence de l'ensemble.
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L'étrange équipage composé d'un géant masqué, d'un moine alcoolique, d'un Ronin mystérieux et d'un jeune garçon continue sa quête.
Arrivés dans une contrée mystérieuse où règnent un aristocrate colossal et son épouse hautaine, leur quête semble s'enliser quelque peu jusqu'à ce que les évènements deviennent plus étranges encore et que nos héros reconnaissent quelques figures déjà croisées par le passé.
Fin de ce diptyque de l'eau qui est réussi dans son ensemble.
L'histoire se plonge dans tout ce que le Japon médiéval peut nous offrir d'incontournables mais n'hésite pas à piocher de-ci de-là quelques autres images de l'imaginaire nippon parfaitement exploités.
A suivre!
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Ce tome 2 conclut le cycle de l'eau avec brio, même si le dénouement n'est pas si surprenant que cela puisqu'on s'y attendait un peu quand même. Et si ce n'est pas le cas, cette conclusion est somme toute logique.
Je ferai les mêmes remarques que pour le premier tome. Les graphimes sont réellement bien réussis et participent de l'ambiance du récit. Ils sont désormais la marque de fabrique de la bd. C'est sans doute dû afit que l'auteur, Hub, assure à la fois le scénario et les dessins, ce qui créé une réelle unité et unr grande cohérence. les graphismes encore sont toujours extrêment fouillés et détaillés. En témoigne non seulement la précision dans les visages et les expressions, les habits, les décors, mais également l'ensemble des arrières plans. Chaque case, chaque planche et chaque page est un véritable régal pour les yeux. Je me suis surpris à stopper ma lecture pour admirer la richesse de ces arrières plans. Ce soin particulier apporte une consistance et une profondeur à cette bd, qu'on ne retrouve que rarement dans le genre. Cela témoigne du respect et de la passion dont fait preuve Hub pour son oeuvre.
Encore une fois, je suis agréablement surpris par la qualité et "l'originalité" du bestiaire. Ici il s'agit des démons qui se trouvent être des vampires. Mais vous qui n'avez pas encore lu cette bd, ne vous attendez pas à trouver la représentation commune et habituelle de ce genre de créatures. L'utilisation de ce bestiaire peu connu, ajoute un cachet certain à la bd.
Pour finir, je trouve que l'accent est surtout mis sur le récit, les personnages sont légèrement mis en retrait dans le sens où on n'apprend pas grand chose sur eux et ils ne sont pas approfondis. Cela eût mérité sans doute un troisième tome, mais mieux vaut faire court et efficace qu'inutilement long et ennuyeux.
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Bonne suite du premier tome, l'intrigue se déroulant dans le château Satorro habité par de mystérieux hôtes. J'ai un peu moins apprécié ce second volet car plus de fantastique et de combats sanglants mais cela reste une très bonne lecture avec de très bonnes illustrations et couleurs et un bon scénario. Je vais poursuivre le cycle.
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L'intrigue se déroule dans le premier tome durant dix jours, dont huit passés dans une ellipse, puis dans le tome 2 durant un jour et une nuit. Au début, l'intrigue apparaît très simple : une jeune femme se fait enlever et le but d'un groupe composé d'hommes d'origines sociales différentes est de la retrouver, ce qui est le principe même d'un récit de quête. Mais ce n'est arrivé qu'au milieu du tome que le narrateur apparaît pour la première fois, donnant une autre dimension à l'album. En effet, jusqu'à maintenant, nous n'avions jamais rencontré de cartouches et ceux-ci ne sont présents que pendant une double page. On découvre alors que le narrateur est le jeune Tikku qui narre ses aventures à une personne qui nous est encore inconnue de la BD. Avec cette narration inattendue, l'album devient un récit initiatique avec Tikku pour apprenti et Okko et Noshin comme maîtres.

Malgré cela, l'intrigue reste très basique, sans grande prétention scénaristique. Trop peu d'éléments sont développés, comme la religion, l'apprentissage de Tikku, le monde qui entoure les personnages et les lieux qu'ils traversent… Pour faire simple, cette bande dessinée met clairement l'accent sur le graphisme et le fait de montrer les éléments au lieu de le raconter. Il arrive même que certaines pages soient uniquement graphiques, sans aucun phylactère ou cartouche, et bien que je conçois que ce procédé est complètement intentionnel et que cela immerge bien plus efficacement le lecteur dans le récit, trop de questions périphériques restent en suspens, à cause d'une carence en développement en tout genre.
Alors que l'univers du Japon médiéval est déjà bien instauré grâce aux personnages ancrés dans cette culture, il est quand même nécessaire d'y ajouter des précisions. L'intrigue de la BD prend place dans l'Empire du Pajan, un empire certes imaginaire mais dont les codes hiérarchiques et politiques correspondent au vrai Japon médiéval régi par une féodalité de guerriers, avec notamment des samouraïs.

Cependant, aucun des personnages n'est réellement développé. Nous ne connaissons rien de leur passé et la seule information que nous ayons qui ne soit pas du temps du récit est le fait que ce soit Tikku qui raconte son histoire lorsque nous le voyons âgé à la fin du tome 2. Étant donné que l'intrigue est très linéaire (il n'y a que deux flash-backs dans les deux tomes confondus), nous n'apprenons rien sur les personnages principaux du récit, sur leur caractère et sur leur histoire. Durant ma lecture, j'avais l'impression de faire face à quatre personnages statiques voués à ne pas évoluer, sans compter les figurants. Si l'univers et les dessins sont très immersifs, les personnages sont quant à eux très impersonnels. Cela peut être compréhensif pour Okko, un samouraï qui doit vivre selon des règles bien précises, mais demeure incompréhensif pour les autres. Étrangement, le personnage dont on connaît le plus les pensées n'est pas Tikku, le narrateur de l'histoire, mais le moine Noshin, personnage le plus extraverti de la bande dessinée.

Concernant les dessins, la première chose qu'il est important de souligner est le travail sur les détails et les arrière-plans soignés avec parfois de magnifiques paysages. Les graphismes sont facilement accessibles et compréhensibles dans leur globalité car ils contiennent une multitude de détails. Les couleurs utilisées portent une symbolique sur les lieux, comme le rouge pour les lieux de luxure, le vert pour la nature exotique, le bleu pour la mer et l'eau. Les changements de pages sont souvent synonymes de changement d'ambiance, de scènes et de personnages mis en scène : nous pouvons par exemple voir ce phénomène lorsque les personnages passent d'un extérieur à un intérieur, où d'un lieu peuplé comme la ville à un lieu désert comme la mer.

Points positifs :
– magnifiques graphismes
– bonne intégration de la culture japonaise

Points négatifs :
– scénario basique
– peu de développement sur plusieurs niveaux
– intrigue gâchée par la fin

Lien : https://comptoir-des-connais..
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Je crois que les présentations des personnages sont maintenant faites.
J'ai cette fois été captivée par l'histoire. le rythme était plus soutenu, et un petit suspens bien sympathique m'a emmené au bout de la lecture pour connaître enfin l'épilogue.
Puisque j'ai emprunté la suite, je vais la lire.
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Dans un style graphique à l'influence japonisante, avec des couleurs pastels à la fois sombre et clairs par moment, la petite troupe médiévale fini son périple à la recherche de Petite Carpe. le mouvement dans le dessin est très présent et la pâte graphique attirante.
En terme de récit, celui-ci continue celui du premier tome et termine le cycle de l'eau. Les dialogues sont acérés, la violence des mots présente (qui appuie celle du dessin) et j'ai été captivé par cette histoire.
En bref, une bande dessinée fantastique dans un japon fictif médiéval. je n'en demandais pas autant pour que cela me plaise.
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Ce deuxième tome qui clôt le premier cycle (cycle de l'eau) m'a encore plus plu que le premier. Un gros coup de coeur pour cette suite, toujours servie par un graphisme très beau et soigné, et une histoire prenante avec davantage de suspense et de fantastique. Magnifique.
On en découvre plus sur les personnages. J'aime beaucoup Tikku (le narrateur) ainsi que le moine au saké et ses aptitudes de prières.
Il me tarde de découvrir la suite, avec le cycle de la terre (en 2 parties également).
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