La société des S

Une histoire époustouflante ! Il y a tellement de choses différentes qu'on a pas l'impression que le livre soit si court. le contenu ne ce centre pas seulement sur une chose qu'elle met en avant tout au long du bouquin, mais en enfilant des péripéties toutes plus attirante les unes que les autres.

On suit Ari, l'héroïne dans une première partie qui se passe surtout chez son père et avec Kathleen. Puis dans la deuxième partie elle part sur la route à la recherche de sa mère. Avec plusieurs indices, quelques mésaventures et beaucoup de suspens elle va finir par atteindre son but. Et dans la troisième et dernière partie s'est le dénouement, ponctuer de certains retournements de situations.

Ari vit depuis toujours avec son père car sa mère a disparu à sa naissance, sans laisser de trace. Elle est scolarisé à domicile est passe ses journées seul où avec Dennis, le collègue de son père. Un jour Mrs. McGarritt, la cuisinière, invite la jeune fille dans sa maison --une grande nouveauté pour elle. Elle va se lier d'amitié avec Kathleen, la fille de Mrs. McGaritt. Les deux amis vont se voir de plus en plus souvent, et Kathleen va aider Ari à s'adapter parmi les filles de son âge. Mais alors qu'elle est chez sa meilleur amie et qu'elles regardent un film de vampires, la jeune fille comprend tout. Pourquoi son père ne sort pas au soleil, pourquoi il est soi-disant atteint d'une maladie étrange, pourquoi il a l'air si jeune et si parfait. Mais que sont ils vraiment ?

Une suite d'aventure et de suspens très bien écrite.
Un livre à dévorer sans modération !

Ariella (Ari), une jeune adolescente vit en dehors du monde, quasiment cloîtrée et seulement entourée de livres dans un manoir avec son père, un homme froid à la beauté étrange et au régime alimentaire particulier. Quant à sa mère, elle a soudainement disparu après sa naissance. Sujet tabou qu'elle ose à peine aborder.
Elle ne fréquente pas l'école. C'est son père et un ami de ce dernier qui se chargent de son instruction.
Un jour, elle passe la soirée avec la famille de la cuisinière et tout change ... Que lui cache-t-on ?
Histoire légère, destinée aux jeunes ados, fans de vampires. Il manque un peu d'action ...
L'écriture est fluide, recherchée avec une pointe d'humour. Ari est une jeune fille attachante, en pleine quête identitaire.
Sympathique, mais ne révolutionnera pas le genre.

Challenge multi-auteures SFFF 2020

Une histoire de vampires pour ado. Nous suivons l'héroïne des ses 12 à 14 ans en revenant sur son enfance auprès de son père, et nous lisons les changements qui l'affectent au moment de l'adolescence.
Bref, une histoire pour jeunes ados, qui plaira aux fana vampires. Ce n'est ni violent ni glauque, et l'histoire décrit bien la recherche de son identité.
Voilà, j'ai passé l'âge, mais j'ai apprécié la volonté de l'auteur d'élever le niveau notamment avec toutes les références littéraires.

Avant tout, le livre est structuré en 3 parties distinctes. La première partie pose les bases du roman. Les deux autres développent l'histoire. Celle-ci est celle d'une jeune fille de 13 ans qui nous conte sa vie et son enfance. Nous sommes donc dans la tête d'Ari qui d'abord découvre le fonctionnement familiale des autres humains et un autre style de vie que le sien. Cela lui permet de mieux comprendre sa famille et elle-même au fond. Puis vient de nouvelles interrogations par rapport à sa nature et à celle de son père qu'elle soupçonne fortement d'être un vampire. D'ailleurs, je trouve qu' Ari se focalise trop sur l'hypothèse vampire. Être rapide et sans reflet, ça peut correspondre à d'autres créature comme des démons ou d'autres trucs non connus... La nature même n'importe pas tellement au final. On aurait pu avoir la même histoire avec une famille au passé louche, de type mafia ou agent secret. Ainsi, l'intérêt de l'histoire réside plus dans le traitement de la recherche d'identité d'Ari que dans l'aspect fantastique du roman.

La première partie de l'histoire est vraiment enfantine et plutôt ennuyeuse. On suit simplement Ari dans sa vie de jeune enfant (décrite plus bas). C'est peut-être aussi dû à mon âge... C'est donc avec soulagement que j'ai commencé la deuxième partie de l'histoire. On voit clairement une coupure dans l'histoire et dans le style après cette première partie. le ton devient plus mature et plus largement appréciable. D'ailleurs, je trouve que les réflexions d'Ari ne sont pas celle d'une enfant de 13 ans. Je vais pas me plaindre, ça m'a permis d'apprécier les deux dernière parties. J'avais vraiment peur d'avoir une conclusion plus que naïve et surréaliste mais je suis plutôt satisfaite même si je trouve l'intrigue de la troisième partie un peu inutile. Comme si l'auteur tirait un peu trop sur le fil de son roman.

Le style de l'auteur n'est vraiment pas celui que je préfère... On se retrouve avec un journal intime commentée en directe de temps en temps par le personnage principale. Des commentaires comme « pas toi ? » après une affirmation sont réguliers. Dire que cela m'a bien énervée est un doux euphémisme.

Le personnage principal est Ari, une jeune adolescente. Son éducation est assez spéciale puisqu'elle reste chez elle, est éduquée par son père, surveillée par une gouvernante... Bref, elle ne connaît rien de la vie ordinaire des petites gens. Jusqu'au jour où elle se lie d'amitié avec la fille (pauvre) de sa gouvernante. À partir de ce moment-là, j'ai vraiment eu du mal à supporter notre héroïne. Je trouvais qu'elle prenait de haut les pauvres autour d'elle. Pas de façon directe mais plutôt le style de fille à vous dire : « Aaah, j'ai encore étudié une oeuvre de Proust avec mon père, pas toi? ». Sentez bien le « pas toi ? » dans cette phrase. Anodin en apparence mais tellement suffisant.
Heureusement, cette attitude sous-jacente disparaît dans les deux dernières parties du livre, sinon j'aurai vraiment fini par haïr Ari. À part ça, Ari est plutôt banale : une gosse un peu perdue qui essaie de grandir.

Les personnages secondaires sont équilibrés ; assez présent sans être trop lourd. le père d'Ari est quand même un peu spécial. Je trouve qui lui manque un gros pan du chapitre éducation. Pas d'école, pas de mère, pas de fratrie, pas d'amis de son âge, même pas d'animal de compagnie... ?! Vous ne voyez pas le problème ?

L'univers du livre est plutôt simple et ne révolutionne pas le genre. Certains raccourcis m'ont fait soupirer, comme le fait que la pauvre famille nombreuse est heureuse et bruyante mais qu'Ari et son père sont riches et froids. Tout ça rend l'univers et l'histoire un peu trop manichéen.

En bref : un jeunesse plutôt intéressant sur le plan mental de l'héroïne ainsi que sur son évolution. La première partie ne m'a pas convaincue (trop infantile et banale) mais le reste du roman est agréable à suivre même pour une adulte. Pas de coup de coeur mais le fait que le roman s'arrange m'a aidée à l'apprécier.
Lien : http://under-books-spell.e-m..

J'ai trouvé le 4e de couv' très intrigant et emballant, mais la sauce n'a pas pris.

Déjà petit malentendu, quand j'ai lu que c'était l'histoire d'une jeune ado (13 ans) qui a toujours mené une vie un peu étrange et qui un jour, en voyant un film de vampires, comprend que son père en est un, je me suis dit "aaah ! C'est super marrant ça !" et j'ai cru qu'il y aurait un peu d'humour ou de 2nd degré. Que nenni. C'est pas du tout, du tout comique, voire un peu vaguement poétique par moments.

Je me suis accrochée pour terminer le livre voulant tout de même savoir où allait l'histoire, et l'histoire générale en soit n'est pas si mal. Mais ce qui m'a gênée tout du long c'est la narration (et ça c'est tout de même un souci pour s'accrocher à une lecture).


Je suis rarement convaincue par les narrations à la 1ère personne, mais alors quand celle-ci est une personne qui décrit en temps réel un dialogue avec une 3e personne, qui lui raconte en temps passé un récit du passé où cette 3e personne dialogue, en temps réel, avec une autre personne du passé... eh bien... comment dire... j'ai trouvé que c'était peut-être pas le meilleur des choix. C'est un peu le bordel pour s'y retrouver et on se demande souvent qui dit quoi, à qui.
Le narrateur omniscient est souvent décrié comme pas assez original mais pour certains formats récits c'est peut-être préférable quand même...


Je n'ai pas trouvé non plus l'héroïne intéressante (sans doute à cause de son triste manque d'humour) mais deux étoiles tout de même pour l'originalité de l'idée de départ et donc une intrigue qui se tient à peu près... même si à la réflexion, cette femme qui vient d'accoucher et qui s'enfuit en abandonnant son bébé parce qu'elle croit la parole du meilleur ami amoureux de son mari (et elle sait qu'il est amoureux) qui lui dit que son mari la déteste... ça me paraissait un peu gros à gober.