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Critique de Luniver


L'Empire Voltarien a un plan de conquête de l'Univers réglé au millimètre, et tout se déroule sans accroc majeur depuis plusieurs siècles. Cependant, les habitants de Blito-P3, planète localement appelée « la Terre », sont en train de détruire leur écosystème à coups de consommation inconsidérée, de pollution et de bombes atomiques, ce qui ennuie considérablement Voltar, puisque la planète en question devrait être une base de ravitaillement majeure dans quelques siècles.

Mission est donnée à l'Appareil, sorte de mafia intergalactique, d'envoyer discrètement un espion sur place histoire de donner quelques tuyaux et avancées technologiques aux terriens. Mais le directeur de l'Appareil a lui aussi l'ambition de dominer le monde, et est bien décidé à faire capoter cette mission de sauvetage. le choix du sauveur se porte alors sur Jettero Heller, un héros de la flotte, franc, honnête, jovial, et donc catastrophique sur le plan de l'espionnage. A priori.

Le premier tome de cette décalogie (excusez du peu) porte sur les préparatifs de la mission, effectué par Heller et Soltan Gris, l'agent de l'Appareil désigné pour l'accompagner et faire rater la mission. Un jeu de dupes s'engage entre les deux hommes, qui ont chacun leurs méthodes : si Gris met au point de longs plans complexes et tordus, à base d'assassinats, de chantage et de compromissions de personnages importants, Heller préfère miser sur la franchise et la confiance réciproque, et parvient à transformer des soudards en subordonnés dévoués.

Lecture assez surprenante au vu de la réputation de l'auteur, fondateur de la scientologie : on se retrouve devant un bon roman de science-fiction, bourré d'humour et qui ne se prend pas trop au sérieux. Seul point négatif, le choix de faire une série en dix volumes, ce qui représente une tâche titanesque et introduit déjà quelques longueurs dans le premier tome.
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