Barnabé est amoureux de Pauline. Et pour lui dire, il lui écrit un petit mot qu'il laisse sur son bureau. Mais le gros Dédé, la leçon sur l'impératif et l'homme au pistolet preneur d'otage ont décidé de lui compliquer la tâche.
Pas le meilleur "Petite poche" que j'ai lu, mais pas mal d'humour quand même. Les références à la leçon sur l'impératif sont très drôle. Mais cela manque un peu de réalisme par rapport à mes habitudes de la collection. L'amoureux transis/preneur d'otage me semble peu crédible (tout comme la réaction de tout le monde ici).
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- Mettez-vous tous au fond de la classe ! Et fermez-la !
Ce n'était plus de la grammaire, mais une prise d'otages. Je dis ça, mais question prise d'otages, je n'étais pas plus calé qu'en conjugaison...
Je me suis rendu compte que gros Dédé avait discrètement attrapé le cahier de textes de ma Pauline. Il jouait avec ma petite enveloppe spécialement parfumée au déo de mon grand frère.
- Lâche ça c'est pas pour toi ! j'ai dit.
C'est sorti tout seul et très fort. Malgré moi.
- Très bien, Barnabé ! Excellent ! Voilà un bel exemple d'impératif, a fait la maîtresse. Alors, qui a d'autres idées ?
- J'ai dit que vous n'étiez pas très bon en amour, monsieur Bob ! Ce n'est pas comme ça qu'on fait une déclaration quand on est amoureux ! "Aime-moi ou je tire!" C'est n'importe quoi ! Moi mon papa, il fait des bisous à ma maman, il ne la menace pas ! C'est ça, un vrai prince.
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