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EAN : 9782364741393
45 pages
Editions Thierry Magnier (15/09/2012)
4.1/5   59 notes
Résumé :
Nelson est tout content de prendre le bateau pour rencontrer enfin sa correspondante étrangère. Fubalys est encore plus jolie que sur les photos échangées, ses parents sont très accueillants et le planning des sorties qu’on lui propose des plus alléchants. Alors pourquoi se sent-il mal à l’aise dans ce pays, pourtant si proche du sien ?
Existe en édition bilingue français-arabe.
Que lire après Les monstres de là-basVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Premier voyage seul à l'étranger pour Nelson, dix ans. Deux heures de trajet, c'est pas le bout du monde : de quoi être dépaysé, mais pas trop... Il va chez sa correspondante Fubalys. Waoow comme elle est mignonne IRL, encore plus jolie que sur les photos, avec son regard « d'un vert émeraude qui n'avait pas un aussi bel éclat sur les clichés. » Il pourrait presque en tomber amoureux ! Sauf que... Finalement, non, ça peut pas coller, y a des trucs qui clochent, malgré leurs points communs...

Je reproche souvent aux ouvrages de cette collection (pleins de bonnes intentions politiquement correctes) d'être plus proches du mode de raisonnement adulte que de celui des jeunes lecteurs auxquels ils sont destinés. Celui-ci est parfait : clair, il décrit des sentiments que peut éprouver un enfant. Et la chute, surprenante et amusante, invite subtilement à s'interroger sur la notion de norme.
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Une jolie manière d'aborder le thème de la différence. Nelson en visite chez sa correspondante qui vit dans un autre pays découvre que tous les habitants possède deux pouces et deux nombrils !...
L'histoire en forme de conte fantastique (qui me rappelle un certain épisode de la vielle série américaine "la 4e dimension") prend toute sa profondeur en se terminant de manière surprenante. .
Pour prendre du recul par rapport à ce qui est "normal", "esthétique".
A mettre entre toutes les mains (avec quatre doigts, six doigts ou simplement cinq).
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Heureux et impatient, Nelson 10 ans traverse l'estuaire afin de rencontrer pour la première fois, Fabulys sa correspondante qui habite sur l'autre rive.
A la vue de Fabulys, Nelson est captivé par ses yeux verts émeraude et son sourire jovial. Mais dès que son regard accroche les mains de Fabulys qui ont 2 pouces, elle lui apparaît "monstrueuse".
Mais pour Fabulys, ce sont les mains de Nelson qui lui apparaissent étranges et "anormales" alors très gentiment elle le rassure et l'accepte tel qu'il est.
Mais la peur de Nelson grandit car il ne comprend pas, ce n'est pas lui "le monstre".

Un roman piquant qui pose intelligemment à l'enfant le questionnement de ce qu'est la normalité, la compréhension de la différence et les attitudes induites d'acceptation ou de repli.

En ce sens, j'aime beaucoup la fin du roman qui ouvre un 3ième regard, celui de l'enfant-lecteur et une très étonnante perspective !
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Certains disent que c'est un livre de science-fiction... En tout cas on me l'avait présenté comme cela. Je pensais que ces correspondants qui se rencontraient, venaient de 2 planètes très éloignées.
Non en fait ce n'est que le grand estuaire qui les sépare ces deux-là, 2 heures de voyage pour une rencontre qu'ils attendent avec impatience.
Pour Fubélys aucun problème. Nelson elle l'accueille en ami.
Pour lui c'est plus délicat. Il éprouve une certaine gêne pour ces gens si étranges. Ses parents ne l'avaient pas prévenu. mais "Avant son départ, ils lui avaient avoué ne jamais avoir traversé le grand estuaire"
Un "petite poche" qui parle d 'étranger ( mais n'est-on pas toujours l'étranger de quelqu'un..) du regard sur l'autre, de la différence qui fait peur...
Une fable percutante en 43 pages qui fait mouche même si l'auteur dédramatise en le terminant par une petite pirouette.
Amusant et terrifiant. Un roman de qualité pour les jeunes lecteurs.
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Nelson prend la première fois le bateau pour aller à la rencontre de sa jolie correspondante, Fubalys. Elle a de beaux yeux verts, un grand sourire mais ce sont ses mains qui posent soucis à Nelson : elles ont chacune deux pouces ! Nelson tente d'ignorer ce détail mais il n'y arrive pas.
Un texte très très court sur la différence, sur la question : qui est l'étranger ? c'est quoi la normalité ? le tout avec une chute bien trouvée (bien qu'évidente pour un adulte).
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critiques presse (1)
Ricochet
30 novembre 2012
Irrésistible leçon de tolérance des différences, Les Monstres de là-bas s’empare du mode humoristique et de l’effet de surprise pour captiver le lecteur.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Nelson, je suis si contente que tu sois là ! Tu sais, je n'ai pas tant d'amis que cela. Nous avons partagé tant de choses dans nos lettres, mais , se voir, c'est tellement mieux ! lança Fubalys en se retournant et en attrapant le garçon par les épaules.
- Oui... oui...bien sûr! bredouilla Nelson qui ne l'écoutait pas. Il ne pensait plus au joli visage constellé de taches de rousseur, ni à ce regard merveilleux qui l'avait troublé sur le quai, tout à l'heure. Il ne songeait qu'à ces deux mains "trop pleines" qui lui tenaient fermement les épaules.
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Il ne voyait plus la ravissante fille qui lui plaisait tant à la lecture de ses lettres, mais une fille différente... Monstrueuse !
Comment avait-elle pu lui cacher de telles horreurs ? Elle qui lui racontait sa vie dans les moindres détails à Brick-City, comment avait-elle osé oublier ceux-là ? Ici vivaient des êtres horribles !
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Nelson écoutait sans rien dire. Il hochait la tête en souriant, mais ne pouvait détacher son regard des mains de monsieur Griffon posées sur le volant.
Pas de doute, l'homme avait douze doigts. La même malformation à chaque main. Quatre doigts et deux pouces de chaque côté qui leur donnaient une étrange allure d'éventail.Discrètement, tout en lui souriant, le jeune garçon laissa tomber son regard sur les mains de son amie. Elle aussi avait la même malformation que son père. Douze doigts. Les mêmes éventails.
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1.
L'aventure commençait ici. Sur ce bateau. Il le sentait.
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A dix ans, un premier voyage seul prend toujours la saveur d'un grand événement.
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