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Les Ogres-Dieux tome 4 sur 4

Hubert (Autre)Bertrand Gatignol (Autre)
EAN : 9782302090262
156 pages
Soleil (12/11/2020)
4.2/5   183 notes
Résumé :
Bragante, dite Première- Née, âgée et affaiblie, décide de révéler à sa petite-fille la vérité sur son histoire. Fille aînée du Fondateur, elle n'a cessé de se battre contre un destin de femme servile sans aspirations...

Ambition, passion, transmission...

L'ultime souffle épique d'une saga majestueuse.
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Ce dernier tome de la série revient sur les origines des Ogres-Dieux. Ce préquel raconte comment Bragante, dit Première-Née, est passée de la fille aînée d'une grande fratrie à celui de reine. le fondateur, qui n'est autre que son père, un ogre particulièrement odieux, l'a forcée à avoir des enfants. Grande amatrice de livres, elle racontera plus tard à sa petite-fille l'histoire de sa famille...

Cette bande dessinée du scénariste Hubert est publiée à titre posthume et l'illustrateur, Bertrand Gatignol, lui a d'ailleurs dédié l'ouvrage. J'ai personnellement beaucoup aimé ce quatrième et dernier volume, alors même que j'avais moins aimé les deux précédents. Bragante est un personnage intéressant et même assez attachant, malgré les erreurs qu'elle commet.

Au niveau des illustrations, le travail est toujours aussi formidable ! L'intrigue était chouette et c'est avec un pincement au coeur que je quitte cet univers, celui des Ogres-Dieux, mais aussi celui D Hubert. Bien que j'ai d'autres livres de l'auteur à découvrir, il n'est malheureusement plus là... L'hommage de Gatignol me semble important et je veux, moi aussi, contribuer à honorer sa mémoire avec la fin de cette chronique. Qu'il repose en paix !
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Quatrième volet de la saga des ogres dieux, Hubert et Gatignol revisitent le monde des contes en une grande saga romanesque, pleine de violence et de cruauté, c'est l'anti-Disney, loin du polissage et des happy-end grandiloquents, c'est un univers gothique, ne gardant que l'aspect sombre des contes.

Bertrand Gatignol magnifie cet univers avec un graphisme froid et austère, mais plein de grandeur, avec des gros plans glaçants, des décors raides et majestueux, il utilise tout un jeu d'échelles entre les personnages au proportions démesurées qui donnent un aspect irréel et terrifiant.

La bande dessinée est entrecoupée de textes en proses illustrés comme dans les livres anciens pour enfants d'une époque on on avait pas peur de les effrayer, écrits dans un style volontairement désuet, tout à l'imparfait, rappelant le style de ces vieux contes populaires des frères Grimm ou de Charles Perrault..

Ici, l'histoire revient en arrière, à partir des premiers descendants du “Fondateur” de la lignée des géants, avec Bragante, son premier enfant, au centre de l'intrigue. On découvre ce qui les pousse à se marier entre eux, comment leur royaume se construit sur cette ambiance familiale sordide et violente gérée par un patriarcat tyrannique. C'est évidemment un conte horrifique, sombre, digne des rois maudits, avec une part de fantastique et beaucoup de consanguinité.

Un texte en prose un peu plus long clos ce livre, sur la vie d'Emione, la dernière reine. Elle aurait presque mérité un tome entier autour de sa vie, ce n'est pas un reproche, c'est juste un regret douloureux.

Cette série dégage une grande puissance, chaque tome est imposant par son graphisme, son style, son univers, et ses personnages et ce quatrième opus ne déroge pas à la règle.
Une série magistrale de bout en bout.
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Bragante est la première née, la fille ainée du fondateur qui aura par la suite de très nombreux enfants. Tous plus grands que lui sa grand progéniture est la première génération des Ogres-dieux.

Le regretté Hubert nous fait revenir sur la fondation de la dynastie de ces géants qui, comme on le sait, va finir avec des ogres consanguins, abrutis et brutaux.
Bragante, si elle a cette violence en elle, est avant tout une femme éclairée et intelligente mais victime de l'enfermement et des projets de son père. Son histoire est assez noire ce qui va bien avec cette ambiance gothique cultivée dans cette série.
On continue à alterner des séquences BD sur Bragante avec des séquences en prose comme de vieux contes. La plus longue, la dernière, revient sur Emione, la meteo de Petit. Peut-être qu'à l'origine est-ce là le projet du prochain tome...
Le dessin noir et blanc de Gatignol est toujours aussi efficace. L'objet livre est magnifique avec une couverture soignée.

Nous disons donc au revoir à cette belle série gothique aussi originale que bien conçue.
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J'aime beaucoup cette série centrée sur des rois-géants terrorisant les humains.
Pourtant cette fois, je me suis ennuyée pendant ma lecture.
Le format récit / planches illustrées fonctionne pourtant assez bien sur moi.
Mais la pluralité des récits m'a fait perdre le fil plus d'une fois.
Même le graphisme ne m'a pas vraiment plu.
Le récit central basé sur la première née est assez bien vu. Cette jeune érudite élevée au milieu d'une écurie de futurs géants tente à tout prix d'éviter un sort malsain, sous la garde de sa nourrice. Elle est un peu la genèse des premiers tomes puisque c'est d'elle que descend la caste des géants.
C'est donc son histoire tragique qui nous est racontée.
La violence et l'amertume de cette race particulière est bien rendue.
C'est un beau conte cruel que nous racontent les auteurs.
Il aura pourtant manqué quelque chose pour que je m'intéresse davantage aux malheurs de cette première-née. le huit-clos est assez étouffant et cette atmosphère est bien rendue. Pour autant, je trouve que les auteurs n'ont pas réussi à développer suffisamment les personnages pour donner envie d'empathie.
Une belle série que je recommande quand même, en dépit de ma déception sur ce dernier tome.
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Dernier opus des ogres dieux, il s'agit d'un prequel qui raconte l'histoire de Premiere née ainée du fondateur, dont on a relaté l'histoire dans les tomes précédents. ici on assiste à la mise en place de la dynastie, comment de simple géant comme le fondateur, ses enfants ont été systématiquement plus grands que lui et plus forts. Première née est la plus intelligente de ses frères et soeurs, et espère trés longtemps succéder à son père mais elle se heurte à son demi frère, Orobaal, à la fois le plus violent et le plus avide de pouvoir. Pour que vive sa dynastie, le fondateur a décidé que ce sera l'époux de Première née qui lui succédera et que ce sera un de ses fils. le mariage entre frère et soeur est systématisé pour éviter que les femmes meurent lors de l'accouchement des bébés surdimensionnés et pour que ceux ci soient de plus en plus grands.
Intelligente mais elle va sous estimer celle d'Orobaal et finira par heurter même ses partisans les plus zélés.
Alternant comme sur les précédents tomes, l'histoire de Bragante et des encarts de texte racontant et complétant l'histoire en fil rouge, cela reste passionnant.
C'est une belle heroine courageuse et intelligente mais dont les défauts ne lui permettront pas de contrecarrer sa famille. Pour conclure la saga, le dernier texte raconte l'histoire de la mère de Petit objet du premier tome.
Très belle saga qui lorsqu'elle se concentre sur ces géants devenus des ogres est encore plus passionnante, à la fois précise et fourmillant de détails généalogiques, voire psychologiques.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Alors que les flammes commençaient à lécher les rayonnages, elle n'eut même pas un geste pour en sortir les manuscrits qui faisaient son orgueil : dehors, il n'y aurait que des soudards ivres de sang, indifférents aux richesses de l'esprit. Il n'y aurait pas d'Aramande pour recueillir de ses mains implorantes les manuscrits qui avaient traversé intacts, presque miraculeusement, des siècles de guerre et d'instabilité.
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p.132.
Je vous en supplie, ne baissez pas les bras. Soyez la lumière dans les ténèbres ! Éveillez l'esprit des générations futures ! Je sais que je ne vaux guère mieux qu'eux, mais je veux croire que les géants ne sont pas uniquement des brutes sanguinaires ! Ils doivent s'élever, non pas par la taille, mais aussi par l'esprit. Et peut-être, un jour, devenir aussi grands qu'un humain.
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Le monde est grand et nous en voyons bien peu de choses. Heureusement, il y a les livres pour nous ouvrir des fenêtres sur l'inconnu.
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p.95.
- Oh, je vois. Nous sommes juste bonnes à être engrossées selon le plaisir des garçons. Vous l'avez entendu, mes sœurs ? Nous ne serons pas dans ton gynécée.
- Je n'ai pas dit ça...
- Tu l'as dit, et tu penses bien pire encore. Ce que tu as fait à Ismène et à toutes celles qui ont eu le malheur de tomber sous ta main...
- J'ai fait ce que père voulait ! Contrairement à toi !
- Tu n'as pris que le pire de lui. Nous sommes bien plus capables que toi de gouverner, et même de faire la guerre au besoin.
- ARRÊTE DE NOUS TRAITER COMME DES ENFANTS !
- ALORS, ARRÊTEZ DE VOUS COMPORTER COMME DES ENFANTS !
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p.13-5.
- Père, non !!! Je ne le referai plus ! Je serai obéissante !
- Je sais, ma chérie. Et c'est bien pour ça que ta tante ne sera pas fouettée à mort. Elle s'en remettra, mais tu t'en souviendras. Ramenez-la au gynécée.
- Je ne t'en veux pas Bragante. Tu n'y es pour rien. Ton père est le seul fautif.

- Ma fille, je fais ça pour ton bien. Il faut que tu comprennes où est ta place. Et il faut que tu l'acceptes de bon coeur, sinon tu seras malheureuse toute ta vie. Papa t'aime, tu sais. Il n'aime que toi. Le jour où tu auras des enfants, tu comprendras.

D'une certaine façon, mon père avait raison. En m'éduquant, Nita n'a pas fait mon bonheur
Elle a éveillé mon esprit au travers des livres, et j'y ai découvert un univers si vaste qu'il donnait le vertige, restant à jamais hors d'atteinte. Après sa mort, j'ai retrouvé les écrits de ma tante, et je sais qu'elle pensait bien faire. Mais parfois, je me dis que j'aurais été plus heureuse si j'étais restée ignare, inconsciente de l'injustice du sort auquel mon père me réduisait. La lucidité est un mal sans remède.
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