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sur 223 notes
Aléna, 20 ans, quitte sa Sibérie natale, avec l'espoir d'un travaille et d'une vie meilleure à Londres.Mais le rêve tournera vite au cauchemar....jusqu'à ce que son chemin croise celui d'un jeune vigile britannique, Dave, alors que la jeune femme vole une paire de chaussure dans la boutique où il travaille.L'histoire débute avec cette rencontre....ces deux-là ont en commun un lourd passé ,trouble et douloureux.
Pour commencer ma critique "killer", je voudrais bien savoir d'où vient le titre en français ."La couleur de l'eau", alors que le titre original est "Thirst", "Soif", littéralement, "Un désir fort pour quelqu'un ou quelque chose" au figuré, ce dernier étant le cœur de cette histoire; Le désir fou d'un homme et d'une femme, l'un pour l'autre,et celui d'une femme pour une vie meilleure.
Le sujet ne me disant rien, je n'aurai jamais abordé ce livre s'il n'avait pas reçu le Prix Femina étranger 2015, un prix dont les choix en général me plaisent.Le fait que l'écrivaine soit écossaise était la seconde raison de ma curiosité, adorant John Burnside.
Mais ces deux raisons n'ont pas suffit, je suis déçue.C'est un roman de gare qui aspire à être littéraire.Un livre où il n'y a ni imagination ,ni finesse,ni humour; De la misère à Londres à la misère en Sibérie, un roman fourre-tout , amour et sexe ( du chaste au bestial ,déclinés dans toutes ses nuances), prostitution, immigration,harassement sexuel,chômage....où tout est prévisible.Une prose des plus banales (lu en v.o.) et une construction qui m'a tuée...un va et vient entre passé et présent des deux protagonistes, à n'importe quel moment dans le méme chapitre.Il faut lire quelques lignes pour comprendre qu'on est déjà passé à autre chose.
Je ne sais pas sur quels critères ce livre à été primé, alors qu'il y a tant d'excellents livres étrangers dans la rentrée littéraire 2015. Mystère?!
Comme roman de gare ,excellent! Sinon vaut mieux éviter de perdre son temps! Ce n'est que mon avis, bien sûr.
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Pourquoi agissons nous parfois de façon impulsive ? Qu'est ce qui fait que nos vies empruntent ce chemin et pas un autre ?
Pourquoi Dave vigile dans un magasin de luxe londonien laisse partir Alena qui vient de voler des chaussures ?
C'est pourtant un employé consciencieux qui mérite totalement la confiance de son employeur. S'il ne comprend pas ce qui l'a touché en elle pour agir ainsi, il est encore plus surpris de la trouver devant le magasin à l'attendre le soir-même.
La Couleur de l'eau est le récit d'une histoire d'amour entre deux êtres abimés qui s'apprivoisent, se cachent, s'aiment et se cherchent.
Chacun ses douleurs, son passé. Chacun pensant ne pas mériter l'autre.
Avec une écriture pudique et délicate, Kerry Hudson donne à voir ceux qui sont toujours dans l'ombre, classes sociales les plus modestes.

De la Sibérie aux quartiers pauvres de Londres, entre immigration, vols, humiliations, petits boulots, prostitution, maladie, alcool... et cela sans que rien ne paraisse glauque, juste réel, touchant, parfois brutal et révoltant, mais toujours plein de tendresse et d'empathie.
Le précédent opus de l'auteur m'avait intriguée par son titre pour le moins original : « Tony Hogan m'a payé un ice-cream soda avant de me piquer maman ». Je crois que je vais rajouter dans ma PAL.

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Sous le charme, Dave, vigile dans un luxueux magasin londonien, laisse, partir une jeune voleuse qu'il venait de surprendre. Sa journée terminée, il la découvre dehors, à l'attendre. C'est le début d'une relation complexe, entre deux êtres abîmés, chacun dissimulant un lourd passé. Comment Alena, venue avec tant de projets de sa Russie natale, se retrouve-t-elle à la rue et sans papiers ? Pourquoi Dave vit-il comme en exil à quelques kilomètres de chez lui ? Qu'ont-ils bien pu traverser l'un et l'autre pour être si tôt désabusés ?

Le parcours d'Alena, lié aux réseaux de prostitution, est chargé de compromissions, de peurs et d'espoirs étouffés. L'histoire de Dave part des cités anglaises, à l'horizon bien bas, celle d'un garçon aux rêves d'aventure mais trop obéissant et un peu lâche. Page après page, ils s'apprivoisent, se rapprochent – en prenant soin d'éviter leurs zones d'ombre qui, bien évidemment, finiront par les rattraper.

Se gardant des clichés et du larmoyant, Kerry Hudson ne juge jamais ses personnages, elle les raconte, avec leurs fragilités et leurs faiblesses. de Londres à la Sibérie en passant par Moscou, elle tresse un récit d'une grande finesse et livre une moderne et atypique histoire d'amour.

Car "la couleur de l'eau" est avant tout l'histoire d'un grand amour entre deux êtres malmenés par la vie : Alena, jeune fille russe arrivée à Londres pour trouver un emploi, a connu l'enfer et la violence. Dave, vigile dans un grand magasin, a du abandonner ses reves de voyage pour une vie étriquée. mais le bonheur semble impossible, Alena est rattrapée par ses bourreaux, Dave prêt à tout pour vivre avec elle.

Leur histoire est poignante, car ces deux êtres malmenés par la vie méritent tellement d'être heureux, mais pourront ils se retrouver enfin ? Seule l'ultime page de cette bien belle histoire d'amour nous le dira
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Au 21ème siècle, le prince charmant porte un costume trop étroit en matière synthétique qui empêche la bonne régulation de la température de son corps et Cendrillon est une jeune sans papiers, sans domicile ni argent et guère plus d'illusions. Car c'est bien une histoire d'amour que nous conte Kerry Hudson, entre deux solitaires, deux cabossés de la vie. Deux êtres anonymes dans un Londres où la misère se fond dans le décor, deux êtres dont le sort n'importe à personne. Pourtant, ces deux-là vont se trouver, se renifler, s'apprivoiser. Non sans mal. Par la grâce d'une auteure qui parvient à émouvoir sans sombrer dans le misérabilisme, qui porte ses personnages à bras le corps et dévoile peu à peu leurs failles. Portrait lucide d'une société pleine de risques pour ceux qui sont à la traîne.

Qu'est-ce qui pousse David, vigile chez Harrod's d'habitude impitoyable avec les voleurs à laisser filer Alena, prise la main dans le sac (ou plutôt dans les chaussures) ? A-t-il reconnu en elle la même solitude que celle dans laquelle il s'enferme et se complaît ? Et pourquoi la jeune femme revient-elle l'attendre le soir même à la sortie de son travail ? Irrésistiblement attiré par cette fille au beau visage mais à la silhouette gommée par des vêtements informes venant d'oeuvres de bienfaisance, conscient de ses difficultés, il lui propose de l'héberger le temps qu'elle trouve un emploi. Se rend-il compte que c'était exactement ce qu'espérait Alena ? Est-elle une manipulatrice ou une fille véritablement à la rue ?

Par des allers-retours entre présent et passé, l'auteure éclaire progressivement les parcours de l'un et de l'autre faisant naître petit à petit l'empathie chez le lecteur. Alena est une de ces nombreuses filles qui ont quitté leur pays natal et un horizon bouché (en l'occurrence la Russie), pleines d'espoirs en une vie meilleure et dont la confiance a été abusée. David est un garçon trop gentil dont tous les projets ont été repoussés aux calendes grecques faute de savoir dire non aux femmes de son entourage, sa mère en premier. David ne pose aucune question à Alena, n'exige rien d'elle, se contente de sa présence, de l'idée de la retrouver le soir, sans que l'inquiétude ne le quitte, inquiétude qu'elle ne décide de partir. Alors que les deux commencent à s'apprivoiser, à faire des projets, le passé d'Alena refait soudain surface faisant exploser tous les rêves d'une nouvelle vie.

La force de ce livre c'est l'opposition entre le sordide du monde extérieur et la pureté des sentiments entre Dave et Alena au fur et à mesure qu'ils progressent l'un vers l'autre. David est confiant, profondément gentil, instantanément amoureux. Alena est méfiante, calculatrice, désespérément dure, elle voit David comme une bouée de sauvetage, sans trop s'autoriser à croire à sa chance. Comment lui en vouloir après ce qu'elle a vécu ? Chacun est de toute façon persuadé qu'il ne mérite pas d'être aimé. Il va gagner sa confiance et même une forme de tendresse. Elle va l'obliger à puiser au fond de lui-même le courage de prendre le contrôle de sa vie.

C'est un très beau roman que nous offre Kerry Hudson avec une petite musique qui détonne dans le paysage littéraire, un ton cru et pourtant empreint de délicatesse. Elle prend le temps d'installer et de faire vivre avec beaucoup de finesse deux personnages attachants qui ne peuvent que marquer profondément les esprits. Et que l'on quitte à regret.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Livre offert, donc que je n'ai pas choisi, il a attendu les vacances, sa pile de livres prévue avant le départ, pour être lu.

Selon la quatrième de couverture, ce roman est l'histoire d'une jeune voleuse sans papiers originaire de Russie qui noue une relation avec Dave, vigile dans un magasin londonien, originaire d'une cité anglaise « à l'horizon bien bas » et il mêle « portrait social et histoire d'amour moderne ».

Et tout ça ne m'attirait pas vraiment.
D'abord, en quoi une histoire d'amour peut-elle être moderne ? S'il y a bien une histoire ancienne, c'est l'amour. Peut-être se vit-il parfois dans la modernité. Les voitures, les trains, les avions ne sont rien d'autres que de nouveaux chevaux blancs dans lesquels le prince charmant peut embarquer sa princesse, les rôles ayant le droit d'être inversés, après tout dans les débuts du théâtre, ce n'étaient que des hommes qui jouaient tous les rôles, féminins comme masculins. Tout ce que ça finit par faire, c'est d'entendre jouer une sérénade et si l'on a inventé le téléphone portable c'est peut-être parce que le balcon de Juliette est maintenant au quinzième et que l'on manque d'organe vocal, privilégiant d'autres parties de notre anatomie, on l'espère. Et là aussi, nous oublierons les problèmes de genre, genre c'est pas un problème, même si en cela l'humain n'est pas encore très moderne, ça viendra.

Pas convaincue par la quatrième de couverture donc. Mais la couverture, elle, nous offre une jolie photo de deux jambes de femmes surmontant de belles chaussures à hauts talons et effleurées d'une jupe jaune, au-dessus du genou, que l'on devine virevoltante. Et la jambe est peut-être la chose que je trouve le plus esthétique chez une femme, regard de femme débarrassé de toute considération sexuelle. Et puis cette image m'a rappelé « Talons aiguilles » (même si ce n'en est pas ici), le film de Pedro Almodovar, avec cette scène où l'on voit d'un soupirail le bas des jambes des femmes passant dans la rue, perchées sur des talons aiguilles.

Vous l'aurez compris, un livre pour moi peut commencer bien avant sa lecture par ce qu'il évoque, ce qu'il provoque, ce qu'il donne à réfléchir.

A la lecture, ce livre m'a semblé assez difficile, de par les dialogues, de par sa construction opérant des retours sur le passé qui ne sont pas signalés clairement. Cependant, peut-être grâce à l'effet « vacances » et à la disponibilité qu'il offre, je me suis totalement immergée dans cette histoire et l'ai très peu lâchée avant d'arriver au bout.

Alena, cette jeune femme russe sans papiers voleuse a plus de profondeur que ne le laisse présager le début et Dave, personnage aux apparences claires se révèlera avoir fait preuve d'une discrétion loin d'être anodine sur sa vie.

Certes on peut craindre d'avoir été soumis à certains clichés, qu'espérer d'autre quand des personnes sont dépeintes, disons photographiées pour faire moderne et pour coller à l'image précédente.

Une bonne lecture pour moi, puisqu'elle a été meilleure que je ne l'attendais.



Le petit air provient du début de ma critique et de l'évocation de « Talons aiguilles ». C'est une musique qui est dans ce film. Mais comme le hasard fait bien les choses, les paroles collent très bien à ce livre, à mon avis :

« Lo nuestro se acabo
Y te arrepentiras
De haberlo puesto fin
A un año de amor
Si ahora tu te vas
Pronto descubriras
Que los dias son eternos
Y vacios sin mi

Y de noche, y de noche
Por no sentirte solo
Recordaras, nuestros dias felices
Recordaras, el sabor de mis besos
Y entenderas, en un solo momento
Que significa
Un año de amor
[…] »

Extrait de « Un año de amor », Luz Casal :
https://www.youtube.com/watch?v=C5rVi91TGNw

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Comme tant d'autres Alena a succombé aux sirènes de l'Europe de l'Ouest. Elle part pour Londres, dans l'espoir de gagner de l'argent pour faire vivre sa mère, dans l'est de la Russie. Comme tant d'autres, c'est une réalité bien plus sordide qui l'attend.
A l'inverse de beaucoup d'entre elles, elle s'échappe et rencontre Dave, jeune vigile un peu paumé, qui ne sait pas trop ce qu'il veut faire dans la vie. Lui aussi est un peu cabossé, mais tente de s'en sortir. Sa rencontre avec Alena va changer les choses.
Mais si tout était si simple...
Très beau roman d'amour (mais oui) pas mièvre pour un sou (mais non). Les personnages sont vraiment très bien campés, ont une vraie existence pas très drôle derrière eux. Mais ils feront tout pour se sortir de là, même changer de mode de vie et combattre leurs faiblesses.
Même si ce n'est pas un très grand roman, c'est un très beau roman qui vaut que l'on s'y attarde.
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La trame de la couleur de l'eau est très actuelle, par sa dimension sociale (pauvreté, immigration), mais aussi intemporelle dans ses composantes et son enchaînement de circonstances. le livre de Kerry Hudson décrit le croisement de deux solitudes, de deux destins cisaillés par la douleur. L'histoire d'amour qui va naître est celle de deux oisillons méfiants qui vont s'apprivoiser malgré les secrets ou mensonges liés à leur passé respectif qui met en péril une fragile relation. Entre David, le vigile aux rêves trop grands pour lui et Alena, la sibérienne qui a connu la prostitution, le dialogue est hésitant et la plume de Kerry Hudson le retranscrit dans des répliques maladroites de part et d'autre, accentuées par la maîtrise aléatoire de la langue anglaise d'Alena. Il y a un certain inconfort pour le lecteur dans ces bribes de phrases qui avortent soudain. Mais ce n'est rien au vu de la construction du roman dans sa première partie qui passe sans transition du présent à des flashbacks évoquant les "souvenirs" malheureux des deux personnages. L'effet est déconcertant et franchement pas très heureux même si l'auteure souhaite ainsi traduire le chaos de deux vies qui essaient de retrouver l'équilibre ensemble et une chaleur partagée. La couleur de l'eau est une sorte de mélodrame romantique dont le style heurté et le contraste entre douceur (toute relative) et noirceur, avec des moments très glauques, crée davantage de gêne que d'adhésion. En outre, la traversée de la Russie par David est particulièrement sinistre et, si elle correspond à une vision en partie lucide, force un peu trop sur l'aspect sombre des choses dans un schématisme encore une fois embarrassant.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Vigile dans un grand magasin à Londres, Dave laisse échapper Alena, un jeune fille russe qui tentait de voler des chaussures. Ils se retrouvent peu après et font connaissance. Touché par la précarité de la jeune fille, Dave l'héberge et commence d'éprouver des sentiments pour elle. Mais Alena est rattrapée par son souteneur qui la harcèle et menace sa mère si elle ne lui obéit pas. Arrêtée par les services de l'immigration, elle est reconduite en Russie. Dave va t'il pouvoir l'oublier alors que sa vie est complètement bouleversée ?
J'avais vu de bonnes critiques de ce roman Prix Femina 2015 sur Babelio, aussi quand je l'ai vu sur les rayons de la bibliothèque de ma ville, j'étais curieuse de le découvrir. Je n'ai pas été déçue de ma lecture même si je dois l'avouer, j'ai eu du mal avec les premiers chapitres car il m'a semblé complexe à suivre. Il y a une alternance entre les différents personnages, entre passé et présent et les pronoms personnels n'aident pas à identifier de qui il s'agit. Je me suis accrochée et je ne le regrette pas car ensuite l'histoire m'a saisie. Il y a beaucoup d'émotions, le poids des secrets est intense, rendant bien la tension dans l'histoire. A la fin, j'avais du mal à lâcher le livre, j'avais hâte de savoir comment l'intrigue allait se terminer. C'est une histoire forte qui me poursuivra je pense, un assez long moment, d'autant plus que les deux personnages sont très attachants et que l'auteur a su nous les rendre proches. Une belle réussite.
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Un peu déçue !
Pour moi, c'est un excellent roman de gare mais pas un prix littéraire.
C'est un mélodrame fourre-tout, qui "empile"les sujets( immigration, pauvreté, sexe, violence, prostitution ...) en les effleurant et parfois de manière très glauque, avec un style sans finesse , sans profondeur, sans humour, et sans accroche.
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Lecture en, demi-teinte pour ce prix Femina.
Trop brouillon à mon goût.
J'ai mis plus de la moitié du livre à entrer dedans.
Cette étape passée, les allers et retours entre les deux personnages principaux, alors éloignés l'un de l'autre, ne sont pas "marqués". Sur la même page Dave parle, Puis Leana, sans aucune transition.


l'histoire est bien entendu très jolie, et touchante. Les non- dits et les silences en disent long et cela donne une puissance aux dialogues et les mots sont très bien choisis.

Peut-être devrais-je le relire un jour...

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