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Bienvenue dans l'hiver 1918-1919, dans la Meuse, en pleine grippe espagnole, au milieu des vétérans estropiés et traumatisés tout frais de la Grande Guerre, des soudards violents et violeurs, des Américains en terre conquise, et surtout des femmes, essentiel soutien des villages ruinés de cette France rurale.
On pourrait aussi bien être en plein Moyen Age : l'héroïne, Louise, est une jeune fille de dix-huit ans, enfant perdue d'on ne sait où, arrivée au village à la suite d'un viol terrifiant, avec la "Vieille". Soignée par Anne, la sage-femme, et par Vida, son associée, Louise a guéri et a été formée à l'art de l'accouchement par sa sauveuse. La campagne est âpre et dure, peuplée de légendes et de bâtisses hantées ; les gens sont pleins de haine, de curiosité mal placée, de défiance, à quelques exceptions près. Lorsqu'Anne meurt, au début du roman, Louise se met à lutter pour se faire sa place en tant que femme de l'art au milieu de ses voisins.
Le roman est captivant par son écriture brutale, son réalisme, sa plongée en plein coeur des tabous féminins. C'est aussi une vision intéressante de la France d'après guerre, un thème très à la mode actuellement. Cependant, en ce qui me concerne, à partir de la levée du mystère sur l'identité de Vida, il m'a semblé que le texte s'essoufflait, perdait de sa puissance, et devenait presque répétitif. Mais ce n'est que mon ressenti. En tout cas, j'ai trouvé que l'écriture de Nathalie Hug était impressionnante.
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Si vous ne savez pas quoi lire sur la plage, que l'éventualité d'entamer Dostoïevski entre deux passages de crème solaire ne vous emballe pas, pas de panique j'ai ce qu'il faut en stock. 1 rue des petits pas est exactement le genre de roman facile à lire (sans être gnangnan), avec un fond historique non négligeable auquel s'ajoutent des personnages attachants et la fameuse histoire d'amour un brin impossible. Non honnêtement ne boudez pas ce plaisir de vacances, foi de lectrice !

Nathalie Hug est lorraine et très fière de sa région. C'est donc assez naturellement qu'elle ancre son roman dans ce territoire si cher à son coeur. Nous sommes en 1918, quelques mois après l'armistice dans un patelin détruit de la vallée de la Meuse. Les tranchées ne sont pas loin et leur souvenir aussi ; le paysage et les gens sont encore sous le choc des bombardements et autres assauts d'artillerie qui ont ravagé ce pays. Il faut pourtant se reconstruire et c'est ce que tente de faire une poignée de villageois. Louise fait partie de cette petite communauté. Orpheline de 16 ans, violée en bande par des soudards en marge des tranchées, elle a été recueillie par une sage-femme mystérieuse qui lui transmet peu à peu son savoir. Louise aime ce métier qui dépasse bien plus le simple fait de donner la vie. Personnage central du village c'est aussi une confidente et une oreille attentive qui rassure, accompagne, conseille les femmes bafouées, violées, meurtries, prostituées comme bourgeoises. Amie fidèle pour les uns, étrangère apprentie sorcière pour les autres, Louise est témoin de ce que le déchaînement des passions, des rancoeurs et des jalousies peut infliger à un microcosme replié sur lui-même comme l'est le village.

Roman d'apprentissage également, 1 rue des petits pas, c'est aussi le passage d'une jeune fille vers l'âge adulte par la force des choses, s‘éveillant aux plaisirs des sens auprès d'une personne inattendue. C'est aussi un bel hommage aux femmes de l'ombre, à celles qui tout comme les Poilus ont souffert, dommages collatéraux d'une guerre qui les a privées souvent de l'essentiel : un père, un mari, un fils, un avenir radieux. Enfin, c'est un roman bien documenté (un peu roman du terroir qu'affectionne ma mère :)) qui m'en a appris un sacré paquet sur le métier de sage-femme au début du XX siècle et les pratiques médicales de contraception (saviez-vous que le condom existait déjà ? :)). Nathalie Hug égrène avec maitrise tout un vocabulaire médical qui ne nous épargne rien côté anatomie. le lecteur apprend de concert avec Louise ce jargon obscur et les bonnes pratiques du métier. Résultat : quand j'apprends à la fin des romans je suis plus que satisfaite et donc très encline à vanter le mérites du roman. On pourra en effet reprocher un grand nombre de personnages qui parfois nous embrouille et des situations un peu trop évidentes. Il n'en reste pas moins que 1 rue des petits pas est un roman de bonne facture, lumineux et accessible qui témoigne avec talent du courage des femmes, thème intemporel et universel s'il en est. Ne dit-on pas que la femme est l'avenir de l'homme…
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Cette lecture m'a été inspirée par un autre ouvrage sur le même thème « La sage-femme des Appalaches », j'ai lu quelques bonnes critiques qui m'ont amenée à ce roman. Quand j'ai fermé ce livre, j'avoue que je suis restée très dubitative sur la vraisemblance de l'histoire et surtout du personnage principal. Louise, l'héroïne, est une jeune fille de 16 ans si j'ai bien saisi et elle a été soignée par une sage-femme qui veut lui enseigner son savoir. Elle meurt au tout début du roman, il ne reste avec elle qu'une femme, sage-femme elle aussi, Vida, au comportement étrange, qui va continuer l'apprentissage du métier. Très bien, mais Louise est quasiment analphabète et ce ne sont pas les leçons aléatoires données par cette personne qui peuvent permettre à Louise d'exercer son métier ? Alors qu'elle sait à peine déchiffrer des lettres, Louise va aider « au mieux ces femmes qui avaient besoin de moi. Infections du tractus, douleurs pelviennes, pertes et démangeaisons, prolapsus, dyspareunie, dysménorrhées, ménométrorragies, fausses couches et, bien heureusement, grossesses étaient ma routine. » Dans la liste de l'extrait, il y a au moins 5 mots que je ne comprends pas et qui recouvrent des situations dont j'ignore tout. Alors, certes, c'est une fiction mais je n'arrive pas à imaginer qu'une jeune fille comme Louise en sache autant alors qu'elle à peine reçu une instruction. Et il n'y a pas que cet aspect qui m'a gênée. La fameuse Vida est recherchée (je ne vous dirai pas pourquoi), cela ne l'empêche pas de se balader au vu et au su de tout le monde ou presque sans qu'aucun gendarme ne lui mette la main dessus. Vous ajoutez à cela toute une farandole de personnages qui apparaissent, disparaissent, reviennent… J'ai fini par renoncer à retenir les noms. Je sors déçue de cette lecture.
Challenge multi-défis 2019
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Eh bien je viens d'être une fois de plus bien prise dans une lecture.
J'avoue que l'écriture de Nathalie Hug est sacrément puissante, c'est l'effet coup de poing!
Dès le départ dans 1 rue des petits pas, on est happé par la teneur des propos, le contexte très sombre du village de Lorraine à la fin de la 1ère guerre mondiale.
Louise, élève sage-femme fait son apprentissage avec Vida, sage-femme elle aussi puisque sa propre mère Anne l'a initiée auparavant.
Croyez moi, il y a du boulot à la petite clinique en ces temps reculés.
Femmes enceintes, femmes violées, femmes prostituées, virus à tout va, contaminations etc. je peux vous dire que Hug a vraiment l'art et la manière de nous exposer des faits qui arrivent en pleine face.
C'est d'une puissance et d'une finesse qui sont magistrales. Toutes ses phrases sont exprimées sans retenue mais glissées subtilement, ce qui donne à l'intrigue le suspens voulu.
Vraiment j'arrive à la fin du roman et je le referme avec une boule d'émotion à la gorge.
Mamma je suis scotchée au sol avec un tel roman!!
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Août 1916, dans un village lorrain, Louise, 16 ans, orpheline, est confiée aux mains expertes d'Anne. Elle a été trouvée par des soldats, atrocement violée par une troupe de soudards. La douce Anne oeuvre en compagnie de sa fille, la glaciale Vida, en tant que matrone et s'occupe, en plus des accouchements, de tous les problèmes féminins (ceux qui rebutent un peu les médecins qui préfèrent réserver leur art aux soins des hommes qui rentrent de la guerre). Devant leurs yeux défilent donc femmes enceintes, filles qui veulent avorter, prostituées atteintes de maladies vénériennes. Remise sur pied, Louise est d'abord reléguée à l'étable où elle s'occupe des animaux puis, petit à petit, malgré son illettrisme, elle assiste Anne dans son travail et apprend à soigner les petits ou gros bobos de ses consoeurs.

le 1, Rue des Petits Pas, adresse du dispensaire, porte bien son nom car c'est ainsi que l'on se reconstruit après la guerre dans ce village de réfugiés situé dans une zone interdite et qui n'a pas encore d'existence officielle, entre les soldats démobilisés, les américains qui occupent la place et les femmes, victimes collatérales de la guerre, qui s'organisent pour que la vie reprenne.

Un peu comme "Le Choeur des femmes" de Martin Winckler, ce livre est un hommage à la condition féminine en évoquant les origines du métier de sage-femme. L'auteure que je ne connaissais qu'à travers ses polars écrits à 4 mains avec Jérôme Camut (Les Vois de l'ombre) nous offre un ouvrage d'un tout autre genre, empreint d'un réalisme parfois très cru. La reconstruction du village et de ses habitants ne se fait pas sans heurts : on assiste à de grands moments de fraternité mais aussi à des scènes de jalousie et de folie. L'entraide côtoie les plus viles mesquineries et malgré l' utilité de sa fonction, on ne tarde pas à reprocher à Louise sa jeunesse et son absence de diplôme, ajouté à cela le fait d'élever un enfant qui n'est pas le sien et ses amours interdites.

J'ai beaucoup aimé le portrait émouvant de ces matrones tiraillées entre leur métier, la loi et la religion, qui servent de lien entre les femmes de tous milieux, qu'elles soient baronnes ou catins. Par contre, la multitude de personnages qui s'activent dans ce village, qui copulent à droite et à gauche (c'est la vie qui reprend ses droits) a apporté un peu de lourdeur au récit. Si on y ajoute la généalogie compliquée de Vida dont l'histoire des ancêtres est liée à une légende et sur laquelle l'auteure s'étend beaucoup, vous comprendrez que ce roman ne supporte pas le moindre relâchement dans l'attention du lecteur. Cette lecture difficile mais terriblement humaine mérite un 14/20.
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Ce roman faisait partie des livres présentés dans le dernier numéro de la Grande Librairie comme étant l'un des roman à découvrir cet été.

L'histoire avait de quoi plaire, une histoire de femmes ( de la prostituée à la bourgeoise ), de leur quotidien et de leur intimité à la fin de la Première Guerre mondiale - période où ce sont plutôt les exploits des hommes qui sont mis en avant.
A la tête de cet "institut" plus ou moins clandestin, Louise Desprez est recueille après avoir été sauvagement violée par 2 hommes. Sous la bienveillance d'Anne et Vida, elle apprendra à panser ses blessures autant que celle des autres, et bien plus encore.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire. Certes, la brièveté des chapitres facilite la lecture de l'ouvrage. Mais la narration est tellement pudique qu'elle a peut-être gardé trop pour elle. Est-ce à cause du choix de la focalisation interne ? Louise subit les regards méfiants voire malveillants des villageois qui l'entoure.
J'avais peut-être trop d'attentes concernant ce roman auquel il manque - à mon goût - un peu de passions et de surprises.
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Hiver 1918: dans un village reculé de la Meuse, ravagé par la guerre et la folie des hommes, une communauté de rescapés disparates essaie de survivre et s'organise pour que la vie continue....
Louise Desprez,âgée de seize ans,est recueillie et soignée par Anne, une sage-femme,1, rue des petits pas qui va lui transmettre son savoir: accoucher bien sûr, mais aussi apprendre à lire et écrire,soigner et écouter les confidences de tous ces êtres meurtris par la violence, les peurs, l'ignorance et les préjugés,les croyances imbéciles et les esprits étroits, et, où chacun tente ,tant bien que mal,de reprendre le cours de sa vie , à quelques kilomètres du front .....
Des sage-femmes partagent leur savoir avec des femmes qui parlent de leurs problèmes ou de leurs bonheurs sans fausse pudeur dans une France dévastée par la guerre:"Chaque visite nous confrontait à la douleur, au deuil, et il était crucial de nous préserver pour ne pas perdre l'esprit,Vida me parlait souvent de la mort, et de notre responsabilité, devant elle.
Il fallait la combattre mais aussi l'accepter lorsqu'elle s'imposait, et ne jamais en porter le poids."
"La mort doit glisser sur toi comme la pluie sur les vitres, si tu la laisses te posséder, elle prendra ta confiance , et tu exerceras dans la peur."
On apprend énormément sur le métier de sage- femme au début du 20°siècle,il y a aussi Vida, l'autre sage- femme, personnage mystérieux et troublant,Justine, la tenancière du café, Astrid Barnard " la Baronne",Eugénie, tout juste accouchée des oeuvres de son père pour la septième fois......,Pierre Petitjean et sa famille hors normes, des prostituées.....,des orphelines,le père Gerber, et peu à peu des hommes de retour des combats....
Avec l'aide de Vida, la sage- femme, qui lui enseigne l'anatomie, la fabrication et l'usage des remèdes, les gestes d'examen et de soins, Louise gagne peu à peu sa place auprès des habitantes, elle se glisse au plus prés de l'intimité des femmes, rappelle que les victimes de la guerre ne se comptèrent pas seulement sur le champ de bataille et montre comment elles se sont battues pour subsister d'abord, pour reconstruire ensuite.......
Mais c'est sans compter sur les commères, les ragots, les haines, les jalousies, la malveillance que la guerre et la souffrance ont généré....
Le destin de Louise est bouleversé par deux morts quasi simultanées, qui font d'elle une sage- femme à part entière et la mère d'un nouveau né.....
Sans compter une vérité troublante au sein de sa maison....
Un roman très bien écrit même si le grand nombre de personnages est parfois un peu difficile à suivre, un ouvrage qui nous touche, bien documenté, un magnifique roman d'apprentissage, sincére, d'un réalisme bouleversant, original car il aborde l'après grande guerre sous un angle peu abordé jusque là.
J'avais lu "l'enfant rien "et "la demoiselle des tic tac" de Nathalie Hug, originaire de Lorraine, avec beaucoup de plaisir.
Ma libraire à" la taverne du livre"à Nancy, m'a fait découvrir son troisième opus", je ne le regrette pas.
Vive les libraires!










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Ce roman se situe juste après la première grande guerre. Dans un village proche de Verdun qui essai vainement de revivre au milieu des décombres. Encore traumatisé par les bombardements, les morts, les manques. Peuplé essentiellement de femmes, d'enfants et de vieillard.
Une époque où les légendes ont encore un goût de vérité, où les maladies foisonnent, où tout est à rebâtir.
On se rend compte tout de suite que Nathalie Hug a fait un gros travail de recherche sur la condition féminine pendant et après guerre ainsi que sur les pratiques médicales de l'époque. Car tout au long de notre lecture, il y a des références aux vertus des plantes, des remèdes dit de "grand-mères" de nos jours. Et de nombreuses références à Madame du Coudray, une sage femme qui a crée un mannequin obstétrique de taille réelle afin d'éduquer les matrones dans les villes et villages, et permettre ainsi de réduire les taux de mortalité infantiles. (Pendant 25 ans, Angélique sillonne la France ; elle aurait ainsi formé plus de 5 000 femmes, ainsi que des chirurgiens qui perpétuent son enseignement.) Bel exemple que cette femme ! Quand on sait la considération masculine pour la gente féminine !
D'ailleurs, l'auteur ne nous épargne rien ! les viols de jeunes filles ou de petites vieilles, les filles-mères, les prostituées. c'est une ambiance lourde où la mort rode régulièrement. La détresse frôle l'espoir. Où l'on se demande comment on peut affronter ces drames sans perdre la raison.
C'est donc un roman de femmes. Enfin surtout d'une jeune fille, qui a une enfance non enviable, mais qui aura la chance d'avoir croisé une personne qui lui apprendra son métier. Louise va se battre, va se faire reconnaître en temps que praticien et va être au centre de cette communauté qui ne l'accepte pas facilement. Et puis cette histoire d'amour incroyable....je n'en dis pas plus.

J'ai aimé la retenue de l'auteur, une sorte de pudeur que l'on ressent chez le personnage principal. le climat lourd d'après guerre et l'immersion des conditions de vie. Même les passages un peu cru, enfin dirons nous les descriptions odorantes et visuels qui peuvent arrêter certains ! l'anatomie ne me rebute pas ..Bref, l'auteur m'en avait parlé avec fierté et on sentait son attachement pour ce roman, je comprends maintenant pourquoi. On y sent un investissement personnel, on approche la femme .
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Dans un petit bourg de France en 1918, soit au lendemain de la Grande Guerre, Louise est prise sous l'aile de Anne et Vida et se forme au métier de sage-femme.

Je sors très déçue de ce roman duquel je suis restée complètement à l'extérieur. Je m'attendais à y trouver de l'émotion, or tous les personnages, et ils sont nombreux, sont restés pour moi sans vie, sans âme. de même, le quotidien de sage-femme est à peine ébauché et là aussi je n'ai pu frémir ou m'attendrir. La terre de désolation laissée par cette guerre absurde et tout le travail de reconstruction, du paysage mais aussi des vies, est encore une fois décrit presque comme un élément de décor. A peine devine-t-on aussi la condition encore très peu enviable de la femme à cette époque.

Non, ce qui vient surtout en relief de ce roman de terroir, c'est la vie d'un petit village où chacun se côtoie, s'épie, cancane, mais aussi cette histoire d'amour à laquelle Louise peine à s'ouvrir étant donné son passé douloureux...

Les descriptions sont nombreuses (parfois crues), les personnages multiples (au point qu'un récapitulatif est présent au début du livre... mais encore faut-il avoir envie de s'y référer souvent, tant les personnages sont indistincts), l'histoire assez plate malgré quelques rebondissements et surtout pêche par son manque de profondeur.

Pour ma part, un livre qui sera vite oublié. Mais si les ingrédients de ce roman vous attiraient comme moi, préférez le très agréable "La sage-femme des Appalaches"
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Ce roman est l'histoire de Louise, une jeune fille recueillie par une sage-femme juste après la de guerre de 1914-18. elle va découvrir avec elle puis Vida le métier et nous assistons aux débuts de la gynécologie et de l'obstétrique en tant que sciences, ce qui ne va pas sans mal à la campagne où les mentalités sont dures à faire évoluer. Louise ira de découverte en découverte et notamment se ré-ouvrira lentement aux sentiments. J'attendais beaucoup de ce livre car le sujet me paraissait intéressant et assez peu abordé en littérature mais au final j'ai été déçue entre autres parce qu'il y a une avalanche de personnages dans le livre et qu'on finit par s'y perdre. En revanche le livre a réussi à susciter mon attention par l'histoire d'amour inattendue entre Louise et David. Je vous le laisse découvrir...
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